66041 presse et numerique l invention d un nouvel ecosysteme. Concentration, innovation, pluralisme : les défis de la PQR. Considérée comme un handicap pour la démocratie, la concentration permet, pour Jacques Hardoin, directeur général du groupe La Voix du Nord, « de maintenir de la presse de proximité et de qualité ».
Que pensez-vous de cette affirmation ? Jean-Marie Charon : Lors des États généraux de la presse en 2009, un rapport produit par une élue UMP défendait cette thèse-là. La concentration des médias menace le pluralisme. Julia Cagé est professeur d’économie à Sciences Po Paris et auteure de « Sauver les médias : capitalisme, financement participatif et démocratie » aux éditions du Seuil.
On assiste à une concentration exceptionnelle dans le paysage médiatique français. Mais, compte-tenu de la crise dans laquelle sont plongés les médias, est-ce que cette concentration n’est pas inévitable ? Julia Cagé : Il y a deux choses qui sont en train de se passer. D’une part, il y a une reconsolidation des médias et on aurait pu assister à la disparition d’un certain nombre de titres – on a eu très peu de fermetures en France relativement aux États-Unis par exemple. Ou à une consolidation avec des fusions et des créations de groupes comme ce qui est en train de se passer aujourd’hui. Ces télécoms qui rachètent ces médias, ce n’est pas dans l’optique d’enrichir leur offre de services ? 200702 media rapport. Presse écrite : Face à la baisse des ventes mondiales, l’innovation à la rescousse. Si le format papier n’est pas près de disparaître, les patrons de presse devront repenser leur modèle économique de telle sorte à équilibrer leurs comptes tout en préservant la qualité du contenu.
L’UPF Maroc (Union de la presse francophone) vient d’organiser une conférence sur les innovations dans les métiers du journalisme. Pluralisme des médias et démocratie. Qu’ils défendent la diversité culturelle ou les droits humains, la liberté d’expression ou le libre examen, qu’ils luttent contre le racisme et les préjugés ou pour la fermeture des centres fermés, qu’ils sensibilisent à la cause des indiens mapuches ou qu’ils oeuvrent à la sauvegarde de l’environnement, de nombreux acteurs de la société civile prennent peu à peu conscience de la nécessité d’une réflexion approfondie et critique sur les médias et leur impact sur nos représentations et notre perception du monde.
Car pour qu’un autre monde soit possible, l’un des préalables incontournables est que d’autres points de vue puissent s’exprimer et se faire entendre. C’est sans doute là un des enjeux majeurs de la question médiatique aujourd’hui. Les logiques économiques qui réduisent de plus en plus l’information à sa seule valeur commerciale ont des effets majeurs sur le rôle des médias et le traitement de l’information.
Info spectacle et perception du monde. Esidoc, La presse à la une. Alors comment envisager, dans ce contexte, l’avenir de cette relation à la démocratie ?
Toujours comme une lutte. Entre ceux qui laissent à l’obscurité « les ressorts secrets de la politique » et ceux qui entendent réaliser cette transparence périlleuse, du « tout à tous » qui pourrait tourner parfois, dans son exigence radicale, au cauchemar orwellien. Symptômes de ce combat permanent, les attaques contre la presse. Comme les polémiques récentes en Hongrie sur la liberté de la presse, comme la situation problématique de monopole des médias en Italie, comme les débats sur la protection des sources en France, ou les attaques physiques cette fois (avec l’incendie des locaux de Charlie Hebdo) contre des journaux. Mais le vrai combat porte désormais sur l’invention d’une presse et d’un journalisme de demain capables de se mesurer avec le Web. Une nouvelle géographie de la presse Le journalisme de data. Lanceur d'alerte. 7 lanceurs d'alerte qui ont changé la face du monde.
Les médias collaboratifs, plus influençables que les médias traditionnels. En ligne, les médias sociaux (blogs, réseaux sociaux, microblogging) ne seraient pas plus subjectifs que les médias dits traditionnels (journaux, chaîne d'infos...) dans leur relais de l'information.
Médias : les nouvelles voies de l’innovation. Une plateforme de mise en relation entre médias et lanceurs d'alerte. Travailler avec les lanceurs d’alerte à l'ère numérique: nouvelles lignes directrices - Observatoire Arabe du Journalisme - AJO. Crédit Photo : @Screenshot Du « Watergate » aux « Panama Papers », le journalisme d’investigation qui s’appuie sur des sources confidentielles et des lanceurs d’alerte s’est avéré essentiel au maintien des démocraties et des sociétés ouvertes au niveau international.
L’un des principes éthiques centraux du journalisme professionnel est «premièrement, protégez vos sources». Ce principe est inscrit dans les codes professionnels au niveau international, tandis que des lois ont été élaborées au fil des décennies pour soutenir cet engagement éthique. À l’ère de l’analogique, de tels cadres normatifs et réglementaires permettaient aux journalistes de se présenter devant les tribunaux – parfois sous peine de prison – et de refuser de révéler leurs sources. C’est un développement reconnu par le journaliste d’investigation James Risen, lauréat du prix Pulitzer. Il est temps de réévaluer l’éthique de la protection des sources à l’ère numérique Qu’avons-nous manqué ? Esidoc :Les lanceurs d'alerte - Vidéo Enseignement moral et civique.
Esidoc: « Les réseaux sociaux ont besoin des médias » Pourriez-vous nous présenter, en quelques mots, ce que vous faites à l'AFP ?
Grégoire Lemarchand : Je dirige une équipe de six personnes, moi inclus, centrée sur les réseaux sociaux, et qui font principalement quatre choses. D’abord, nourrir la présence de l'AFP sur Facebook, Twitter et Instagram essentiellement. Esidoc: La presse à la une. « Le journal est un des premiers instincts de l’adolescent, une des dernières curiosités du vieillard.
Il popularise les découvertes, il propage des connaissances utiles, il fait de chacun de nous un véritable fils du siècle. […] » « Le journal est un des premiers instincts de l’adolescent, une des dernières curiosités du vieillard. Il popularise les découvertes, il propage des connaissances utiles, il fait de chacun de nous un véritable fils du siècle. […] C’est, pour les trois quarts des Français, un guide, un instructeur, un éducateur, un Mentor de tous les instants, un directeur de conscience : c’est, pour l’autre quart, une distraction qui s’impose, un superflu plus nécessaire à la vie que le chemin de fer ou le télégraphe, aussi indispensable que le pain quotidien. » Bien excessif, dira-t-on, en lisant ces lignes laudatives rédigées en 1892 par Eugène Dubief. 1890-1910 : la période la plus faste de l’histoire de la presse.
Fake news - Fausse information - Information trompeuse. Définition de Fake news : Les fake news ou fausses informations peuvent être propagées dans des buts différents.
Certaines ont pour objectif de tromper le lecteur ou d'influencer son opinion sur un sujet particulier. D'autres sont fabriquées de toute pièce avec un titre accrocheur pour densifier le trafic et augmenter le nombre de visiteurs sur un site. Ces dernières années, le phénomène des fake news s'étend sur le Web aux dépens des internautes. Le phénomène des fake news a pris une ampleur médiatique au cours de l'élection présidentielle de 2016 aux États-Unis. Cette tendance a fait son apparition en France quelques mois plus tard lorsque le peuple a également été appelé aux urnes pour élire son nouveau président.
Lutter contre les fausses rumeurs, l'objectif des médias - Chronique des médias. Publié le : 15/12/2018 - 07:02 La vérification des faits, le « fact checking » en anglais, l'Agence France Presse (AFP) en a compris l'importance. Les médias traditionnels aussi se mettent de plus en plus à pousser sur les réseaux sociaux des contenus visant à lutter contre les fausses rumeurs. C’est l’histoire d’une rumeur qui a fait florès sur Twitter le soir de l’attentat de Strasbourg, celle d’un tweet envoyé par la préfecture de police du Grand-Est et qui porte pour horaire 11h47. « Evénements en cours à Strasbourg, ne relayez pas de fausses rumeurs » dit ce message daté de la matinée de mardi alors que l’attentat terroriste a eu lieu ce même jour, peu avant 20 heures. L'invité: Dans les médias ou sur les réseaux, elle court la rumeur - News Signatures: Réflexions.
Les affaires qui ont abondamment occupé les médias romands au cours des derniers mois ont incité un lecteur à s’inquiéter de l’usage des fuites par les journalistes. Cet aspect a été abordé lors d’une récente chronique. Les médias : une industrie à part entière et entièrement à part. 1De manière surprenante, les médias ont échappé à la curiosité des économistes, alors que sociologues, politologues, historiens, juristes ou encore sémioticiens s’en sont emparés et en ont fait, depuis longtemps, leur délectation. Les raisons à ce manque d’intérêt sont multiples et plusieurs auteurs ont proposé des réponses. Ainsi Jean-Marie Charon (2003 : 3) souligne-t-il que « la valorisation du rôle politique, culturel ou social des médias a longtemps, en France, poussé à marginaliser la question de leur économie ».
Nadine Toussaint Desmoulins (2004 : 5) expliquait par trois raisons la rareté des analyses économiques dans le domaine de la presse écrite. Économie des médias. L'économie des médias est une branche des sciences économiques appliquée à l'étude des médias de masse. L'économie des médias a démarré avec l'étude du développement de la presse populaire, s'est affinée avec l'avènement de la radio, puis de la télévision. Elle est aujourd'hui renouvelée par le succès du web. Elle a principalement concerné trois courants de pensée : des historiens des médias qui se sont intéressés à leur économie[1],[2], des économistes classiques[3],[4] et des enseignants d'écoles de journalisme[5],[6],[7] qui l'ont étudiée du point de vue de l'économie industrielle, et enfin un courant privilégiant une approche critique d'économie politique[8],[9].
Histoire économique des médias[modifier | modifier le code] « L'activité de publication est associée au capitalisme en partie parce que l’industrie elle-même était un premier exemple du développement capitaliste. Comment les médias forment et déforment notre réalité. Chaque jour, nous nous formons des opinions, sur notre nouveau voisin, sur de nouveaux produits, sur les candidats aux élections, sur des découvertes scientifiques, les religions et croyances et sur ce qui se passe ici et ailleurs. Bref, on peut facilement dire que l’être humain en est un d’opinion. Lorsque vient le temps de construire notre réalité, nous sommes tous submergés d’informations diverses. D’une part nos informations proviennent de notre expérimentation directe, donc de nos cinq sens, et d’autre part, de l’expérimentation indirecte, c’est-à-dire d’une source d’information tierce : nos proches, nos voisins, nos collègues, et dans la majorité des cas, des médias.
Notre cerveau collige toutes ces informations, lesquelles nous sont ensuite très utiles lorsque nous portons un regard sur le monde. Et hop ! Esidoc:Quelle différence entre les faits et les « fake news » ?