(Bien) communs - Contours et repères. Biens Publics, Biens Communs et Communs : retour sur la conférence de Benjamin Coriat ! Jeudi 14 janvier, l’association pour une Économie Sociale et Solidaire (AESS-APIESS) organisait une conférence-débat avec Benjamin Coriat (qui a dirigé l’ouvrage Le retour des communs, la crise de l’idéologie propriétaire) et Simon Sarazin (contributeur aux communs impliqué dans différents communs Lillois) en partenariat avec l’APES et l’Espace Marx.
Cet article vous propose de reprendre les éléments essentiels partagés par Benjamin Coriat, mais des différences avec les propos exacts tenus sont très probables. Pour Benjamin Coriat, si les notions de Biens Communs et de Communs sont liées, elles doivent être différenciées. Comment fabriquer des biens communs en open source ? Il y a aujourd’hui une vraie déferlante selon les secteurs.
Voiture, vélo, alimentation / semences /AMAP sont déjà en place, après le logiciel libre. Comment cela peut-il s’élargir en prenant appui sur les vagues du hacking, de la consommation et l'économie collaborative ? Elinor Ostrom prouve qu'une autre logique économique est possible. Peut-on appliquer ses principes à l'économie de la connaissance ? Pouvons-nous documenter ce qui s'est fait dans le logiciel libre (Wikipedia, RERS, Tela Botanica) et les logiciels de vie (p.ex. les semences paysannes) ? Pages liées : * Quelles alternatives en termes de modes de vie durables ? Repères et définitions Tous publics : En visionnant ces 2 vidéos de Monsieur Bidouille vous devriez rapidement vous faire une idée de quoi nous allons parler dans cette page : Dossiers Des communs au commun : un nouvel horizon sociologique ?
Ecole Supérieure de Travail Social - (Biens) communs, quel avenir ? Un enjeu stratégique pour l’économie sociale et solidaire. Actualités > Colloques et séminaires (Biens) communs, quel avenir ?
Un enjeu stratégique pour l’économie sociale et solidaire Le jeudi 2 juin 2016, de 14h à 17h, à l’ETSUP, site de Montsouris, salle polyvalente, entrée libre (Biens) communs, quel avenir ? Un enjeu stratégique pour l’économie sociale et solidaire ? Conférence débat avec Pierre THOME Pierre Thomé a été éducateur spécialisé, formateur en travail social en région Lyonnaise, puis chargé de mission auprès du Conseil général du Rhône afin d’évaluer les dispositifs d’accueil pour la Protection de l’enfance. Histoire et théorie des biens communs numériques - Ritimo.
Depuis quelques années, les théories des communs sont proposées comme de nouvelles approches pour penser le monde au niveau économique, social, politique et environnemental.
La reconnaissance des travaux d’Elinor Ostrom, entre autres, a permis de jeter un nouvel éclairage optimiste, politisé et économique sur la gestion d’une ressource commune dans un contexte d’appropriation privée (capitaliste et néolibérale). La place des biens communs dans la transition écologique. Les biens communs sont en vogue grâce aux travaux d’Elinor et Vincent Ostrom, mais le terme n’est pas stabilisé et se prête à des usages divers.
Au-delà des cas les plus connus comme la gestion des ressources naturelles locales ou le numérique, leur véritable potentiel reste encore à explorer, notamment dans le domaine de la coproduction des services locaux. Les biens communs, comment (co)gérer ce qui est à tous ? Les biens communs ou le nouvel espoir politique du XXIe siècle. Il y a plus de dix ans, Philippe Quéau (qu’on ne lit pas assez) s’exprimait ainsi lors d’une conférence organisée par le Club de Rome (qui a eu raison avant l’heure ?)
« Les biens communs nous offrent davantage de liberté et de pouvoir que ne le font l’État et le marché. La notion de « biens communs » attire de plus en plus l’attention et l’intérêt de divers acteurs du changement social.
Qu’il s’agisse d’écologie, de défense des services publics, de culture ou de technologie, les biens communs – ou, plus simplement, les « communs » – ont pour principal attrait de dessiner une alternative pratique aux logiques de commerce et de contrôle, mettant l’accent sur la coopération et le partage, et redonnant du pouvoir et de l’autonomie aux simples citoyens. La notion de « biens communs » est invoquée à propos de choses très différentes entre elles, depuis la gestion collective des ressources naturelles jusqu’à Linux et Wikipedia, en passant par la préservation des traditions indigènes, les services et infrastructures publics, les coopératives et l’économie solidaire, les jardins partagés et les AMAP… Difficile parfois de trouver un fil conducteur.
Basta ! Pourquoi est-il utile de réfléchir à ce qu’il y a de commun entre les communs ? Photo : CC Bindalfrodo. Les laboratoires citoyens madrilènes : la fabrique des « communs urbains » – UrbaNews. Dans ce nouvel article consacré à la créativité urbaine en Espagne, Raphaël Besson (Directeur de Villes Innovations), nous propose une immersion dans les Laboratorios ciudadanos madrilènes.
Urbanisme « tactique », « émergent », « participatif », « collaboratif », « temporaire » ou encore « précaire », les expressions ne manquent pas pour qualifier les transformations urbaines que connaît Madrid depuis quelques années. Cette frénésie sémantique est symptomatique d’une situation de mutation majeure, dont les expressions conceptuelles et empiriques restent à préciser.
C’est l’un des objectifs de notre article qui propose une première analyse des Laboratoires citoyens madrilènes, les Laboratorios ciudadanos. Au cours de la dernière décennie, Madrid a connu une croissance économique et démographique exceptionnelle. La démocratie locale à l'épreuve des communs. Soutenez le festival par un don : collecte en cours sur HelloAsso !
Rendre autonome la production entre pairs. Dans cet article nous décrirons d’abord simplement la mécanique de création de valeur de la production entre pairs, ainsi que le système institutionnel qui émerge autour, pour ensuite voir comment ce système s’insère dans l’économie politique du capitalisme.
Enfin nous examinerons s’il est possible de sortir ce système émergent de cette interdépendance, afin de rendre son processus de reproduction "autonome". La question sous-jacente étant : la production entre pairs peut-elle être plus qu’un simple adjoint du capitalisme ? Si oui, à quelles conditions ? La production entre pairs et ses institutions La production entre pairs regroupe tout système de production de valeur ouvert à la participation de toutes personnes capables d’apporter une contribution à l’ensemble, sans besoin de permission préalable, et dont le résultat du travail collectif est mis à la disposition de toute l’humanité sous la forme d’un commun. L’histoire méconnue des communs.
Voici une histoire vraie, qui commence au Moyen-Âge et est directement reliée à l’essor d’Internet et du logiciel libre : l’histoire méconnue des communs. Elle fut exhumée en 1990 par Elinor Ostrom des poubelles de l’Histoire où l’avait projetée un certain biologiste Garrett Hardin par un article de 1968 : « The Tragedy of The Commons ». Histoire et contre-histoire du mouvement des Enclosures L’histoire se passe au Moyen-Âge, dans les campagnes d’Angleterre, où les paysans avaient depuis des temps immémoriaux le droit de couper du bois, des genêts, de récolter du miel ou de mener paître leurs animaux sur des terrains communaux.
Ces terrains – landes, forêts, garrigues et autres prés communaux – gérés en commun, n’étaient pas délimités par des clôtures et n’appartenaient à personne en particulier. Crédits : VServat The Tragedy of the Commons Dans cet article, Garrett Hardin pense avoir démontré que l’humanité est incapable de gérer un bien comme un commun. Crédits : Audesou. . - CNNum. Présentation du projet : Pour une « économie des biens communs » Entrée libre - confirmation par mail à direction@fph.ch (nombre de places limité) Une rencontre, organisée par la FPH, l'Institut Veblen et Remix The Commons qui sera l'occasion de partager et d'approfondir nos réflexions sur les alternatives aux modèles économiques classiques et aux modes de gouvernance fondés sur le duopole Etat/marché. Face aux crises économique, sociale et écologique, nous sommes nombreux à penser que les « biens communs » représentent une des voies vers une autre économie, et qu'il faut aujourd'hui documenter des expériences réussies, tirer les leçons des échecs, nourrir des propositions opérationnelles et inspirer des choix politiques nouveaux.
L'enjeu est bien de passer des « niches » développées avec succès dans certains secteurs – comme l'économie numérique – aux modes de production des biens et services fondés sur les principes des biens communs. Cette rencontre fera la part belle aux échanges et se terminera à 18H30 par un apéritif convivial. Populariser les « biens communs » pour sortir de la crise. Quand la propriété intellectuelle devient folle.
On parle sans cesse des entorses faites à la propriété intellectuelle, au copyright et autres droits d’auteurs. C’est une réalité indéniable, dont on n’a sans doute pas fini d’observer les conséquences, et contre laquelle Etats, sociétés d’auteurs et industries se mobilisent sous des formes diverses : par des discours, des lois ou des accords internationaux. Mais il y a une autre manière de regarder le problème. Récemment, des termes sont apparus - « copyfraud », « copyrightmadness » - qui désignent un phénomène tout aussi prégnant : la propension de la propriété intellectuelle à s’étendre à des objets qui lui échappaient jusque là, à prendre de nouvelles formes, qui touchent parfois aux limites de la légalité.
On peut se contenter de voir là une réaction aux attaques provenant du numérique. Lionel Maurel Lecture de la semaine. Six outils pour faire vivre les biens communs. Le concept de bien commun a pris une place importante dans le champ médiatique depuis l’attribution en 2009 du prix (de la Banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred) Nobel à la politologue étasunienne Elinor Ostrom. Cette dernière a produit une oeuvre scientifique immense démontrant magistralement que de nombreux biens communs (des ressources naturelles et des ressources culturelles) peuvent être bien gérées localement par des communautés très diverses qui se fabriquent des normes ad hoc pour éviter l’effondrement de leurs ressources (autrement appelé « la tragédie des biens communs »). Ostrom montre qu’il n’y a pas de recette toute faite, mais qu’il y a bien des principes de base récurrents [1].
C’est une véritable théorie de l’auto-organisation. Tentons d’entrer dans la matière à reculons. L’idée de faire une liste d’obstacles est venue bien tard, suite à de nombreuses discussions, ateliers, débats et conférences. VERS LES « COMMUNS DE LA CONNAISSANCE » Vers un droit de propriété sur les données en Europe ? Le Conseil National du Numérique a rendu, il y a quelques jours, un avis à propos d’une consultation lancée en janvier dernier par la Commission européenne sur la question de la « libre de circulation des données en Europe ». Cela fait un moment que la Commission veut lancer une initiative en faveur du « Free Flow of Data » – la « fluidification des données » – dans l’optique de créer de nouvelles opportunités économiques au sein du Marché unique.
L’avis du CNNum est particulièrement intéressant et en voici un résumé : Pour encourager la libre circulation des données, la Commission européenne a annoncé étudier un certain nombre de pistes, législatives ou non. Parmi celles-ci figure la création d’un droit de propriété sur les données non personnelles. Or la création de valeur se fait lorsque les données sont mises en contexte et croisées afin d’en tirer des informations nouvelles.
Le logiciel libre et ouvert est mort. Vivent les communs. "C’est dans la confusion entre ces deux notions, propriété commune et accès libre, que réside le drame de la tragédie des communs – un drame de la pensée. C’est également dans cette confusion que le succès de cette thèse trouve ses racines, dans la mesure où elle rejoint le prêt-à-penser néolibéral qui régnera sans partage sur les politiques de développement [à partir des années 1980]. " Robert Barbault et Jacques Weber, La vie, quelle entreprise !