Littérature numérique. Avec le numérique et internet, la littérature traverse depuis une trentaine d’années de profondes mutations, qui sont l’occasion d’un renouvellement des pratiques et des formes.
Après les premières expérimentations liées aux supports numériques dans les années 90, la littérature en ligne déploie aujourd’hui tout un paysage d’expériences passionnantes qui commencent à faire l’objet d’études universitaires. Littérature électronique Comme toutes les pratiques, professionnelles, sociales et artistiques, l’écriture doit aujourd’hui composer (au double sens du terme) avec les outils numériques. Avant même l’apparition d’Internet, l’utilisation des possibilités ludiques et créatrices des liens hypertextes est sans doute ce qui a d’abord séduit écrivains et théoriciens. La navigation hypertextuelle permet à chaque lecteur de suivre un parcours unique au sein du récit et de participer à l’écriture. Le texte, par ailleurs, n’est plus seulement lisible, mais il devient visible. Quelques jalons. ICILS 2018 : évaluation internationale des élèves de quatrième en littératie numérique et pensée informatique.
Les élèves de quatrième des collèges français occupent une position médiane en littératie numérique et en pensée informatique parmi les pays participants.
En littératie numérique, les différences de scores sont plus importantes à l’intérieur des pays qu’entre les pays.En France, comme dans la très grande majorité des pays participants, les filles sont plus performantes que les garçons en littératie numérique, alors que l’écart n’est pas significatif en pensée informatique. Dans les deux domaines évalués, les scores moyens sont plus élevés pour les élèves de milieux plus favorisés socialement ou disposant de plus de ressources culturelles à la maison, comme les livres. Enfin, les performances sont plus élevées lorsque le taux d’équipement numérique des familles est important. En France, cet impact est plus faible que pour la moyenne des pays. Auteurs : Marion Le Cam, Sébastien Pac, DEPP-B2 Qu'est-ce qu'une Note d'information ? R2-LMM. La multiplication de supports et des canaux de diffusion des messages depuis quelques décennies oblige à repenser l’idée même de la lecture et de l’écriture.
Aujourd’hui, les supports numériques deviennent l’outil de prédilection d’un nombre grandissant de lecteurs/scripteurs et orientent nécessairement leurs modes et conditions de lecture/production. Tous représentent désormais autant d’objets de recherche résolument multidisciplinaires et surtout fédérés autour de la notion fondamentale de littératie médiatique multimodale. Apprendre à écrire : peut-on remplacer papier et crayon par tablette et stylet ? Avec la généralisation des technologies numériques et l’utilisation massive des ordinateurs, la tentation est grande d’abandonner l’écriture à la main au profit du clavier.
Toutefois, les recherches menées en psychologie cognitive et en neurosciences cognitives montrent que l’écriture manuscrite est une ressource et un outil cognitif, qui facilite les apprentissages, contrairement au clavier. Ainsi, chez des élèves de maternelle, le geste d’écriture (ou geste graphomoteur) qui est progressivement associé, avec la pratique, à la réalisation du tracé d’une lettre donnée, devient un indice en mémoire, au même titre que la forme, le nom et le son de cette lettre. Il améliore sa reconnaissance en situation de lecture. Cet effet facilitateur de la graphomotricité n’a pu être retrouvé à ce jour avec le clavier car celui-ci n’exige qu’un seul et même geste, quelle que soit la lettre – soit un simple appuie sur une touche. Qualité et vitesse d’écriture Mais est-ce si évident ? Pilotage visuel.
À quand un plan de littératie numérique ? Avant de finalement donner le feu vert à l’application de traçage de contacts financée par le fédéral, le gouvernement du Québec justifiait son refus d’avoir recours à cette technologie notamment par le manque d’appui de la population.
Il suffisait toutefois de lire les commentaires sur Internet et d’en parler autour de soi pour comprendre que ce type d’application était bien plus incompris que mal-aimé. Difficulté à relativiser les risques, incompréhension des mécanismes de traçage, méconnaissance des technologies mobiles : la moyenne des ours n’était souvent pas outillée pour se faire une tête. Et on ne parle pas seulement ici des voix qui s’inquiètent des puces 5G qu’on voudrait nous inoculer avec les vaccins. On parle aussi de citoyens ordinaires, de politiciens, de médecins et de journalistes.
Le manque de compétences numériques nuit aux Québécois dans toutes les sphères de leur vie. Ce manque de compétences va cependant au-delà du risque de fraude.