Autant de traits qui caractérisent l'hypersensibilité, c'est-à-dire une capacité à "avoir des sensations très fortes".
"Il est possible que l’hypersensibilité vienne de l’environnement dans lequel on grandit". Quand certains milieux valorisent la sensibilité, d’autres s’en méfient. Ainsi, des "parents artistes, qui adorent la sensibilité, vont stimuler beaucoup leur enfant. Il y a aussi des familles qui vont exprimer leurs émotions de façon particulièrement caricaturale et qui vont induire une sensibilité supérieure à la moyenne".
Mais il se peut que des situations d’abandon ou de maltraitance durant l'enfance exacerbent la sensibilité de l'individu une fois adulte. On a pu aussi noter que les personnes précoces, à haut potentiel, sont hypersensibles." Saverio Tomasella
LE CARACTÈRE DES HYPERSENSIBLES
"Les hypersensibles ont une conscience particulière de la vie réelle, une intuition exacerbée, beaucoup d’enthousiasme, de spontanéité, de créativité, et parfois de la naïveté.
Méditation : un art de la sensibilité. De l’extérieur, méditer cela ressemble à réfléchir les yeux fermés.
De l’intérieur, c’est tout autre chose : c’est faire un grand usage du corps, de la sensorialité, de la sensibilité. Lorsqu’on médite, on arrête actions et distractions, pour se rendre présent, à soi et au monde, pour prendre pleinement conscience de ce qui se passe, en nous et autour de nous. On laisse filer les réflexions pour se tourner vers les sensations : souffle, corps, sons, odeurs, lumières... On ouvre grands les portes de la sensibilité, que l’on dépouille de ses défenses : les pensées, les explications, les rationalisations... On laisse parler la sensibilité nue. Certains hypersensibles ont parfois du mal avec cela : ils craignent d’ouvrir une boîte de Pandore, ils ont peur - les anxieux et les paniqueurs surtout - que le flot de leurs émotions et de leurs sensations ne les submerge. On ne médite pas pour se couper du monde, mais pour mieux se relier à lui.
Dans quel monde préférons-nous vivre ? Sensiblerie ou sensibilité ? La sensiblerie n’est pas la sensibilité.
Cette dernière comporte un jugement plus sûr des choses et la faculté de discerner et d’apprécier la richesse d’une image ou d’un son. La sensiblerie au contraire ne repose sur rien de sérieux ou de durable : éminemment émotionnelle, superficielle, passagère, sans assises pour fixer son choix, elle prétend fournir une réponse aux problèmes que pose l’existence, alors qu’en réalité elle ne leur apporte aucune solution réfléchie, raisonnée. La sensiblerie repose, à l’origine, sur un mensonge, ce que j’appellerai « le mensonge sensoriel ». Le « pacifisme de sensiblerie » est un pacifisme romantique, efféminé, inopérant, un pacifisme de facilité, qui a horreur de tout pacifisme scientifique, ses conclusions reposent sur l’apparence et non sur la réalité de la vie ; placé devant les conséquences logiques de ses théories, le pacifiste de sensiblerie se dérobe. La science moderne apporte un appoint de taille à la sensiblerie. Hypersensibilité (psychologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'hypersensibilité désigne une sensibilité plus haute que la moyenne, provisoirement ou durablement, voire « exagérée ou extrême »[1]. Les caractéristiques cliniques sont celles définies à l'origine par Elaine Aron et accessibles depuis son site[4], mais on trouve de multiples reprises, parfois sérieuses comme un test en français créé par Isabelle Taubes et Boris Cyrulnik[5], et parfois moins. En anglais, Elaine Aron propose un moyen mnémotechnique pour retenir les caractéristiques principales des hypersensibles DOES pour : La profondeur de traitement (Depth of processing).Plus suscité, plus mobilisé que les autres pour une même stimulation (Over aroused).Réactivité émotionnelle forte et empathie élevée (Emotional reactivity and high empathy)[6]Sensibilité aux stimuli subtils (Sensitivity to subtle stimuli).
Cette sensibilité serait associée à un mode de traitement des données sensorielles particulier[8]. Aider un enfant hypersensible à bien vivre sa sensibilité (et en faire une force) Saverio Tomasella est le spécialiste français de l’hypersensibilité.
Il a écrit un ouvrage dédié aux enfants hypersensibles dans lequel il propose des clés pour mieux les comprendre et les accompagner. Il a écrit un roman sorti cette semaine qui se veut un roman initiatique pour les parents d’enfants hypersensibles. Ce roman est suivi d’un petit récapitulatif à l’usage des parents dans lequel il est rappelé que l’hypersensibilité n’est pas une maladie et que tous les enfants sont hypersensibles jusqu’à sept ans au moins, même si l’hypersensibilité de certains enfants est plus manifeste ou plus prononcée.
Saverio Tomasella rappelle également les caractéristiques principale d’une sensibilité élevée : Observation, besoin de temps pour entrer en communication Les enfants hypersensibles observent les moindres détails de chaque situation, des personnes qui les entourent et réfléchissent beaucoup sur ces informations. Traitement en profondeur de l’information Empathie, générosité. Les 6 problèmes les plus courants des enfants hypersensibles (face aux personnes qui ne comprennent pas l'hypersensibilité) 1.La conscience des subtilités Tous les enfants hypersensibles ne remarquent pas les détails subtils (moindre petite odeur, micro changement de position d’un objet, modification d’une recette…).
Certains n’y semblent plutôt pas conscients parce qu’ils sont davantage préoccupés par leur monde intérieur. Ou alors c’est plutôt l’intensité qui les dérange : un bruit fort, une lumière vive, un plat épicé… Mais cette subtilité s’exprimera d’une manière ou d’une autre : alimentation, vêtements ou encore situations sociales (micro expressions faciales qui passent inaperçues pour d’autres personnes). Par exemple, un enfant hypersensible va immédiatement remarquer l’absence d’un objet qui devrait être à sa place ou qu’il y a un sac près de la porte comme si quelqu’un avait essayé de le cacher en vitesse. Il va alors faire des hypothèses et en déduire des conclusions qui peuvent être sources d’anxiété. 2.Le fait d’être facilement surstimulé ou surexcité 3.Des réactions intérieures profondes. La force des hypersensibles
Chopin, qui a su traduire dans ses Nocturnes toutes les subtilités d'une âme déchirée, était-il un malade dépressif?
Le poète Keats serait-il aujourd'hui diagnostiqué «personnalité évitante» dans nos services psychiatriques? La question se pose lorsqu'on découvre aujourd'hui le monde des hypersensibles tels qu'ils se décrivent et s'encouragent - notamment sur Internet - face à une société qui les comprend mal. Hypersensible, vous l'êtes peut-être. Si, depuis toujours, vous ne supportez ni le bruit ni l'agitation; si vous êtes très susceptible, prenant de plein fouet la moindre remarque désagréable, et si, quand vous entrez dans une pièce, vous «scannez» intérieurement les zones d'inconfort potentiel, tout laisse à penser que vous faites partie de ces 15% à 20% de la population mondiale qu'une psychologue américaine, Elaine Aron, a décrits et commencé à étudier dès le début des années 1990.
Besoin d'encouragements «Oui, je suis vraiment HS (hypersensible), écrit Iasseva. Hypersensibilité : comment identifier un hypersensible en 16 points. PSYCHOLOGIE - Vous avez l’impression d’être souvent dans l’analyse?
De beaucoup vous préoccuper de ce que ressentent les autres? Vous aimez les ambiances calmes, loin de l’agitation? Le succès de livres comme La force des discrets de Susan Cain a suscité un regain d’intérêt pour les personnalités introverties, mais Elaine N. Aron remarque que les hypersensibles sont encore considérés comme minoritaires. Ce qui n’est pas un défaut. Acuité sensorielle. Faire face. Troubles émotionnels. Mémoire traumatique. Troubles des conduites à l'enfance et à l'adolescence. Phobophobie. Fragilité. Tendresse. Méditation. Highly Sensitive Person. Pare-excitation. Trouble du spectre de l'autisme. Violence psychologique.
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