Place de la toile. Internet, convergence des médias, téléphonie : quelles conséquences sur l’information, la communication, les liens sociaux, et, finalement, l’organisation de notre vie ?
Les écrans nous sont désormais familiers, mais nous ne connaissons encore que les prémices des effets liés à leur domination. Place de la toile est une émission qui aborde les différents aspects de la "révolution" numérique, du côté des conséquences qu’elle induit sur l’information, les médias, la communication, les liens sociaux entre les individus, et finalement, l’organisation de notre vie. Elle fait un tour hebdomadaire des connaissances, s’attarde sur les principaux concepts liés à cette métamorphose, rencontre les acteurs, raconte les principaux événements, discute de l’économie, de la politique, et de la philosophie de cette révolution.
Chaque semaine vous retrouverez : - La « Lecture de la semaine », un point de vue provenant en général du monde anglo-saxon, prolixe en analyse numérique. Génériques et. Exploration d'internet et casseur de mythes publicitaires. Me and My Shadow. Selon Fleur Pellerin, le "travail gratuit des internautes n'est pas rémunéré"
Trop belle pour être développeuse Web, LinkedIn censure l'offre d'emploi. LinkedIn a retiré de son service des offres d'emploi de développeurs Web.
La raison ? L'une des candidates était jugée un peu trop séduisante pour être réellement développeuse. Or, elle l'était. Certains clichés ont la vie dure. Et tout porte à croire que le monde de la high-tech est tout sauf épargné par le phénomène. Ces offres d'emploi ont été illustrées aussi bien par une banque d'images que par des photos de développeuses Web effectivement employées par Toptal, parmi lesquelles Florencia Antara (cf illustration), dont le CV et les expériences professionnelles sont publiés ici. Le scandale est né au moment où LinkedIn a retiré purement et simplement l'annonce. . « Je vous ai contacté pour vous informer que nous avions rejeté les offres publiées sur le compte de Toptal suite aux nombreuses plaintes reçues de nos membres se plaignant de l'image de la femme que vous renvoyiez »
. « Nous avons pris des clichés professionnels » Où va l’économie numérique ? (2/3) : robotisation ou monopolisation. « C’est peut-être difficile à croire, mais avant la fin de ce siècle, 70 % des emplois d’aujourd’hui sera remplacé par l’automatisation.
Oui, cher lecteur, même votre travail vous sera enlevé par des machines. En d’autres termes, votre remplacement par un robot n’est qu’une question de temps », affirme Kevin Kelly (@kevin2kelly) dans un passionnant article pour Wired intitulé : « meilleurs que les humains : pourquoi les robots vont (et doivent) prendre votre job ». Votre remplacement par un robot n’est qu’une question de temps ! Ce bouleversement est induit par une deuxième vague dans l’automatisation, estime Kevin Kelly : une vague centrée sur la cognition artificielle, les capteurs bon marché, l’apprentissage automatique et l’intelligence distribuée.
Et cette automatisation profonde va toucher tous les emplois, du travail manuel au travail intellectuel. Après avoir remplacé les travailleurs à la chaîne, les robots vont remplacer les travailleurs dans les entrepôts. 1. Hubert Guillaud.
#Lift12 : Notre surcharge informationnelle en perspective. Une passionnante lecture de Xavier de la Porte nous a récemment présenté Anaïs Saint-Jude (@anaisaintjude), fondatrice et responsable du programme BiblioTech de la bibliothèque de Stanford.
Elle était sur la scène de Lift 2012 pour mettre en perspective la question de la surcharge informationnelle, l’un des maux qu’on attribue aux nouvelles technologies. Mais est-ce si sûr ? Anaïs Saint-Jude, dans sa présentation intitulée de Gutenberg à Zuckerberg, a commencé par faire référence à L’homme sans qualité de l’écrivain autrichien Robert Musil. Cet épais roman qui se déroule en 1913, au crépuscule de l’empire austro-hongrois, montre comment l’individu passe sa vie dans ses propres sensations, pensées, perceptions. Dans l’un des chapitres du livre, le général Stumm visite l’ancienne bibliothèque impériale d’Autriche et est confronté à un ordre dont l’infinité dépasse ses capacités d’entendement. Image : Anaïs Saint-Jude sur la scène de Lift, photographiée par Ivo Näpflin pour LiftConference.