Association Méditation Enseignement. 201709. Est-ce que les circonstances de vie dans l’adolescence prédisent la capacité de résilience des individus ? Lien court vers cet article : La résilience désigne en psychologie la capacité d’un individu à faire face à un événement générateur de stress, comme un divorce, un licenciement ou un accident.
Un individu résilient sera mieux armé pour naviguer dans un environnement économique et social incertain et fluctuant, générateur de ruptures, marqué par la nécessité de « rebondir » plusieurs fois au cours de sa vie professionnelle ou affective. Il est donc important de connaître les facteurs qui peuvent déterminer la capacité de résilience des individus. Si la résilience est une compétence qui se forme durant l’enfance et l’adolescence, en relation avec le milieu social, familial et l’école, alors elle pourrait être l’objet de politiques publiques visant à corriger les inégalités de résilience entre enfants. L'émotion au coeur de l'esprit. L'empathie des enseignants améliorerait la motivation et les compétences des élèves (étude finlandaise) - Recherches et publications.
L'empathie des enseignants améliorerait la motivation et les compétences des élèves (étude finlandaise) Les bons résultats de la Finlande au programme PISA sont-ils liés aux interactions entre les enseignants et les élèves ?
Une étude de longue haleine menée par trois universités finlandaises explore actuellement cette question, rapporte l'une d'entre elles (l'université de l'Est de la Finlande), le 2 novembre sur son site. Depuis 2006 et jusqu'en 2016, les chercheurs suivent les parcours de plusieurs milliers d'enfants, l'évolution de leur motivation et de leurs compétences en lecture, écriture et arithmétique, ainsi que les coopérations entre les parents et les enseignants. Ils tentent notamment de définir les mécanismes qui conduisent un enfant à avoir confiance en ses capacités et à se fixer des objectifs.
Empathie de l'enseignant : davantage d'impact sur les résultats scolaires que la taille des classes. Comment enseigner le découragement en 5 minutes. Je suis tombé sur une vidéo très intéressante qui tourne pas mal sur les réseaux sociaux ces derniers jours.
On y voit Charisse Nixon, prof de psychologie à la Penn State Behrend (Pennsylvanie), proposer un exercice très simple à ses étudiants. Chacun d’eux reçoit une feuille sur laquelle figurent trois mots et doit trouver une anagramme pour chaque mot. Dès qu’ils ont trouvé la première anagramme, les élèves doivent lever la main. Très rapidement, la moitié de la classe trouve, lève la main, laissant l’autre moitié perplexe. La prof demande de passer au deuxième mot, là aussi la moitié de la classe trouve très vite et lève la main, pendant que l’autre moitié est de plus en plus dépitée.
La suite, je vous laisse la découvrir ici (la vidéo n'est pas très longue). Tout l’intérêt de cette petite expérience réside dans le fait que le troisième mot est le même pour tout le monde. . - Je me suis senti stupide. - J’avais envie de partir. - Je me sentais encore plus confuse. - Frustrée… Nonviolent Communication Europe. "Les paroles humiliantes peuvent détruire des neurones chez les enfants" - L'Express Styles.
Pourquoi les nouvelles connaissances sur le cerveau devraient-elles changer la manière d'éduquer notre progéniture?
Les chercheurs du XXIe siècle nous disent ce qui favorise le bon développement de l'enfant: une relation bienveillante, empathique, soutenante. Car cette attitude permet à son cerveau, très fragile, d'évoluer de façon optimale. Les liens affectifs influencent à la fois les capacités de mémoire, d'apprentissage, de réflexion, mais aussi les capacités relationnelles, les émotions, les sentiments. Ils modifient la sécrétion de molécules cérébrales, le développement des neurones. Ils modifient également la régulation du stress, et même la faculté d'agir de certains gènes. En quoi est-ce une révolution? La grande majorité des parents ont été élevés avec des menaces, sommés d'obéir sous la pression du fameux "Je compte jusqu'à trois: un, deux...
" Pourtant, ces parents ont grandi à l'époque Dolto... Ils doivent s'entourer d'un cercle amical et familial lui-même bienveillant. Les neurosciences et le développement de l'enfant. Sans titre. Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée.
Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Combien d’enfants et d’adultes préfèrent ne pas faire plutôt que de mal faire ? Rendre l’erreur constructive et même heureuse est un réel défi. Nous fuyons l’erreur, trop souvent synonyme d’échec car c’est trop douloureux d’en assumer la responsabilité. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité.
Et si évaluer, c’était donner de la valeur ?