sans titre
Il est interdit de se tromper Même si cette règle n’est pas explicite, nous l’avons tous intégrée. Nous savons qu’il est préférable d’éviter le mot « faute » qui est chargé de culpabilité alors que l’erreur se corrige et permet l’apprentissage, mais malgré cette prise de conscience, nous n’avons toujours pas le droit à l’erreur. Face à la douleur de l’erreur, « c’est pas moi, c’est les autres » Notre culture est aussi celle de la culpabilité. Et si évaluer, c’était donner de la valeur ? Dès la maternelle, des bonhommes pas contents ou contents viennent souvent évaluer les productions des touts petits. Le point rouge et la remarque « ton tracé manque beaucoup de précision et d’assurance » ne sont pas accusateurs mais l’enfant risque de se sentir frustré, angoissé, surtout s’il a mis toute son énergie pour s’appliquer et faire plaisir à sa maîtresse. La boutique de Jack Koch L’impuissance acquise Ne pas réussir c’est mal et ça fait mal. L’effet miroir du sentiment d’incompétence Commentaires
La méditation active, ou auto-hypnose - Le voyage de l'hypnose
Voici un grand mot qui revêt sa part de mysticisme et qui semble réservé aux yogis professionnels qui vivent loin de nos rythmes de vie modernes. Or rien n'est plus faux : la méditation est très simple, et tellement adaptée pour résister à cette pression extérieure constante. S'asseoir, fermer les yeux, respirer, se calmer, être soi-même. Puis travailler sur nous avec l'énergie, la lumière, l'amour. Il y a bien sûr une infinité de choses que l'on peut faire en méditation. Certaines écoles, dont le taoïsme chinois, le zen japonais, ou notre contemporain Eckart Tollé, prônent le vide : ne penser à rien, juste être, dans le présent, et faire abstraction de tout le reste. Une autre approche consiste à "discipliner le flux du mental" et à l'orienter vers des pensées constructives pour nous et/ou pour le monde. Excellente idée !
L'empathie, enracinée dans notre humanité et notre biologie, une solution aux crises ?
Ancrée dans notre biologie, très ancienne dans notre évolution, l’empathie est profondément enracinée dans notre humanité qu’elle contribue à faire grandir. Source de développement des civilisations humaines pour certains, elle n’est pourtant pas l’apanage de notre espèce puisqu’elle est partagée, sur certains aspects, par les autres mammifères. Du grec « pathos », souffrance, l’empathie est la faculté d’une personne à ressentir et comprendre l’état émotionnel d’une autre personne ou d’un groupe. L’empathie active la résonance émotionnelle d’une personne avec les pensées, sentiments et intentions d’une autre, tout en maintenant la conscience cognitive que la sensation ressentie est générée par l’état d’autrui. Elle permet ainsi d’activer la réponse affective appropriée. Il faut comprendre que l’idée même d’empathie comme phénomène non seulement naturel, inné, mais encore facteur de survie, de sélection et d’évolution est proprement révolutionnaire dans la pensée collective. J.M. J. M.
Quand l’école rend malade : la phobie scolaire vécue de l’intérieur
C'est la rentrée ! Les vacances de la Toussaint sont finies. Deux semaines passées si vite & un zébrillon qui a du reprendre ce matin le chemin du collège, non sans mal Je pressentais que la veille de la reprise, & la reprise elle-même ne seraient pas simples... Par hasard (si tant est qu'il existe...), hier soir nous regardions le JT de France 2 lorsqu'un reportage tourné dans le service de pédopsychiatrie de l'hôpital neurologique de Lyon dirigé par le Dr Olivier Revol fut lancé. Depuis son entrée en sixième, il y a un an, Mathéo souffre de phobie scolaire. L'occasion pour le zebrounet de se rendre compte que d'autres enfants & jeunes vivaient eux aussi les mêmes angoisses, dont une jeune fille prénommée Elisa - surdouée elle aussi - vraiment très touchante dans ce sujet & exprimant avec beaucoup de profondeur les sensations provoquées par cette peur panique de l'école. Car il s'agit bien d'une incommensurable peur, qui submerge, qui envahit tout notre être. Qui sont ces enfants ?
Évaluer sans décourager
par Roch Chouinard Département de psychopédagogie et d'andragogie, Université de Montréal, Centre de recherche et d'intervention sur la réussite scolaire (CRIRES) Conférence donnée sur invitation dans le cadre des sessions de formation liées à la réforme en éducation, offertes aux personnes-ressources, Ministère de l'Éducation, Québec, les 18 et 19 mars 2002. La majorité des enfants arrivent à l'école primaire avec l'intention d'apprendre. Figure 1 En fait, les enfants se rendent rapidement compte que l'école n'est pas seulement un lieu pour apprendre, que c'est aussi un endroit où l'on est évalué. Les recherches sur le sujet ont montré que la poursuite de buts d'évitement pousse l'élève à adopter certains comportements caractéristiques ayant pour fonction de minimiser l'effet négatif de l'échec sur l'estime se soi (Harter, 1992, Schunk, 1996). L'apparition de ces attitudes et de ces comportements est la conséquence d'un processus de détérioration graduel de la motivation à apprendre.
Sois bien, et tais-toi - Le Temps
Un beau matin, Carl Cederström allume tranquillement sa cigarette en attendant le bus. Assise sur un banc voisin, son petit chien tenu en laisse, une dame l’apostrophe en lui reprochant d’intoxiquer son animal de compagnie avec sa fumée. Pour le chercheur suédois, enseignant à la Stockholm Business School et spécialisé dans l’étude du contrôle social et de la souffrance au travail, c’en est trop. Avec son confrère André Spicer, professeur à la prestigieuse Cass Business School, à Londres, il s’interroge alors sur ce qu’il estime être un «culte du bien-être» (wellness). Injonction morale L’ouvrage part d’un constat quelque peu commun: notre société a érigé la santé au rang de valeur primordiale. Lire aussi: Course à pied: la juste dose pour la santé Si, en soi, être en forme et bien dans son corps est un objectif louable, les deux auteurs montrent que la tendance a dégénéré en une forme d’injonction morale dont il devient très difficile de se libérer. Merci patron Surveiller et punir
Les meilleurs profs sont-ils ceux que l’on aime ?
Pour le psychiatre Boris Cyrulnik, les enseignants ont un fort "impact affectif" sur leurs élèves. Il est vrai que les cours de nos profs préférés nous semblent souvent plus intéressants ! Beaucoup de gens ont croisé, durant leur scolarité, un enseignant marquant, dont ils se souviennent encore aujourd’hui. Pour le psychiatre Boris Cyrulnik, il est certain que les professeurs ont un « impact affectif » très fort sur leurs élèves. Une influence dont ils n’ont souvent pas conscience. « Certains instituteurs, professeurs de collège et de lycées, vont rassurer et réconforter les enfants par leur façon d’être, leur manière de parler, leur attention à reprendre autrement une explication mal comprise… Généralement, ils ne s’en rendent pas compte, explique-t-il. Un encouragement, une appréciation de leur part qui seraient perçus comme des banalités par des adultes, auront chez un gamin en recherche de sécurisation, une valeur inestimable.
Chiffres Clés - Harcèlement scolaire - Francetv.fr
Dans le dernier chapitre du documentaire "Souffre-douleurs: ils se manifestent", Jacky, 19 ans dit « En France, on est très en retard dans la lutte contre le harcèlement. La première campagne date de 2011 alors que certains pays comme le Canada, la Finlande, l’Angleterre ont un programme depuis 20 ou 30 ans ». Effectivement, c’est en 1983, en Norvège, que fut lancée la première campagne de prévention à l’initiative de Dan Olweus. Dès 1994, en Grande-Bretagne, un « pack anti-bullying » (anti harcèlement scolaire) est distribué gratuitement aux écoles. Intitulé « Don’t suffer in silence - Ne souffre pas en silence - », il est composé d’un guide théorique et d’une série de vidéos illustrant différentes situations de harcèlement. En Finlande, ce sont deux « school shootings » (massacres de masse dans des écoles) en 2007 et 2008, commis par des jeunes gens harcelés, qui ont poussé le gouvernement a réagir.