Se croire meilleur ou moins bon qu’on ne l’est a-t-il un impact sur la réussite de l’élève? Si l’on interroge des personnes sur l’appréciation de leurs compétences en comparaison de celles des autres, on observe une tendance à se juger, à se croire supérieur à autrui.
Comme l’ont montré Mezulis, Abramson, Hyde, et Hankin, (2004), même si cette tendance semble moins prégnante chez les Asiatiques que chez les Américains ou les Européens, elle est universelle. En fait, cette vision positive de soi est considérée par certains comme une marque distinctive du bien-être psychologique d’une personne. Les élèves n’y font pas exception et manifestent généralement un optimisme certain dans l’appréciation de leurs compétences. Or, leur bel optimisme constitue-t-il véritablement un atout en ce qui concerne leur motivation?
Ne vaudrait-il pas mieux pour eux qu’ils sous-estiment leurs compétences, s’assurant ainsi de bien travailler et de réaliser les efforts nécessaires pour réussir? Shutterstock/stockfour. Aimer / détester une matière : Une approche inédite du décrochage scolaire. Dans le dernier opus qu’il coordonne, Yves Reuter propose à la fois, une approche complètement nouvelle s'appuyant sur la spécificité des enseignements disciplinaires et une manière de relire et de relier les principes pédagogiques permettant de prévenir le décrochage scolaire.
Yves Reuter est professeur de didactique du français à l'Université Charles de Gaulle - Lille 3. Fondateur et ancien directeur de l'équipe de recherche THEODILE (équipe francophone qui fut la plus importante en didactique de français et en didactique des disciplines). Comment définissez-vous un vécu disciplinaire d’un élève ? Je dirais qu’il s’agit des sentiments, émotions... que les élèves déclarent vivre en relation avec telle discipline ou tel ensemble de contenus. Mais en fait il me semble préférable de parler de vécus, au pluriel, qui peuvent être différents selon les matières. Décrochage : Le défi réussi du ministère. Il y aura toujours trop de décrocheurs.
A preuve le fait que la ministre veut étendre la scolarité à 18 ans. Mais le ministère publie des chiffres qui montrent une réelle décrue en quelques années. Si le nombre de décrocheurs n'a pas été divisé par deux comme l'avait promis F Hollande, on s'en rapproche... Une nette décrue Objectif 80 000 : c'est ce que la ministre a fixé pour l'année 2017. Incontestablement c'est un succès. Droit au redoublement et prime Comment a-t-on fait ? Depuis 2015 le ministère a engagé de nouvelles mesures qui ont réussi à donner un nouveau cap au décrochage. Il y a eu aussi le droit au retour en formation avec le lancement de la plateforme Reviens te former par l'Onisep. Le ministère se garde bien de le rappeler dans son dossier de presse car la mesure n'est pas consensuelle. 2016 L’activité des enseignants face au décrochage scolaire : Quelles difficultés et quelles mises en œuvre professionnelles ?
Décrochage : Des élèves à risque pour les enseignants. Lutter contre le décrochage scolaire st devenu une priorité régulièrement rappelée par l'institution scolaire.
Mais quel est son prix ? C'est cette question que soulève Françoise Bruno dans un article de la revue Questions vives totalement consacré au décrochage. "La prise en charge des élèves à risque de décrochage peut constituer une entrave à l’organisation par l’enseignant d’un milieu de travail pour les élèves", relève -t-elle, "entraînant un conflit entre préoccupations et occupations... Une des principales caractéristiques des élèves pointés comme à risque de décrochage scolaire est que leur intégration dans le groupe de pairs est difficile, sur le plan des apprentissages comme sur celui des relations sociales. Data Center / Data Center Overview. Respel : détail de la ressource. École et comportement.
L'évaluation par compétences : Une solution pour lutter contre les inégalités sociales à l'école ? "On livre des pistes intéressantes.
Je suis convaincu qu'il faut sortir du système de notation dont on connait les biais". Pour Pascal Huguet, directeur de recherches au CNRS - Sciences cognitives), qui a livré de premiers résultats d'une enquête menée dans l'académie d'Orléans Tours, il n'y a pas de doute : l'évaluation par compétences doit s'imposer pour faire reculer les inégalités sociales à l'école. Interrogé par le Café pédagogique, il partage les conclusions de ses travaux qui continuent à poser des questions. Difficile de parler d'une étude qui n'est ni publiée ni même rédigée. Pour en savoir plus force est de se tourner vers son directeur, Pascal Huguet, directeur de recherche au Laboratoire de Psychologie Cognitive (LPC) à l'Université de Provence. Le protocole L'enquête a touché 2600 élèves de l'académie d'Orléans - Tours , 1500 suivant une évaluation par compétences et 1100 constituant un groupe témoin ayant les mêmes caractéristiques sociales, selon P Huguet.
65 septembre 2011. Ce qui soutient les élèves. Quand des élèves accueillis dans un établissement ou un dispositif scolaire, réussissent, qu'est-ce qui leur permet de réussir ?
Peut-on, au-delà de la seule évocation des qualités propres de l'élève ou de ses dispositions à l'apprentissage, comprendre ce qui les a soutenus dans leur parcours ? Ou, pour le dire autrement, comment les soutiens qui leur ont été offerts ont été utilisés, mobilisés, par les élèves ? Si la « réussite » à l’école est évidemment polysémique (un état ou un processus ? Réussite scolaire ou réussite « éducative » mesurée par la confiance en soi ?)
, l’étude cherche à catégoriser les différents registres de soutien qui y contribuent, en acceptant l’idée que ce qui est utile à certains ne le sera pas pour tous. D’abord, la question du « travail personnel » est incontournable : comment le susciter, le nourrir, et susciter chez les élèves «décrochés» l’idée qu’il est un substrat essentiel à l’apprentissage ? Télécharger le rapport (100 Pages)