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Le blocage des articles de presse sur Facebook : quels enjeux et quelles conséquences ? Les controverses suscitées par les publications sur les réseaux sociaux n’en finissent pas de défrayer la chronique.

Le blocage des articles de presse sur Facebook : quels enjeux et quelles conséquences ?

Le vieux débat tournant autour des droits d’auteur, des diffusions et du statut des réseaux sociaux ressemble à une hydre aux têtes protéiformes. Cette semaine, le rebond vient d’Australie où les législateurs viennent de finaliser un ensemble de règles – connues sous le nom de News Media Bargai-ning Code – en gestation depuis avril 2020. Aux termes de ces dispositions, Google et Facebook seraient astreints à payer aux journaux locaux une somme qui reste à définir chaque fois que des contenus leur appartenant seraient publiés sur les plates-formes numériques de ces deux sociétés. Les rapports que les grandes plates-formes entretiennent avec les éditeurs d’information sont notoirement sous tension, les premiers refusant de rétribuer les seconds pour leur production alors même que celle-ci est largement reprise sur leurs pages d’actualités. Pourquoi ce projet de loi. Comment Facebook veut rentabiliser WhatsApp en changeant sa politique de données personnelles.

WhatsApp est bien connu des familles pour garder le contact, des ados pour discuter en jouant en ligne sans épuiser leur forfait téléphonique, des collègues pour communiquer de façon sécurisée et des citoyens français, indiens ou brésiliens pour échanger facilement des photos ou des vidéos.

Comment Facebook veut rentabiliser WhatsApp en changeant sa politique de données personnelles

Mais, depuis l’annonce, le 6 janvier, de sa nouvelle politique de données personnelles, la messagerie est pointée du doigt pour un aspect moins souvent mis en avant : son lien avec Facebook et ses efforts pour rentabiliser la plate-forme. Covid-19 et IA : Facebook très actif. Facebook : données c’est donner. L’écriture de cet article a nécessité quelques vérifications préalables sur Facebook.

Facebook : données c’est donner

Rien de bien sorcier : on a jeté un œil aux conditions d’utilisation du site -- c’était l’histoire de cinq minutes. Ironiquement, en ce laps de temps, le réseau social tout bleu a eu l’occasion de rassembler beaucoup plus d’informations sur nous que nous sur lui... Il sait par exemple qu’on a utilisé un PC tournant sous Windows Seven, connecté à Internet via le navigateur Firefox avec l’adresse IP 82.138.108.81, et que cette machine est sans doute celle d’une entreprise car elle a déjà été utilisée par une dizaine d’autres membres de Facebook, dont une majorité indique travailler ou avoir travaillé à Libération.

Il sait également que ce même jour, on a lu trois articles sur Techcrunch.com, un sur l’Express et un dernier sur Numerama, site également fréquenté et apprécié par l’une des personnes ayant utilisé le PC précité. Pfiou ! Des techniques de Sioux. Facebook se vante auprès d’annonceurs d’être capable de détecter les adolescents vulnérables. La direction du réseau social reconnaît l’existence d’un travail de recherche sur l’état émotionnel de ses jeunes utilisateurs, mais jure que cela ne sert pas aux publicités ciblées.

Facebook se vante auprès d’annonceurs d’être capable de détecter les adolescents vulnérables

Facebook a-t-il tenté de séduire des annonceurs en leur expliquant qu’il pouvait, en temps réel, identifier les adolescents se sentant « vulnérables », « inutiles » et « ayant besoin de regagner confiance en eux » ? C’est en tout cas ce qu’affirme dans un article publié lundi 1er mai le journal The Australian, qui a eu accès à un document interne récent de 23 pages destiné à être présenté à une grande banque australienne. Ce document explique, selon The Australian, qui ne l’a pas publié, que Facebook est capable de détecter des changements d’humeur chez ses jeunes utilisateurs, dès 14 ans, grâce aux textes, photos et autres données qu’ils publient : s’ils se sentent « nerveux », « bouleversés », « stupides », ou s’ils expriment des émotions laissant penser qu’ils chercheraient à « vaincre leurs peurs ». Comment Facebook vous espionne, même si vous n'êtes pas inscrit.

Depuis le 30 janvier 2015, une nouvelle politique d’utilisation des données est en vigueur sur Facebook.

Comment Facebook vous espionne, même si vous n'êtes pas inscrit

Les règles sont rassemblées au sein d’une belle page, bien organisée et bien illustrée. Mais derrière cette clarté de façade se cachent des éléments intrusifs dont notre vie privée se serait bien passée. Si le modèle économique de Facebook est basé sur une connaissance approfondie des habitudes des inscrits, et on oublie parfois que Facebook nous espionne même en dehors du réseau social. Envoyé spécial. Facebook, l'envers du réseau - 12 avril 2018 (France 2) Facebook teste les « j’aime » cachés sur sa plate-forme. A compter de vendredi 27 septembre, certains utilisateurs de Facebook ne verront plus les nombres de « j’aime » (ou « likes »), de réactions et de vues de vidéo sous les posts des personnes qu’ils suivent.

Facebook teste les « j’aime » cachés sur sa plate-forme

Le réseau social vient de lancer un test à ce sujet en Australie, apprend-on sur le site du Guardian. Dans ce changement de configuration où ces statistiques deviendront privées, seuls les auteurs des posts pourront voir les performances de popularité. Une modification en vue d’améliorer la qualité des échanges sur le réseau social, cible de nombreuses critiques notamment de professionnels de la santé mentale, qui estiment que ce système entraîne une comparaison sociale malsaine chez les utilisateurs.