Le MYVLF, un festival du livre virtuel. Les 22 et 23 juin prochains aura lieu un festival du livre pas comme les autres : le My Virtual Literary Festival (MYVLF).
Sa particularité ? Il est entièrement virtuel. L’idée a germé dans l’esprit de trois auteurs autoédités qui vivent sur l’île de Jersey : Deborah Carr, Kelly Clayton et Gwyn GB. Ils ont constaté qu’il était parfois difficile de demander à des lecteurs de se déplacer et de payer pour participer à des événements autour du livre.
Avec Scribd, voit-on enfin venir le “Netflix du livre” ? (c’est très probable) – EPubNerd. Depuis 2007, Scribd est une plateforme américaine de consultation de documents en ligne : chacun pouvait y déposer des fichiers pdf pour les partager avec d’autres utilisateurs.
Rencontre avec des lecteurs numériques. | Les acteurs du livre numérique 2/6 | Nous évoquions déjà dans un précédent article les principales caractéristiques du lecteur numérique à l’échelle mondiale : généralement jeune, diplômé et résidant dans des zones urbaines, il envisage de plus en plus la lecture à travers un prisme social, en interaction avec ses pairs.
Dans le cadre d’une série d’articles sur les différents acteurs de la chaîne du livre numérique, Lettres Numériques se penche aujourd’hui sur le lecteur numérique francophone, l’analyse de ses pratiques de lecture et les raisons qui l’ont poussé à se tourner vers le format digital. Sans nulle prétention scientifique, nous avons surtout cherché à travers quatre entretiens à mieux comprendre quelques-uns de ces nouveaux lecteurs : femmes ou hommes, jeunes ou moins jeunes, ils nous expliquent leur rencontre avec la lecture numérique et les rapports qu’ils entretiennent avec l’ebook.
Bleuorange7.nt2.ca. Laurence Miens : Vers une lecture numérique du texte littéraire ? L’analyse d’un texte littéraire est une activité habituelle du français au collège et au lycée.
Peut-on transformer les modalités de travail pour favoriser une relation authentique et formatrice de l’élève à la littérature ? Comment le numérique peut-il aider à mettre en œuvre une nouvelle didactique du texte ? Professeure de lettres à Pouilly-sur-Loire dans la Nièvre, Laurence Miens tente des expériences en la matière.
Ses 5èmes mènent en salle informatique une activité de lecture d’un extrait d’un roman de chevalerie : ils sont invités à annoter le texte, à enrichir leur lecture par la consultation de ressources en ligne, à construire pas à pas leur interprétation. Le livre numérique a-t-il encore un avenir? Vous vous souvenez de cette grande fable du progrès?
La France pays du livre papier, allait connaître une mutation profonde et une croissance à deux chiffres dans le secteur du livre numérique. C’était il y a cinq ans, il y a un siècle, il y a une éternité… Nous étions en 2012, avec la progression du marché des tablettes, liseuses, et autres smartphones à écrans larges, la France allait enfin prendre le train du livre numérique. Une locomotive de la modernité lancée bien avant aux Etats-Unis et en Grande Bretagne. L'Apprimerie : “aller plus loin” en couplant livre papier et ebook interactif.
L’Apprimerie est, à l’origine, spécialisé dans la conception et la fabrication de livre interactif.
Pour quelles raisons passez-vous au livre papier ? Julie Guilleminot : Dès l’origine de L’Apprimerie, nous souhaitions garder le lien entre le papier et le numérique. Nous l’avons d’abord imaginé sous l’angle de la diffusion, avec la création des Cartes à lire, qui permettent d’offrir des livres numériques interactifs par l’intermédiaire d’un objet papeterie. Littérature jeunesse et numérique. Dossier réalisé pour Savoirs CDI par le CRDP de l'académie de Nice.
Les auteurs et les éditeurs explorent les liens entre littérature jeunesse et supports nomades (tablettes, liseuses, smartphone…), notamment pour la littérature destinée aux plus jeunes (moins de 10 ans) [1]. Cela donne lieu à différents formats de lecture : livres homothétiques, sites compagnons permettant de prolonger l'univers de lecture, livres ou appli-livres animés ou enrichis, jeux vidéos… Pour les plus grands en revanche (fin de l'école primaire et collège), le paysage, bien qu'en constante évolution, est encore peu fourni.
Qui veut la peau du livre numérique ? - Tech. L’ebook va mourir !
Mais si, vous l’avez lu un peu partout dans la presse il y a quelques semaines. Les études le prouvent : le marché du livre numérique serait au point mort quand le livre papier reviendrait en force. Pour certains, l’affaire est pliée, le bon vieux bouquin a gagné et la technologie a perdu. Enfin ça, c’est ce que certains aimeraient croire. Sans doute un peu parce que ça les arrange.
En septembre dernier, l’association des éditeurs américains balançait une étude incendiaire pour l’e-book. Les métiers du livre face au numérique. Pour sa 3e édition, la Biennale du numérique, organisée par l'Enssib, était consacrée aux transformations que le numérique fait subir aux métiers et à l'organisation du travail des différents acteurs de la chaîne du livre 1.
Le succès était plus que jamais au rendez-vous avec une salle comble de 180 participants, convaincus que c'est bien du débat interprofessionnel que naîtra la nécessaire définition des adaptations à mettre en oeuvre pour répondre aux enjeux posés par le numérique dans nos métiers. L'intérêt d'associer des chercheurs à cette réflexion a été souligné. Or, la prise en compte du numérique dans les politiques publiques du ministère s'est faite en plusieurs étapes : des premières campagnes de numérisation ciblée dans les années 1990, aux dispositifs de soutien à la numérisation de masse au milieu des années 2000, avec un objectif d'autonomie stratégique pour relever le défi lancé par Google Books.
Des librairies de plus en plus connectées La désintermédiation en question. SensCritique et Babelio : comment la lecture sociale évolue-t-elle. Qu'est-ce que la lecture sociale. Hier « lecture 2.0 », aujourd’hui « lecture sociale » (et ses variantes : « livre 2.0 », « livre social », etc.) : la « lecture sociale » semble suivre les évolutions sémantiques du « web 2.0 », devenu « web social ».
Trop chargées idéologiquement, trop flottantes, ces expressions doivent néanmoins être prises au sérieux. Elles sont en effet au croisement de mondes sociaux (monde des institutions, monde des entreprises, etc.) qui parviennent à se réunir et à se comprendre, malgré les différences qu’ils attachent aux significations de ces expressions. Si le chercheur doit se montrer critique face à leur mobilisation, qui peut être le signe d’une pénétration de discours d’accompagnement, il peut aussi y trouver un ressort méthodologique. C’est ainsi moins à la définition de ces expressions que l’on s’attachera qu’aux discours qui les légitiment, qu’aux lieux où ils s’épanouissent et aux acteurs qui les crédibilisent. La recommandation est à ce titre exemplaire. . [4] . [12]. Les métiers du livre face au numérique. Aujourd’hui, « le numérique modifie tous les aspects de la chaîne de l’imprimé et remet en perspective le métier de tous ceux qui y travaillent (…).
Tous ces acteurs sont fidèles au livre physique mais doivent dorénavant diversifier leurs rôles et leurs offres »[1]. De fait, les bibliothécaires font face à un bouleversement des écosystèmes documentaires qui voient notamment émerger des bibliothèques « numériques » et de nouvelles pratiques quotidiennes (écrire un blog, gérer sa page Facebook, son fil Twitter…). Les libraires sont quant à eux confrontés à de multiples missions nouvelles (gestion d’une communauté virtuelle, formats multiples, mise en concurrence renforcée…) et à la reconfiguration de leurs modèles économiques. Enfin, l’autoédition et l’édition (numérique) indépendante s’imposent de plus en plus sur le web, les « nouvelles écritures » changent simultanément la pratique de l’écriture et le statut d’auteur (via des phénomènes de « co-création »).
Le livre, partagé entre papier et numérique. Le livre numérique multiplie les possibilités d’innovations en matière de consommation : « achat à l’unité, abonnement à des sites, à des collections ou selon des thématiques, lecture seule, offre multiformat avec téléchargement, offre limitée au format de l’appareil, location, acquisition d’extraits (…), achat pérenne ou simplement lié à un nombre limité de téléchargements, streaming (…), financement par la publicité ou par un tiers ». Au-delà de ces modes de consommation aussi nombreux que variés, le numérique rend également possible le piratage, qui se porte surtout vers les best-sellers, la littérature de genre (SF, fantastique, fantasy), les livres pratiques et de sciences et techniques. Dans ce contexte, quelles sont les stratégies adoptées dans le secteur de l’édition pour proposer une offre numérique ? [6], grâce auxquels des internautes peuvent s’associer pour financer divers projets.