L'histoire par l'image. Contexte historique L’action de l’assistance publique La France de la fin du XIXe siècle est marquée par une grande fragilité de la petite enfance, une mortalité très élevée, des maladies, des épidémies et des malformations qui vont de pair avec des pratiques aux vertus censément prophylactiques.
L'enfance maltraitée. Contexte historique Comme Hector Malot, Eugène Sue ou Alphonse Daudet, Victor Hugo s’est beaucoup préoccupé, dans ses romans qui se fondent souvent sur des faits-divers relatés dans la presse, des enfants malheureux et de leur exploitation par des ravisseurs ou des nourrices sans scrupules.
Mais Cosette, contrairement à Gavroche ou à L’Homme qui rit, n’est pas qu’une description littéraire. Elle a, depuis plus d’un siècle, les traits du personnage dessiné par Émile-Antoine Bayard, artiste qui illustra de nombreuses publications de Louis Hachette, notamment celles de la Bibliothèque rose. La gravure est, en effet, continuellement reproduite, à l’identique ou détourée comme sur l’affiche réalisée pour la mise en scène théâtrale des Misérables — par Robert Hossein — où le buste de Cosette est imprimé sur fond de drapeau tricolore.
Analyse des images Interprétation Bibliographie Pour citer cet article. Le travail des femmes et des enfants au XIX<sup>e</sup> siècle. Les métiers de rue des enfants pauvres. Contexte historique La loi du 22 mars 1841 réglementant le travail juvénile ne concerne que les établissements employant plus de vingt salariés.
De fait, au moins jusqu’à la loi Jules Ferry du 28 mars 1882 sur l’obligation scolaire, des garçons et des filles de moins de dix ans continuent d’être engagés, pour des salaires de misère, par des artisans, commerçants et marchands de quatre saisons. Habillés de guenilles, le visage couvert de suie, encombrés de paniers ou de hottes trop lourds pour eux, ces malheureux sont bien visibles et attirent l’attention des artistes qui commencent, au XIXe siècle, à faire de l’enfant le sujet de leurs romans et scènes de genre. Grâce à eux, des lois sur l’apprentissage et sur l’éducation vont se succéder, mais elles auront du mal à atteindre les populations d’orphelins et d’étrangers, le plus souvent sans domicile fixe.
Analyse des images. Le développement des écoles primaires à la fin du XIXe siècle. Contexte historique Progrès de la scolarisation Le progrès de la scolarisation, tendance générale en Europe de l’Ouest au XIXe siècle, se développe d’abord avec la loi Guizot[1] (1833), puis avec la loi Duruy [2].
Mais l’école publique, gratuite et obligatoire telle que définie par la loi Ferry (16 juin 1881) et par celle du 28 mars 1882, constitue un phénomène assez tardif en France et il y revêt une importance particulière, pour deux raisons. D’une part, l’Ecole, qui est aussi laïque, lutte contre l’influence de l’Eglise catholique. D’autre part, au nom de l’idée courante à l’époque que c’est le maître d’école prussien qui a vaincu à Sedan, elle doit préparer les futurs citoyens, désormais tous électeurs, et tout autant les futurs soldats.
De gros efforts sont entrepris pour la construction et l’aménagement de bâtiments permettant un véritable enseignement. Analyse des images. 4H3T1 femmes et enfants au travail. L'industrialisation au XIXe siècle. Les enfants au travail, Photographies de Lewis Hine. Musees-haute-normandie.fr - les enfants et l'industrie textile. ICEM - Freinet - le Travail des Enfants au XIXe. XIXème siècle (6/10) : Les Misérables de Victor Hugo. Les Misérables 1/14. Réalisation François Christophe Adaptation Hélène Bleskine Conseillère littéraire Caroline Ouazana France Culture fête le cent-cinquantième anniversaire de la publication des Misérables, le grand roman de Victor Hugo.
Exilé à Guernesey, il avait soixante ans lorsqu’il le termina. Dès sa parution, le 3 avril 1862, les lecteurs s’arrachent le livre. Episode 1 En octobre 1862, dans une lettre adressée à son éditeur italien, Monsieur Daelli, Victor Hugo écrit : « Vous avez raison, Monsieur, quand vous me dites que le livre Les Misérables est écrit pour tous les peuples. À l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle l’homme il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues ». « Lire « Les Misérables » de Victor Hugo vous fait pénétrer dans la langue de notre grand poète français. Un territoire connu, mais presque oublié du côté de sa voix, de la singularité de sa voix. Cette histoire, maintes fois adaptée au cinéma, cache son écriture.
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