4ème - Hist - L'âge industriel partie 1. Capsule Révolution industrielle Nouvelles idées. Représentations de travailleuses. Peindre les ouvrières dans la seconde partie du XIXe siècle À partir des années 1830, marquées par les révoltes des canuts lyonnais de 1831 et 1834, la question du prolétariat urbain et des ouvriers se pose réellement en France.
Le travail des femmes ainsi que les conditions matérielles et morales de leur existence font l’objet de débats politiques et sociaux acharnés durant toute la seconde partie du XIXe siècle. Ces préoccupations gagnent progressivement le domaine artistique, notamment en littérature. Sue (Les Mystères de Paris en 1842-1843), Zola et Hugo décrivent ainsi les femmes au travail. Peu à peu, les peintres s’emparent aussi du sujet, comme Degas et Pélez. La Repasseuse est une toile d’Edgar Degas (1834-1917) réalisée vers 1869. L’Ouvrière poitrinaire offre une vision très différente de l’ouvrière. Deux figures opposées de la lingère. Les cribleuses de blé.
Le travail des femmes au XIXe siècle. Contexte historique.
Portrait d’une famille bourgeoise. Philippe ARIÈS, Georges DUBY (dir.), Histoire de la vie privée, t.
Le travail dans les mines. François Bonhommé a représenté avec une grande fidélité l’activité sidérurgique et métallurgique dans les grands foyers industriels de la France du milieu du XIXe siècle, entre Abainville et Le Creusot.
Il n’a pas éludé la représentation des paysages et du travail liés à l’extraction du charbon qui, dans le cas des bassins de Blanzy et du Creusot, se trouvaient si proches de ceux du fer et si étroitement associés à eux. Si Constantin Meunier a puisé son inspiration dans une région différente – la Belgique du “ sillon Sambre-Meuse ” –, ses sujets peuvent être rapprochés de ceux de Bonhommé, lui aussi attentif aux acteurs et aux gestes du travail, et appartiennent à un même contexte contemporain.Ce contexte, c’est celui d’un âge relativement bref : la France, plutôt mal dotée par son sous-sol, est entrée dans l’âge du charbon d’abord avec les locomotives (à l’approche de 1840), plus tard par la généralisation de la vapeur comme énergie industrielle ou comme moteur de la sidérurgie.
L'histoire par l'image. La sidérurgie en Allemagne. Peindre le travail ouvrier. Le charbon s’identifie, pour ainsi dire, avec la première révolution industrielle : il est sa principale – sinon unique – source d’énergie.
La croissance de sa production est parallèle à l’accélération de l’industrialisation : on en extrait presque vingt fois plus en 1914 qu’en 1850. Importé d’Angleterre ou d’Allemagne ou extrait dans les bassins miniers du Nord et du Centre, le charbon est transporté vers la capitale essentiellement par péniche. S’explique ainsi le soin des autorités françaises à développer, au cours de la seconde moitié du siècle, un réseau de voies fluviales et de canaux cohérent, dont le nœud principal est Paris. Dans les années 1870-1880, alors que la croissance économique en France s’est essoufflée, il est encore d’usage courant de faire davantage appel à la force humaine qu’à des grues mécaniques pour assurer le transbordement du charbon.
La banlieue parisienne à la fin du XIXe siècle. Gérard NOIRIEL, Les Ouvriers dans la société française, Paris, Seuil coll. « Points Seuil », 1986.
Jean BASTIÉ, La Croissance de la banlieue parisienne, Paris, PUF, 1964. Louis BERGERON, L’Industrialisation de la France au XIXe siècle, Paris, Hatier, coll. « Profil-dossier », 1979. Le Moulin de la Galette. Le moulin de la Galette qui donne son titre à ces deux toiles se situait sur la butte Montmartre (annexée à Paris en 1860), à côté du moulin qui existe encore aujourd’hui et auquel il doit son nom.
De nombreux moulins à vent rythmaient la vie sur la Butte depuis le Moyen Age. Sorte de grand hangar, le moulin de la Galette était une de ces nombreuses guinguettes, qui prennent leur essor à mesure que se développent l'industrie du spectacle et l'ère des loisirs, et où l’on pouvait danser le dimanche, à partir de 15 heures et ce jusqu’à la nuit, en mangeant des galettes. L’ambiance joyeuse de liberté et de plaisir attirait alors la bohème et les artistes qui y trouvaient des modèles non professionnels, le menu peuple qui aimait s’y divertir, mais aussi des bourgeois venus s’encanailler.
Les deux toiles de Renoir et Van Dongen ont été peintes à trente ans d’intervalle, et l’ambiance est très différente de l’une à l’autre. La toile de Renoir adopte délibérément un point de vue positif. Le retour des Parisiens dans la capitale en juin 1871. Contexte historique Le retour des Parisiens dans la capitale en juin 1871 Après la « Semaine sanglante » et dès les derniers jours de mai 1871, les Parisiens reviennent en nombre dans Paris qu’ils ont généralement quitté en deux vagues massives : les uns après la proclamation du siège le 19 septembre 1870, les autres après le 18 mars 1871.
Pour la plupart, ils sont partis pour la grande banlieue ou la province. Certains ont suivi les errances des gouvernements à Tours, Bordeaux et Versailles. Ainsi tenus éloignés de la capitale, les Parisiens vivent les événements au travers des rumeurs et de la presse. À leur retour, ils découvrent le spectacle d’une ville en ruine, aux rues défoncées et aux édifices incendiés, tandis que la répression versaillaise poursuit sa tâche. Analyse des images Une œuvre synthétique Cette œuvre anonyme est l’une des rares à mettre en scène la confrontation des communards et de leurs adversaires. Interprétation Une scène tragique Bibliographie Pour citer cet article.