" Chasseur français 14052019135758. Des cours de solidarité et de gentillesse à l'école primaire, trois pays donnent l'exemple. EDUCATION - Les cours d'empathie et de gentillesse font leur entrée dans les écoles primaires.
Au Danemark, ils sont désormais obligatoires pour les 6-16 ans. Et dans d'autres pays, ces enseignements existent depuis un bon moment. En Russie, depuis près d'une douzaine d'années, des cours de gentillesse sont dispensés dans les écoles moscovites. Aux Pays-Bas, des ateliers d'entraide entre grands et petits de la même école sont mis en place. Voilà des applications concrètes des bienfaits de l'empathie, qui ont été démontrés dès 2002, dans une étude scientifique démontrant que les enfants attentifs à autrui étaient meilleurs à l'école. Une étude datant de 2010 réalisée sur 14.000 collégiens américains, démontrait qu'ils étaient moins empathiques - capables de se mettre à la place d'autrui, de percevoir ce qu'il ressent, résume Larousse - que les enfants ayant grandi dans les années 1980 et 1990. • Danemark L'information a fait le tour des réseaux sociaux depuis la fin du mois d'août.
. • Russie. Dans un village breton, une école solidaire aide les réfugiés à s'intégrer - L'Express Styles. "Le médecin de ma voisine traite uniquement ses patients par homéopathie", lit d'une voix légèrement saccadée le demandeur d'asile de 22 ans.
"Qu'est-ce que l'homéopathie ? " l'interrompt Florence de Calan, l'une des bénévoles de cette école atypique créée il y a près d'un an par l'association "Les utopistes en action", qui se présente comme un regroupement de citoyens ayant à coeur de "mettre en oeuvre leur désir de société plus juste, plus libre, plus solidaire". "Des médicaments à base de plantes", répond l'élève après une courte hésitation, la tête toujours penchée sur sa feuille, offrant uniquement à la vue ses courtes dreadlocks. Deux camarades, installés autour de la même table, suivent attentivement le cours organisé dans la petite salle aménagée à l'étage de la maison des associations du village, mise à disposition par la commune de quelque 650 habitants. - "un vrai cadre scolaire" - Dans l'atelier attenant à la petite maison, ils sont initiés à la menuiserie.
Un des fondamentaux de l’école : apprendre à vivre ensemble. Le " vivre-ensemble " est déjà l’une des pierres angulaires d’autres discours politiques.
IL est cité dans le dernier Socle commun de connaissances, de compétences et de culture promu par le Ministère : « L'École est le lieu où les élèves acquièrent les compétences qui leur seront indispensables tout au long de la vie, au delà de leur scolarité, pour poursuivre leur formation, construire leur avenir personnel et professionnel, réussir leur vie en société et exercer librement leur citoyenneté : autonomie, responsabilité, ouverture aux autres, respect de soi et d'autrui, exercice de l'esprit critique. Ils y apprennent à vivre ensemble dans une société démocratique et républicaine. » Pourtant sur le terrain, nombre d'indicateurs continuent d’attester de l'inverse.
On constate de nombreux phénomènes récurrents de violence chez des élèves, et cela de plus en plus jeunes. L‘école : co-éducatrice L’école, au cours du XXème siècle, est devenue le principal co-éducateur des parents. André Giordan. L'Ecole et la transmission des valeurs de la République. Contribution donnée auprès du Haut conseil à l'intégration, le 18 mai 2010 par Eric Favey, secrétaire général adjoint de la Ligue de l'enseignement.
Avec la transmission des connaissances, l’Ecole a pour mission première de faire partager aux enfants et aux jeunes les valeurs de la République : celles de la citoyenneté démocratique. C’est une mission essentielle pour l’intégration sociale, culturelle et civique de toutes et tous et pour le vivre ensemble. C’est une mission aujourd’hui redoutable dans une société qui défait souvent ce que l’Ecole fait, qui plus est dans un contexte inédit de changements profonds et rapides. De plus elle tente de le faire avec un outillage qui est en partie celui d’une époque qui se termine, celle des certitudes et du progrès infini. La solidarité sur les bancs de l'école !
À propos du projet Ma Classe Solidaire, c'est un projet d'accompagnement des professeurs et élèves dans la mise en place de projets de mobilisation autour du développement durable et de l'économie sociale et solidaire.
Sensibiliser, éveiller, et faire agir sont les étapes du parcours que nous menons avec de nombreuses classes en France, dans le cadre du programme scolaire de collège et lycée. Souvent relayé à la question écologique, le développement durable couvre aussi les enjeux sociaux, sociétaux et économiques de notre époque. La solidarité et le développement durable, ça s'apprend dès le plus jeune âge.
Tandis qu’on pense les jeunes en mal de sens et inactifs, Ma Classe Solidaire fait le pari de puiser en eux toutes les ressources pour les amener à imaginer un monde plus responsable. Durant l’année scolaire, nous proposons un accompagnement en trois volets : La solidarité commence à l’école. La main de celui qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit.
(proverbe africain) Beaucoup voient le développement durable comme un développement qui respecte l’environnement, les générations futures. Pour nous à ATD-Quart Monde, qui côtoyons la misère et les gens vus trop souvent comme des « bons à rien », juste bons à ce qu’ils acceptent que les autres les aident, nous pensons qu’un développement durable est celui qui fait que chaque individu sur terre trouve sa place d’acteur dans ce développement.
Un développement où « le monde est riche de tout son monde », selon une expression que nous avons souvent.J’écris ces lignes quelques jours après le tremblement de terre qui a ravagé Port-au-Prince. On ne peut accepter qu’on présente les Haïtiens comme des incapables, et l’aide internationale comme la voie du salut ! Bruno Masurel, Mouvement ATD-Quart Monde. L'élève et le citoyen, d'après John Dewey. Doc solidarite. Doc solidarité.