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Morsure

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Aucun enfant n'est "méchant" Dans son nouveau cahier d’exercices consacré à l’amitié, Isabelle Filliozat évoque l’agressivité des enfants avec un texte que je partage avec vous tant je le trouve essentiel : “Aucun enfant n’est “méchant”.

Aucun enfant n'est "méchant"

L’agressivité est une réaction de stress. Elle indique une souffrance, un besoin non satisfait. Les comportements débordants sont comme le lait qui bout. Mieux vaut éteindre le gaz que tenter de mettre un couvercle sur la casserole. Faire croire à un enfant qui agresse qu’il est méchant, c’est lui ôter la possibilité de changer, ça abime son estime de lui-même, sa confiance et donc sa capacité à établir des relations harmonieuses. 18-36 mois : comment améliorer les relations et les comportements des enfants. Des jeux pour gérer l'agressivité Les actes violents interviennent tout au long de la petite enfance et dans toutes les sections.

18-36 mois : comment améliorer les relations et les comportements des enfants

Ils ont des raisons différentes mais un résultat douloureux dans tous les cas pour celui qui la subit. Si vous avez déjà vu un jeune enfant se faire mordre, par exemple, vous avez constaté qu'il n'essaie pas de s'échapper de l'étreinte du « mordeur ». Nous retrouvons cette passivité dans d'autres situations où l'enfant n'a pas le réflexe de s'extirper de la menace. Lors d'une noyade, il ne se débat pas ou, quand il se brule, il ne retire pas sa main. Plusieurs auteurs émettent l'hypothèse que l'enfant attend que la douleur cesse d'elle-même. Ateliers construction-démolition Trop souvent, dans les établissements petite enfance, l'agressivité est bannie. Jeux calmes, jeux dynamiques L'outil le plus efficace pour aider les enfants à gérer cette agressivité et de leur proposer autant de jeux calmes que de jeux dynamiques.

Il mord souvent les autres. Pourquoi un enfant mord ?

Il mord souvent les autres

Ce n’est pas de la violence Ni la morsure, ni les griffures, ni les coups ne sont des actes de violence, ni de méchanceté. Un jeune enfant n’a pas l’intention ni la compréhension de faire mal à l’autre ! Ces manifestations peuvent avoir différentes origines. Ces conduites peuvent être la manifestation d’une pulsion, d’une excitation positive comme négative. Savoir observer pour coéduquer. Par Pierre Moisset. Dans ma précédente chronique, j’ai abordé la coéducation sous l’angle de la définition d’un « bien commun » dans l’espace d’accueil de l’enfant.

Savoir observer pour coéduquer. Par Pierre Moisset

Plus clairement dit, j’ai insisté sur le fait que coéduquer avec les parents ne veut pas forcément dire être d’accord avec eux en tout point (ou le plus possible). Cela implique plutôt de pouvoir s’articuler avec eux au nom de valeurs explicites, des valeurs qui sont difficilement refusables parce qu’elles sont démocratiques. Mais la question de la coéducation ne se pose pas uniquement face aux demandes des parents. Les professionnels peuvent également avoir le sentiment de coéduquer quand ils font appel aux parents pour les aider à comprendre ou à résoudre une situation qu’ils rencontrent avec leur enfant. La pulsion agressive chez le jeune enfant sans handicap – Le cercle des Auxiliaires de Puériculture et des EJE.

Lorsque nous travaillons auprès de jeunes enfants nous sommes souvent confronté à leurs pulsions agressives.

La pulsion agressive chez le jeune enfant sans handicap – Le cercle des Auxiliaires de Puériculture et des EJE

Tels que les morsures, griffures, des enfants qui se tapent, qui se poussent les uns les autres. Il est très difficile pour nous en tant que professionnel d’accepter cela car généralement lorsque nous sommes témoins de ces scènes nous pouvons nous sentir nous-même agressés. Et puis, cette agressivité nous renvoie à des choses très personnelles.

Elle peut aussi venir bousculer nos pratiques professionnelles, on en vient à se demander « Qu’est ce que je fais mal ? Lesprosdelapetiteenfance. Comprendre l'enfant qui mord ! Autant être le parent d’un enfant crocodile est inquiétant, autant constater des traces de morsures sur le bras de son bébé est désagréable !

Comprendre l'enfant qui mord !

Dans une telle situation, quelle mesure prendre ? Que signifie la morsure chez l'enfant ? Pourquoi un enfant mord ? Catherine Pierrat, psychologue. En collectivité, nous sommes régulièrement confrontées au problème des enfants qui se mordent.

Pourquoi un enfant mord ? Catherine Pierrat, psychologue

La morsure est un acte si subitement arrivé qu’il est souvent impossible à prévenir. C’est un geste banal et très courant chez les tout-petits. Mais ce geste somme toute banal est ressenti par l’adulte comme agressif car il fait mal, ce qui entraine des réactions d’inquiétude. Dès la naissance, la bouche et la région qui l’entoure sont pour le bébé la partie la plus importante du corps : c’est ce qui a été décrit comme la phase orale du développement du nourrisson.

Par la bouche, le nouveau-né cherche le téton de la maman pour se nourrir et dans le même temps trouver du réconfort, se sentir en sécurité. En quelque sorte, le bébé « dévore sa mère ». L’enfant croque sa mère pour essayer de garder un morceau d’elle à l’intérieur de lui-même…et combien de mères font semblant de manger leur bébé, provoquant alors des éclats de rire de l’enfant. Les morsures : comment intervenir. Stratégie éducative.