Éducation non genrée au préscolaire : changer les attitudes au-delà des bonnes intentions. Dans un coin du centre de la petite enfance (CPE), un garçon s’amuse avec des jeux de construction.
Une petite fille s’approche de lui. Le garçon lui dit qu’il ne veut pas jouer avec elle parce qu’elle est une fille. Après une discussion de l’éducateur avec le groupe sur cette situation, les enfants en viennent à défendre eux-mêmes le droit à une répartition égalitaire des jeux. L’exemple est tiré de la version 2019 d’Accueillir la petite enfance, le programme éducatif pour les services de garde du Québec. Les conséquences de l’entre-soi masculin dans nos villes. Par Julie Gillet publié le 18 septembre 2018 © pavel anoshin - Unsplash Yves Raibaud est chercheur au sein de l’unité Passages du CNRS et maître de conférences à l’université Bordeaux Montaigne.
Dans ses recherches, il analyse les villes sous le prisme du genre, mettant en avant les inégalités engendrées par des espaces urbains pensés et construits par et pour les hommes. Nous avons eu l’occasion de le rencontrer et de lui poser quelques questions. "Le sport, les loisirs, la culture, dans la cour de récréation comme dans les activités organisées autour de l’école, participent à cette obligation pour les garçons de se conformer au modèle hétérosexuel dominant" Si la famille reste le premier lieu de la construction identitaire pour les garçons, d’autres endroits participent à l’injonction de la masculinité dès l’école maternelle. Même les bébés sont victimes de stéréotypes de genre ! Les filles en rose, les garçons en bleu...
Des stéréotypes bien ancrés dans notre société, comme celui de considérer qu'hommes et femmes diffèrent par leurs capacités affectives et cognitives, poussent les adultes à adopter des comportements différents en fonction du sexe de leur enfant, et ce dès leur plus jeune âge. Nous réagissons même différemment à leurs pleurs, révèle pour la première fois une étude réalisée par deux chercheurs de l'Institut des neurosciences Paris-Saclay (CNRS/Université Paris-Sud) et publiée dans la revue BMC Psychology. En effet, alors qu'à l'âge de trois mois, les cris des bébés de sexe féminin ne sont pas plus aigus que ceux des garçons, les adultes sont persuadés du contraire. Les pleurs aigus pour les filles, les plus graves pour les garçons. Comment Disney et ses princesses «façonnent» les petites filles Exposées à des déguisements de princesses Disney, des jeunes filles de 3 à 5 ans changent d’attitude, notamment vis-à-vis des garçons, ont observé des chercheurs américains.
Une étude qui confirme les stéréotypes portés par de nombreux dessins animés du studio américain. Les garçons se battent et accomplissent des exploits pendant que des filles, passives, rêvent de leurs princes. Les studios Disney, notamment, sont accusés de mettre en scène ces stéréotypes, qui influenceraient les enfants du monde entier. Metdaan. Hétéro, cisgenre et monogame : qui rêve encore d’être « normal » ? Le sexe traditionnel et ses pratiques peu originales ne font plus rêver les jeunes, estime Maïa Mazaurette, la chroniqueuse de « La Matinale du Monde ».
Qui veut encore être « normal » ? Pas les jeunes. C’est quoi le problème avec un corps féminin musclé? Temps de lecture: 5 min Alors que voilà l’été et la chaleur, on se retrouve tous et toutes face à nos corps –et ceux des autres.
Il se trouve qu’autour de moi, depuis déjà quelque temps, sévit une épidémie de yoga. Masculinité toxique: éduque-t-on nos fils à mourir par suicide? Temps de lecture: 9 min Selon les dernières données sur le suicide fournies par les Centers for Disease Control and Prevention américains (CDC), 77% des 45.000 personnes qui se tuent chaque année aux États-Unis sont des hommes.
De même, d'après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les hommes meurent davantage par suicide que les femmes partout dans le monde, avec un ratio compris entre 1,5 pour 1 et 3 pour 1—ce qui en fait une majorité des plus de 800.000 personnes qui se donnent la mort chaque année. D’un point de vue mondial, les suicides comptent pour la moitié des morts masculines violentes. Pour des raisons évidentes, les motifs qui poussent quelqu’un à se supprimer sont compliquées à réduire à un objet d’étude. Mais si nous voulons tenter de réduire le taux de suicide, il faut savoir pourquoi il touche majoritairement des hommes. Ces clichés qui empêchent les hommes de porter des bermudas en été. Temps de lecture: 6 min Ça n’a l’air de rien mais c’est une petite révolution stylistique: depuis le 3 juillet dernier, les conducteurs de bus parisiens sont autorisés à porter le bermuda sur leur lieu de travail.
Une victoire conquise de haute lutte par des machinistes qui en avaient assez de suer dans leurs pantalons pendant les épisodes caniculaires. Issu de la collection été 2018 RATP et disponible depuis le 15 juin, le seyant bermuda en polyester coton/Lycra couleur vert jade (en fait un pantalon que l’on peut raccourcir grâce à un zip) est un vrai succès: déjà 500 commandes. Masculins, est-ce ainsi que les hommes se vivent (1/4) : Interroger le genre : « C’est quoi un garçon ? » Christophe et Eddy témoignent de la difficulté sociétale à composer avec cette masculinité embarrassante. Estéban, née fille, explique en miroir, sa démarche existentielle pour entrer dans la masculinité. J'étais l'enfant que l'on qualifiait de "garçon manqué" dans la cour de récréation.
Je jouais aux petites voitures et aux petits soldats. J'en ai assez de n'entendre parler que de l'instinct maternel, et l'instinct paternel alors? Letemps. Il n’y a pas d’âge pour parler de féminisme. Au contraire: les bonnes habitudes s’inculquent tôt, très tôt. A la lumière de la révolution sexuelle qui est en train de s’opérer, de plus en plus de femmes s’interrogent sur le rôle des mères dans la formation de leur fils à l’égalité des genres et aux droits des femmes. Car ces fils seront des hommes plus tard et ce sont eux, notamment, qui façonneront la société de demain.
Lire aussi: Face au sexisme, revoir l’éducation des garçons Le débat a été lancé il y a un an aux Etats-Unis, avec un article de Claire Cain Miller paru dans le New York Times. Diktats de beauté à Hollywood : les acteurs forcés de perdre du poids. Depuis plusieurs années, des voix s’élèvent pour dénoncer les standards absurdes de beauté à Hollywood.
Les femmes toutes minces, toutes jeunes, aux cheveux soyeux, aux seins rebondis, qui échappent aux méchants perchées sur leurs talons de 12, ça passe de moins en moins inaperçu. Et tant mieux ! À lire aussi : « J’emm… vos critères de beauté », le coup de gueule inspirant d’une mannequin « plus size » [MAJ] Mais aujourd’hui, c’est une parole masculine qui se fait entendre. «Je ne suis pas un homme facile»: la domination féminine, et puis quoi encore? Temps de lecture: 6 min En 2010, la scénariste et actrice Éléonore Pourriat tourne son premier court métrage, Majorité opprimée.
Comme elle le reconnaîtra elle-même dans un article publié en 2014, le film «ne déchaîna pas les foules, à part à Kiev [terre des Femen, ndlr], où il avait obtenu le prix du meilleur court métrage». Majorité opprimée raconte une journée presque ordinaire de la vie de Pierre (Pierre Bénézit), un homme comme les autres. Pierre croise une joggeuse torse nu qui le complimente, dépose son enfant chez l'aide paternelle, se fait siffler dans la rue, subit une agression de la part d'une bande de femmes, est accueilli sans délicatesse par la police lorsqu'il souhaite déposer plainte, subit les foudres d'une épouse lui reprochant sa tenue aguicheuse –tongs, short, chemise légèrement entrouverte.
Principe d'inversion poussé à son paroxysme. Transidentités dans les médias: il est temps de sortir de la sidération. «Les dents, pipi et au lit»: hommes irresponsables, femmes qui culpabilisent. De nos origines à #MeToo : le mâle au cœur du mal, et c’est un homme qui le dit. Ainsi donc, les dés seraient pipés depuis la nuit des temps .... parce que les dés auraient été inventés par les hommes ? Si les femmes sont plus petites que les hommes, ce n'est pas à cause du steak.
Temps de lecture: 15 min Cet article est le premier volet d'un diptyque autour de l'hypothèse que les femmes seraient plus petites que les hommes parce qu'elles ont été privées de viande. Connaissez-vous le patriarcat du steak? Le concept de « genre » ne doit pas nous conduire à nous défaire de « sexe » Je n’ai pas les compétences pour traiter de certains articles. J’indique néanmoins que j’ai été très intéressé par les textes de Juliet Mitchell « Débattre de la différence des sexes, de la politique et de l’inconscient » (texte suivi des observations de Jacqueline Rose), de Michel Kail « Juliet Mitchell répond à Judith Butler. Nietzschéisme, anti-naturalisme, matérialisme » et de Richard Wolin « Heideger : la question juive ». J’indique aussi de forts désaccords avec le traitement du genre et des sexes de Howard Chaing « Egalité des relations intimes et Soi(s) transparent(s) : reconnaissance juridique du mariage transgenre à Hong Kong ».
#Metoo, le "genre" et la scène du désir. “Tous les spectacles parlent du genre” Alors qu’Olivier Py, directeur du Festival d’Avignon, a fait l’an passé une annonce officielle pour dire qu’en 2018, “le Festival explorera le genre, la transidentité, la transsexualité”, demandons-nous ce que cela signifie : le théâtre, un art trans par excellence ? Letemps. Guide Cliches en tous genre clermont 206190. Les représentations sexuées dans la littérature jeunesse. CLIP SUR LES STEREOTYPES DE GENRES. Au risque de radoter, « la théorie du genre » n’existe pas. Le sexisme des hommes nuit à leur santé mentale. La "théorie du genre" existe-t-elle.
Père féministe : un message pour savoir comment flirter avec ses filles. Le 3 septembre dernier, Jeff Warren Welch, un Américain se décrivant comme écrivain, a posté sur sa page Facebook un message depuis partagé plus de 20 000 fois. Lui qui élève 5 filles âgées de 7 à 16 ans au sein de sa famille recomposée y propose une réponse à toutes les blagues et mèmes de pères annonçant vouloir casser la gueule au premier qui voudrait sortir avec leur fille. «Dans la nature, des pères célibataires ou accoucheurs» C’st n hstr d pèrs. D ts ls pèrs. Q’ls snt hmns, mll-ptts, gbbns crpds ccchrs. n «hstr ntrll», pr rprndr ls mts d Frnk Czlly, nsgnnt chrchr l’nvrst d Brggn Djn, spclst d’clg cmprtmntl t d blg ds ppltns. Batman qui pleure – Des albums à colorier gratuits pour déboulonner les stéréotypes de genre. Mon fils adore colorier. Même si dessiner est plus créatif, les dimanches pluvieux font parfois d’excellents matins pour juste colorier en famille, sans se casser la tête.
J'ai mis les affiches sur les stéréotypes sexuels d'Elise Gravel dans ma classe et voici ce qui est arrivé. En tant qu’enseignante en art dramatique, j’ai la chance de pouvoir enseigner autant au primaire qu’au secondaire. Les stéréotypes sexistes et les enfants — madmoiZelle.com. 4 - Le genre. Les jouets des filles, les jouets des garçons - Le Moment Meurice. Les hommes peuvent-ils porter du rose ? Masculinité : les hommes en proie à des clichés, un vrai sujet. « The Mask You Live In » décrypte « sois un homme ! » sur Netflix. Le prix a-t-il un sexe ? Pas vraiment, mais c'est pire. Les jouets genrés : un concept marketing réfléchi.