Le "crowdfarming" Faites pousser vos légumes dans un container ! Les casiers de pêche durable de Poiscaille. Après les paniers de légumes, voici les casiers de la mer.
La start-up Poiscaille basée à Montreuil propose de se faire livrer, à la fréquence de son choix, un panier de produits issus de la mer et de la pêche durable. Coquillages et crustacés vivants, poissons vidés (lieus, merlus, vieilles) ou entiers (bars, daurades, maquereaux)… L’équipe n’hésite pas à mettre en avant des espèces oubliées comme le chinchard, dont raffolent les Japonais. [©Eric D'Erouville] Elle s’engage sur la fraîcheur du produit : «entre la pêche, à bord du bateau, et la récupération, il s’écoule maximum 48 heures, 72 heures en région», explique Charles Guirriec, son fondateur, «quand un poisson sur l’étal d’un poissonnier peut avoir jusqu’à dix jours». Elle s'engage aussi sur le profil des pêcheurs avec lesquels elle travaille : navires de moins de 12 mètres, trois marins maximum à bord, techniques de pêche dormante.
Tout sur La Ruche qui dit oui! : ses avantages, ses inconvénients. En 2011, la première Ruche qui dit oui!
Ouvrait ses portes à Fauga, en Haute-Garonne. Aujourd'hui, plus de 700 ruches distribuent des produits locaux aux quatre coins de la France, et même dans les pays voisins. Mais comment fonctionne cette structure en pleine croissance? De quoi s'agit-il? Les jardins partagés c'est quoi ? Dans nos villes et aux alentours, on voit souvent des jardins fous fleurir derrière des palissades, des friches se transformer en potager collectif, des micro-jardins se développer sur des trottoirs… Non seulement c’est un régal pour les yeux à la belle saison, mais cela favorise la biodiversité au sein des espaces urbains.
Et cela n’a pas de prix ! Toutes ces initiatives se regroupent sous un terme très tendance : les jardins partagés. (Nota : Wikipedia utilise le terme jardin communautaire). Mais qu’est-ce que c’est précisément ? Et quelle philosophie de partage se cache sous cette appellation ? Les origines des jardins partagés. Une coopérative d'agriculteurs ouvre son réseau de supermarchés. On vous parlait déjà de la fabuleuse épopée de Cœur Paysan, ce groupe d'agriculteurs alsaciens qui s'était ligué pour racheter un supermarché et « court-circuiter la grande distribution », pour y vendre tous ensemble, directement aux clients, le fruit de leur production.
Eh bien le concept, qui remporte d'ailleurs aujourd'hui un franc succès, fait aujourd'hui des émules ! Pour continuer dans le même genre de bonne nouvelle, une coopérative de producteurs aveyronnais vient d'ouvrir son troisième supermarché. Baptisé « Les Halles de l'Aveyron », le magasin a ouvert ses portes en Île-de-France, plus précisément à Saint-Gratien, dans le Val d'Oise, à deux pas de Paris. Un autre supermarché se trouve lui aussi en Île-de-France, dans la ville d'Herblay. J’aime Boc’oh : l'aventure solidaire. Baptiste Bourdeau, 32 ans a créé, il y a 4 ans, l'association J’aime Boc’oh qui commercialise des confitures issues de fruits de récupération.
Une façon de lutter contre le gaspillage.« Cerise sur le bocal », sept personnes en insertion ont été embauchées depuis. La lutte contre le gaspillage, Baptiste Bourdeau en a fait un art de vivre. En 2016, alors qu'il revient de l'étranger, il se lance dans une aventure solidaire « qui lui donne envie de se lever le matin ». Il rentre en contact avec des entreprises de sa région (Chambéry/Savoie) qui sont prêtes à jouer le jeu de la récupération des fruits et légumes. C'est ainsi qu'est né J'aime Boc'oh. Décrivez-nous votre association J’aime Boc’oh est une conserverie solidaire à Cognin (73), qui produit des confitures et des chutneys de fruits et de légumes.
Quel est son fonctionnement ? « L'esprit récupération » ne s'arrête pas là, car nous utilisons une cuisine qui ne sert qu’une fois par mois pour fabriquer les produits. Brussels Beer Project, pied de nez à la bière traditionnelle. Le Brussels Beer Project est avant tout une belle histoire d’amitié.
Pour en connaître l’origine, il faut remonter onze ans en arrière. Sébastien le Français et Olivier le Belge se sont rencontrés au Canada, où le second a initié le premier au doux monde de la bière artisanale. A l’époque déjà, ils rêvaient d’ouvrir leur propre brasserie. Mais, à 22 ans, les moyens leur manquaient pour réaliser ce projet. Puis, il y a quatre ans, la trentaine approchant, ils ont décidé que le moment était venu d’arrêter de rêver pour passer à l’action.
Comment définirais-tu le “Brussels Beer Project” ? C’est un projet collaboratif et participatif de co-création de bières atypiques. Comment s’est déroulée la campagne de crowdfunding qui vous a permis de développer votre activité ? Elle était basée sur un principe simple : chaque donateur à avoir payé 160 euros va recevoir douze bières tous les ans jusqu’à la fin de ses jours. Quelle a été la première bière commercialisée ? Oui et non. Brussels Beer Project.