Droit spatial: le droit du futur? Et si on prenait un peu de hauteur ?
L’espace nous entoure et fascine : mais quel droit s’applique dans l’espace ? Quels sont ses grands principes ? Une nouvelle frontière du droit ? Tour d’horizon de ce domaine à explorer. Qu’est-ce que le droit spatial ? Le droit spatial désigne les normes régissant les activités dans l’espace extra-atmosphérique. Les acteurs du droit spatial sont les États par des agences spatiales nationales ou régionales comme l’ESA ou la NASA mais de nombreux acteurs privés émergent comme Space X, Blue Origin ou Virgin Galactic.
Quel encadrement du droit spatial ? Les grands principes du droit spatial sont issus de 5 conventions internationales de l’ONU de la seconde moitié du 20ème siècle. Quels grands principes dans l’espace ? 1er principe : libre exploration et utilisation de l’espace États et acteurs privés sont libres de se rendre dans l’espace pour l’explorer et y effectuer différentes missions. Armes de rupture technologique? En décembre 2014, l’US Navy a présenté le LaWS, laser de combat embarqué redoutablement efficace contre les embarcations légères et les drones, qui préfigure probablement une rupture technologique, économique et tactique dans la conception et l’utilisation des armes à énergie dirigée.
Le Laser Weapon System est un laser rotatif de combat asservi à la tourelle d’acquisition et de poursuite de cibles initialement intégrée au Phalanx, fameux système de défense anti-missile rapprochée (CIWS : Close-In Weapon System) et embarqué sur de nombreux bâtiments de surface de l’US Navy. Ce système est contrôlé par un opérateur de tir grâce à une manette évoquant grandement celle d’une console de jeu Playstation / Xbox. La combinaison du LaWS et d’un système de défense éprouvé compense remarquablement les difficultés de ciblage et d’impact inhérentes aux armes laser, brièvement évoquées dans le volet précédent. En-deça de ces perspectives prometteuses, d’autres éléments incitent à la pondération. BRICS: champions des émergents. Ce onzième sommet est d'abord celui de l’affichage d'un front commun face aux tensions commerciales.
Les dirigeants des 5 pays - Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud critiquent explicitement « le protectionnisme et les intimidations à contre courant », comme déclarait hier Xi Jinping. Cette affichage d'unité est déjà une réussite pour la cohérence interne des BRICS, alors que le président brésilien nouvellement élu déclarait il y a quelques mois encore : « La Chine n’achète pas au Brésil, la Chine achète le Brésil ». Cependant les BRICS comme bloc change peu à peu de sens. Le groupe autrefois nommé ainsi par un analyste de Goldman Sachs en 2001 pour désigner des pays à forte croissance et fort rendement pour les investisseurs fait face au ralentissement mondial, et les difficultés particulières de la Russie, le Brésil et l'Afrique du Sud en font un groupe plus hétérogène qu'auparavant.
Thierry Breton passe son examen final devant le Parlement européen. La nouvelle Route de la soie. Le nom officiel du projet est « One belt, one road », « une ceinture, une route ».
Mais pour tout un chacun, c’est la remise au goût du jour de l’ancien symbole de l’Orient, la mythique Route de la soie, qui depuis l’Antiquité, sur plus de 6.000 kilomètres, empruntée par les Romains ou les Ottomans, a fait transiter les marchandises de l’Asie vers l’Europe. Le projet, officiellement lancé en septembre 2013 par le président chinois Xu Jinping, est gigantesque en ce que non seulement il veut recréer la voie terrestre, mais lui adjoindre une route maritime, indispensable à cette version XXI e siècle.
L’année 2015 voit son vrai départ. Et elle a bien commencé, avec la création, tout juste annoncée par le Premier ministre, de la « Silk Road Company Ltd », d’un fonds d’investissement privé qui portera sur ce projet – 40 milliards d’investissements viennent d’être débloqués. Les travaux débutent. Tir de missile US suite à la rupture du traité INF. Fin du traité d'arme nucléaire. Ce vendredi, la Russie a déclaré officiellement "mort" le traité de désarmement nucléaire INF, accusant les Etats-Unis d'en être responsables et renouvelant sa proposition de ne pas déployer des missiles prohibés par cet accord de la Guerre froide si Washington faisait de même.
Newsletter info Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité. OKNe plus afficher × De leur côté, les Etats-Unis ont confirmé leur sortie officielle du traité, en accusant à nouveau la Russie de violer ce texte et d'être "seule responsable" de son "échec". Sans surprise, après six mois de dialogue de sourd et d'accusations mutuelles de violations, les deux puissances ont laissé expirer vendredi l'ultimatum lancé par l'administration de Donald Trump en février sans bouger sur leurs positions. "Le traité INF nous a été utile, mais il ne fonctionne que si les deux parties le respectent", avait indiqué récemment le nouveau chef du Pentagone Mark Esper.
Pour l'OTAN, la Russie est seule responsable.