Les tubes à vide, le futur de la nanoélectronique ? Sur cette illustration d'artiste, on voit un feuillet de graphène au-dessus d'un semi-conducteur (bleu clair) partiellement recouvert avec un métal (vert) duquel émergent des électrons (bleu-gris), arrachés par une différence de potentiel entre ces deux composants.
Il s'agit du principe d'un tube électronique miniaturisé. © University of Pittsburgh Les tubes à vide, le futur de la nanoélectronique ? - 2 Photos Les tubes à vide ont envahi l’électronique avec l’invention de la triode en 1906 par l'ingénieur américain Lee De Forest. Pendant longtemps, les tubes électroniques dérivés ont eu une place centrale en électronique puisqu’il s’agissait des composants essentiels des récepteurs radio, de la télévision, des radars et des premiers ordinateurs de l’après-guerre.
Il en était de même pour la Malaia Elektronnaia Schetnaia Machina (Mesm), le premier ordinateur soviétique conçu et créé en 1950 à Kiev sous la direction de Sergei Alexeevich Lebedev à l'académie des Sciences d'Ukraine. La Nasa réinvente les tubes à vide. Avant le transistor, ce composant électronique qui a révolutionné le monde, il y avait le tube à vide.
Gourmands en énergie, dégageant une forte chaleur, peu fiables et prenant une place considérable, ces tubes ont formé les unités de calcul des premiers ordinateurs et furent à ce titre les précurseurs de l'informatique moderne. Mais cette technologie devenue marginale pourrait revenir sur le devant de la scène grâce à la Nasa. Dans un article publié sur IEEE Spectrum, Jin-Woo Han et Meyya Meyyappan, chercheurs au Centre de recherche Ames de la Nasa, détaillent en effet comment ils ont créé un prototype de transistor utilisant un «canal à vide». Des écrans à (nano) tubes. Si OLED et ses dérivés semblent donc en mesure d'initier une révolution très attendue, d'autres pistes sont également envisagées, au premier rang desquelles figurent les nanotubes de carbone.
Les nanotubes de carbone (CNT) sont des molécules très particulières, en forme de grillage enroulé sur lui-même dont tous les points sont des atomes de carbone, d'un diamètre de l'ordre du millionième de millimètre. Les scientifiques ne cessent d'en découvrir les propriétés extraordinaires. Qu'il s'agisse de matériaux nouveaux ou d'électronique, les CNT conduiront très probablement à des avancées technologiques majeures dans les décennies à venir. Pour ce qui concerne les écrans, les propriétés particulières des nanotubes permettent de poursuivre deux pistes d'innovation. La première repose sur le constat - inexpliqué - qu'un CNT émet de la lumière lorsqu'il est soumis à un courant électrique (Cf. 01Net).
NANOPAGE. Concepteur et fabricant d'encres industrielles - Vente encre nano technologique : high tech imprimante - Genes'Ink. Genes'Ink et le CEA créent l'électronique imprimée, Sciences & Prospectives. L'un maîtrise les encres conductrices à base de nanoparticules et l'autre les polymères métallisés.
En associant leur savoir-faire, Genes'Ink et le CEA viennent d'annoncer la création d'un laboratoire commun de recherche spécialisé dans l'électronique imprimée. « Ce partenariat va permettre de couvrir le champ de connaissances d'une large palette d'interconnexionsnécessaires pour rendre communicants toutes sortes d'objets », explique Corinne Versini, dirigeante de l'entreprise Genes'Ink, basée à Rousset en région Paca. Rappelons que CEA Investissement est entré au capital de la société en septembre 2014.
Ce gigantesque marché, estimé à plusieurs dizaines de milliards d'objets connectés d'ici à 2020, est indispensable au business model de Genes'Ink : un seul litre de son encre conductrice permettant jusqu'à 1.500 m2 d'impression, est vendu entre 2.000 et 5.000 euros. Son installation à Rousset a la capacité d'en écouler 150 litres par mois. Paul Molga, Les Echos Correspondant à Marseille. Un moyen facile de détecter la qualité de l'air. Pour améliorer la qualité de l'air à l'intérieur de bâtiments, l'une des étapes importantes consiste à trouver une méthode de mesure et de contrôle facile à appliquer.
IAQSENSE (Nanotechnology based gas multispectral sensing system for environmental control and protection) est un projet sur trois ans financé par l'UE qui vise à trouver précisément cette méthode en développant de nouveaux systèmes de détection basés sur les nanotechnologies et destinés à contrôler la qualité de l'air (L'air est le mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre. Il est inodore et incolore. Du fait de la diminution de la pression de l'air avec l'altitude, il est nécessaire de...) intérieur (IAQ) dans des lieux fermés. Ces systèmes contrôleront avec précision la composition de l'air en termes de contaminants chimiques et biologiques sans recourir à un équipement lourd et onéreux. Deux technologies ont été développées depuis que le projet a démarré, en septembre 2013. Selon M. IAQ Sense.