Photos by M. Royon > abeilles. Enclos-apier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Description[modifier | modifier le code] Les enclos-apiers étaient construits selon l'époque en pierre sèche ou hourdée. Ils regroupaient et protégeaient une série de ruches artisanales dites bruscs, creusées dans des troncs de chêne-liège et posées soit sur des banquettes de terre empierrées disposées en gradins, soit dans des alvéoles réservées dans les murs exposés au soleil. Les bruscs n'étaient jamais mis à même le sol, ils étaient toujours posés sur au moins une pierre plate. Plus rarement, comme dans le massif de l'Estérel, on retrouve des ruches en céramique.
Enfin, bien que cela ne soit pas attesté, la hauteur des murs visait aussi vraisemblablement à protéger contre les prédateurs : homme, loup, et peut-être ours, sans oublier les moutons et les chèvres. Généralement un cabanon ou un abri en pierre sèche était construit dans l'enclos pour y abriter les outils et le matériel à réparer. Les naijous de Tende[modifier | modifier le code] Les murs à logettes. Qu'appelle-t-on mur à logettes ou mur à abeilles ? Les murs à logettes sont des constructions qui ont été édifiées, depuis de très longues années par les apiculteurs pour protéger leurs ruches des intempéries, pluie ou vent.
Incidemment les logettes ont pu recevoir un dispositif de fermeture permettant de protéger les ruches des risques de vol. Ils constituent de fait un rucher, c'est à dire un lieu où l'apiculteur a regroupé ses ruches en vue de leur exploitation. On les rencontre fréquemment dans la plupart des pays de l'ouest méditerranéen, là où les techniques de construction en pierre ont été anciennement répandues. Figure 1 - Détail du mur de Séous - (64 France) Systématique des emplacements de murs à logettes On constate de façon très générale que les murs à abeilles n'ont été utilisés que dans les régions où il était d'usage de tenir les abeilles dans des ruches verticales, en écorce, en paille ou en bois. Figure 2 – Apier de Cuges-les-pins (13 France) - © M. Figure 14 - Guimaëc. Le rucher de Blay. Le rucher apparaît pour la première fois dans le cadastre de 1613. Un certain Jehan Blay en devient propriétaire entre 1613 et 1620.
Il l’a acquis d’Honorade Boissière, riche propriétaire de La Garde-Freinet, veuve et héritière d’Antoine Corchet (fondateur de l’actuelle chapelle Saint-Jean). Le choix du site Son implantation paraît idéale pour l’élevage des abeilles : - le site est au coeur d’un maquis inculte comme il devait l’être au XVIIe siècle, avec la flore nécessaire à la vie de la colonie. - il est exposé sur un versant sud-est, profitant au mieux du rayonnement solaire et le protégeant des vents dominants de nord et nord-ouest. - autre élément indispensable, l’eau, toute proche avec le ruisseau de Vanadal qui, quelques dizaines de mètres en aval, rejoint le ruisseau des Neuf-Riaux (aujourd’hui la retenue de Vanadal).
Les_enclos_a_abeilles. Le "Village des Bories" a fait un petit : l' "enclos des Bories" Christian Lassure Bonnieux est ce village du Vaucluse qui, dans les années 1960, acquit une certaine notoriété auprès des amateurs d'architecture en pierre sèche grâce aux écrits de Pierre Desaulle sur les "bories" du plateau des Claparèdes (1). Arpentant les friches un mètre à la main, ce dernier datait les cabanes en pierre sèche en fonction de leur hauteur sous voûte, une méthode tellement confondante de simplicité et d'efficacité que personne jusque là n'y avait pensé. Depuis, les cabanes continuaient à se démantibuler doucement sous la végétation qui reprenait ses droits.
Mais de bonnes fées veillaient sur elles... En 2004, lors d'une journée d'étude sur l'architecture en pierre sèche qui se tenait à Salon-de-Provence dans le département voisin, nous apprîmes que les vestiges lithiques d'origine agricole du lieu dit Le Rinardas à Bonnieux étaient en cours de restauration pour être présentés au public sous l'appellation de "village gaulois" (rien moins !). © Christian Lassure. Apistoria : les Ruchers Anciens. Les murs à abeilles de Provence | randomania plus. Le miel est connu depuis les temps préhistoriques et les hommes en ont toujours consommé. Seul produit sucrant connu pendant longtemps (en dehors de quelques fruits sucrés tels le raisin, la datte, la figue), le miel a toujours fait partie des productions agricoles traditionnelles avant qu’il ne soit détrôné par l’usage du sucre de canne avec la découverte de l’Amérique et concurrencé au XIXe siècle par le sucre de betterave.
Les ruches naturelles Les premiers murs à abeilles ont été faits par la nature elle-même. Les insectes construisent leurs rayons de cire dans les anfractuosités des rochers où ils trouvent les conditions idéales à leur installation. Illustrations : en haut, barre rocheuse propice à l’installation de ruches naturelles, en bas, ruche naturelle dans une paroi rocheuse. Les ruches Apiculteur et ses ruches Et tout d’abord, il fallait trouver pour les abeilles un nouvel habitat. Bruscs et palhous Illustrations ci-dessus : en haut, rucher cévenol, en bas, rucher provençal. La ruche en paille et la ruche tronc. Les ruches fixes... en paille ou en petit bois ont leurs avantages: l'élevage des reines par exemple y réussit généralement bien, le couvain s'y développe régulièrement, la population y augmente rapidement, la chaleur s'y concentre facilement et la forme du panier se rapproche assez bien de celle de l'essaim; en outre les abeilles semblent s'y plaire beaucoup.
A. -L. Clément La ruche-tronc: le brusc Ses qualités on origine doit se perdre dans les temps les plus anciens puisque ce type de ruche est l'habitat premier des abeilles. Certaines ruches étaient plus étroites sans que la hauteur en soit plus grande; Lionel Garnery, spécialiste de la génétique de l'abeille noire, y voit la nécessité de maintenir la production naturelle d'essaims sans récolte de miel pour garantir la pérennité de l'espèce. Sa construction La récolte lle se faisait à l'aide de divers instruments, le cératome. La ruche en paille: le panier n peut dire que la ruche en paille est le symbole de l'apiculture traditionnelle. M. Buckfast, dénomination ou marque? | LES RUCHERS DE L'AN 01.
Depuis plusieurs années, un conflit oppose deux apiculteurs français. L’un a déposé la marque « Buckfast », l’autre estime pourvoir l’utiliser puisqu’elle désigne une méthode de sélection et un type d’abeille. La justice n’a pas encore tranché, et certains estiment que nous avons tous le droit d’utiliser le terme de « Buckfast » pour faire la promotion des abeilles produites ; quand d’autres estiment qu’en l’attente des procédures, il est interdit de l’utiliser… Point sur cette petite histoire apicole, révélatrice de notre temps. L’histoire de l’abeille Buckfast est plutôt récente. Elle commence pendant la première guerre mondiale, à l’abbaye de Buckfast, en Angleterre. Durant la guerre, l’abeille anglaise est victime d’un virus qui fait de gros dégâts, l’acariose. Karl Kehrle, plus connu sous le nom de Frère Adam, se rend compte que les rares colonies survivantes sont de lignées non indigènes (carnioliennes et Italiennes). Il y a un réel tournant à cette époque.