Raymond Aubrac : "A l’ origine, tous les gens qui font de la résistance ont deux caractéristiques en commun : ils sont volontaires et ils sont tous désobéissants" Cette émission, diffusée pour la première fois en 1994, nous fait entendre la voix de ceux qui se sont engagés dans la résistance.
Chacun d’eux livre les convictions qui le pousse, au péril de sa vie, à embrasser cette vie clandestine. Pour Lucie Aubrac : Ça allait de soi qu’il fallait protester, on ne pouvait pas laisser faire ça ! Ça ne s’appelle pas de la résistance, ça s’appelle de la protestation ! Et pour Gabrielle Ferrières : Ça n’a pas été une question d’opinion, ça vous prenait aux tripes. Tous ont, d’après Raymond Aubrac : A l’ origine, tous les gens qui font de la résistance ont deux caractéristiques en commun : ils sont volontaires et ils sont tous désobéissants. A travers leurs témoignages, ils nous font part de leur idéal de liberté, de leurs espoirs d’alors, mais aussi leurs peurs très présentes. Loin d’une mythique résistance homogène et organisée, les témoins nous expliquent comment nait un réseau. Archives Radio 1939-45. Du général au président, un itinéraire gaulliste ? – série de podcasts à écouter – France Culture. Une série documentaire de Aurélie Luneau, Emmanuel Laurentin, Kristel Le Pollotec et Perrine Kervran, réalisée par Pascale Rayet, Véronique Lamedour, Vincent Decque, Véronique Samouiloff et Mydia Portis-Guérin 2020 est l'année d'un triple anniversaire gaulliste.
On célèbre en effet cette année les 130 ans de la naissance de Charles de Gaulle, les 50 ans de la mort du général à Colombey Les deux Eglises et les 80 ans de l'appel du 18 juin 40 qui allait être le point de départ de l'organisation de la résistance. C'est donc l'occasion de vous proposer de nouvelles écoutes documentaires parmi ceux qui retracent ce parcours hors norme et historique. Podcast/ Résistance, mais où sont passés les "jours heureux" ? – série de podcasts à écouter – France Culture. Anna Marly, compositrice et créatrice du Chant des Partisans. Anna Marly composa le "Chant des Partisans" et "La Complainte du Partisan" puis s’en est allée loin des chemins du succès, quittant la France en 1947 pour n’y revenir que rarement.
C’était un oiseau sur la branche. Elle aimait marcher dans le vent, son inséparable guitare sur l’épaule... Anna Betulinsky naît en 1917 à Saint-Pétersbourg pendant la Révolution russe au cours de laquelle son père est fusillé. Au début des années 20, contrainte à l’exil, la mère d’Anna rejoint la France en emmenant ses deux filles et leur gouvernante. Celle-ci fait cadeau à Anna d’une guitare dont la jeune fille ne se séparera jamais.. Un an plus tard, en 1934, elle s’essaye à la chanson en s’accompagnant à la guitare, celle offerte par sa nounou, et elle se fait appeler "Anna Marly", patronyme pioché dans l'annuaire téléphonique de la Seine et Oise !
Anna Marly a raconté ce qui l’inspira. Avec son neveu Maurice Druon, il écrit alors des paroles en français. Irena Sendler ou Sendlerowa, la mère des enfants de l'holocauste. "La Juste du ghetto de Varsovie", Irena Sendler, ouvrière membre de la Résistance polonaise, fut arrêtée par les nazis pour avoir sauvé 2 500 enfants juifs du ghetto de Varsovie durant la Seconde Guerre mondiale... Irena Sendlerowa est née à Varsovie en 1910.
Son père médecin soigne tous les malades qui se présentent à sa consultation hospitalière, qu’ils puissent le payer ou non. C’est dans cet état d’esprit qu’Irena choisira plus tard de venir en aide aux plus démunis. En Pologne, qui compte alors la communauté juive la plus important d’Europe, l’antisémitisme est virulent. Etudiante, Irena participe à de nombreuses manifestations contre la discrimination à l'encontre des étudiants juifs. Commando Kieffer (twitter) Les lettres d’une enfant : Louise Pikovsky, déportée à l’âge de 17 ans - Ép. 4/4 - Témoigner de son temps par ses écrits intimes. Il n’y a pas si longtemps, il était impensable d’effectuer ses études sans apprendre le latin et le grec, un passage essentiel pour comprendre notre langue, le français, et pour structurer notre pensée.
Sans ces langues anciennes, qui en réalité ne sont pas mortes, les études étaient considérées incomplètes et nous ne dirons jamais assez combien le latin et le grec sont, à l’école, des matières nécessaires. C’était évidemment le cas dans les années 1940, quand Madame Malingrey enseignait ces langues au lycée Jean de La Fontaine, dans le 16e arrondissement de Paris.
Ses élèves l'appréciaient, au moins l’une d’entre elles, la petite Louise, une gamine brillante. En janvier 1944, Madame Malingrey reçut un paquet accompagné d’un petit mot : Nous sommes tous arrêtés. Nous recevons ce matin, Stéphanie Trouillard, journaliste pour France 24 et passionnée d'histoire. Louise ne s'exprime pas beaucoup sur la guerre. Archives : Musique : Comme toi de Jean-Jacques Goldman.