Machisme ordinaire : non, le harcèlement de rue n'est pas de la drague. Femme marchant dans une rue de Paris (ANW.FR/FLICKR/CC) La diffusion du document de Sofie Peeters "Femme de la rue" met en évidence une superposition de réalités illustrée par de très intéressantes réactions, notamment en ligne.
Cette superposition pourrait se résumer en quatre points : 1. Le harcèlement de rue est une réalité quotidienne pour beaucoup de femmes. 2. 3. 4. #harcelementderue : les mots pour le dire, la négation en prime Deux tweets ont notamment suscité de vives réactions sur Twitter : Capture d'écran Twitter (source ici et là) Ce raisonnement naïf, qui laisse entendre qu'un "cas" est "extrême et isolé" sous prétexte qu'on n'en a pas entendu parler, pourrait être analysé, mais remercions surtout Valérie, auteure du blog Crêpe Georgette, pour la création du hashtag #harcelementderue, qui, bien évidemment, ne doit pas être réduite à une démarche réactionnelle ciblant Mathieu Géniole (chroniqueur au Plus, ndlr). Il ne comprend pas pourquoi il n’a pas été félicité pour ne pas avoir été sexiste aujourd’hui.
Toulon – Un jeune se dit profondément déçu après qu’il a passé une journée à ne pas être sexiste.
Il prétend n’avoir en retour reçu aucune félicitation de la part des femmes ou même un encouragement. Reportage. Grégoire a 32 ans. Toujours très au courant des évolutions sociétales, il sait que la société qui l’entoure et dans laquelle il vit est profondément sexiste. « Hier matin, en me levant, j’ai voulu tenter une expérience sociologique en limitant au maximum mon comportement sexiste » a-t-il expliqué dans Var-Matin.
Ainsi, arrivé à son travail, il décide de ne pas faire sa réflexion habituelle à une collègue « Salut ma belle », remplacée par « Bonjour Julie ». « Elle m’a simplement répondu « Bonjour Grégoire » sans même remarquer le changement ». Sexisme dans le langage — Wikirouge. Il existe des reflets du sexisme dans le language, écrit ou oral, avec des degrés divers selon les langues et leur histoire.
Un reflet d'une domination bien réelle Si le langage est sexiste, ce n'est pas un hasard. L'explication matérialiste est que la société est depuis longtemps sexiste (patriarcale). Ce que disait Marx de l'idéologie dominante (« les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques les pensées dominantes »[1]) est vrai aussi des rapports de domination du sexe masculin. Une des expressions concrètes de la pensée dominante est bien évidemment le langage. Masculin comme genre neutre. Pocahontas (1995) : être femme et indienne chez Disney. Pocahontas et Mulan, sortis respectivement en 1995 et 1998, sont souvent décrits comme une tentative de la part de Disney de réagir aux accusations de racisme, notamment dans Aladdin et Le Roi Lion, et de sexisme, notamment dans La Petite Sirène et La Belle et Le Bête.
Tous deux des succès commerciaux, ils ont pour personnage principal une femme, et qui plus est une femme qui vient d’une autre culture de la nôtre. En ce sens, ces films sont inédits chez Disney. Ils ont aussi en commun le fait de s’appuyer sur des personnages historiques. On dit bien « s’appuyer sur » plus qu’autre chose, car nous verrons que les accusations, surtout pour le film Pocahontas, de distorsions systématiques et de relecture de l’histoire ne manquent pas. Ces deux films sont une tentative de la part de Disney de sortir des personnages féminins stéréotypés et de montrer des femmes fortes, qui poursuivent leur propre voie et sont indépendantes des hommes. Méchants et méchantes chez Disney (2) : Hommes faibles. Si les méchantes sont toujours des femmes fortes, les méchants sont au contraire le plus souvent des hommes faibles.
Méchants et méchantes chez Disney (1) : Femmes fortes. Dans l’univers manichéen de Disney, le bien et le mal sont facilement identifiables, généralement incarnés respectivement par le héros ou l’héroïne d’un côté, et le méchant ou la méchante de l’autre.
Les enfants apprennent ainsi très rapidement ce qu’il convient d’aimer et de haïr, ce qu’il faut devenir et ce qu’il faut au contraire absolument éviter d’être. A force de visionnages et de re-visionnages, ils/elles intègrent de la sorte les normes véhiculées par le studio avec une redoutable efficacité. Or si, dans cet apprentissage, les héros/héroïnes ont une place privilégiée puisque c’est avec eux/elles que l’identification et le mimétisme fonctionnent le plus, les méchant-e-s ont également un rôle important même si uniquement négatif : ils/elles servent de repoussoir, incarnant non seulement ce dont il faut avoir peur, mais aussi ce qu’il faut mépriser et donc ne surtout pas devenir dans sa vie. Femmes fortes Le cauchemar des hommes Les usurpatrices du pouvoir masculin L’origine du mal. Les sorcières de Salem. LA FEMME DANS LA PUB : L'ANALYSE de MisterJDay. Stéréotypes sexuels et construction soclale du féminin et du masculin.
L’égalité professionnelle en entreprise dans la loi. Afin de rendre plus effective l’égalité entre les hommes et les femmes dans le monde du travail, la loi interdit désormais l’accès à la commande publique aux entreprises qui ne respectent pas un certain nombre d’obligations en termes d’égalité professionnelle. Dans le même esprit, la loi impose désormais aux entreprises de prendre en compte l’égalité professionnelle dans un certain nombre de domaines, tel que la sécurité et la santé ou le dialogue social. Respecter l’égalité professionnelle pour accéder à la commande publique L’accès à la commande publique est désormais conditionné au respect par les entreprises à leurs obligations en matière d’égalité professionnelle.
(Article 16 de la loi du 4 août 2014) De plus, pour pouvoir accéder au marché public, les entreprises de plus de 50 salarié.e.s doivent mettre en place un accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dont la procédure varie en fonction de la taille de l’entreprise.