Climat : mobilisation de Sydney à Londres pour un accord ambitieux à la COP21. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Frédéric Saliba (Mexico, correspondance), Anne Pélouas (Montréal, correspondance), Philippe Bernard (Londres, correspondant), Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance), Caroline Taïx (Sydney, correspondance) et Frédéric Lemaître (Berlin, correspondant) A Paris, alors que les manifestations sont interdites, plusieurs milliers de chaussures ont recouvert dimanche matin la place de la République, d'où devait partir la marche pour le climat. › Accéder au portfolio Des dizaines de milliers de personnes ont défilé, dimanche 29 novembre, en Australie, avant des rassemblements à Londres, Rio ou New York.
Au troisième jour de marches mondiales, ces citoyens veulent exiger un accord ambitieux des 150 chefs d’Etat qui se réunissent lundi à Paris-Le Bourget pour la conférence mondiale sur le climat (COP21), jusqu’au 11 décembre. Lire aussi COP21 : un accord est-il possible ? Low tech : comment entrer dans l’ère de la sobriété énergétique pour vivre sans polluer. Basta !
: Face à la pénurie de ressources, les réponses techniques sont souvent mises en avant. Pourquoi la troisième révolution industrielle, avec ses produits high-tech et ses technologies « vertes », nous conduit-elle dans l’impasse, selon vous ? Philippe Bihouix [1] : Les high-tech sont encore en mesure de répondre, en partie, aux risques de pénurie.
On le voit dans le cas des énergies fossiles : nous sommes capables d’aller chercher des ressources moins accessibles, comme les gaz de schiste, les pétroles de roche-mère, voire même des carburants à base de charbon ou de gaz. Mais avec une logique de rendement décroissant, il va falloir injecter de plus en plus de technologies et de matières premières pour récupérer une énergie de moins en moins accessible, et dépenser de plus en plus d’énergie pour aller chercher des métaux qui eux aussi se raréfient. Nous sommes toujours rattrapés par les limites physiques de la planète. Un exemple : le vélo. Il n’est jamais trop tard pour bouger. Brochure sorties web. Les 10 inventions qui peuvent révolutionner l'écologie.
Energie photovoltaïque, hydroliennes, voitures hybrides... en France, ces innovations débarquent à peine.
Dans la Silicon Valley, elles sont déjà has been, et les chercheurs planchent sur de nouvelles « technologies vertes » destinées à réduire notre consommation d’électricité. Rue89 fait un inventaire -non exhaustif- des inventions les plus surprenantes, glanées dans l’ouvrage « Révolution verte : enquête dans la Sillicon Valley » de Michel Ktitareff, qui paraît le 7 octobre chez Dunod. Et vous propose des liens pour en savoir plus sur ces technologies prometteuses, leurs atouts et leurs limites. 2009_09_28_SolarSatellite.jpg Des satellites pour chauffer la terre Quitte à se servir de l’énergie solaire pour créer de l’électricité, autant aller la chercher à la source. L’idée n’est pas de faire tourner les micro-ondes de la station spatiale internationale, mais de connecter les panneaux à notre hémisphère via une onde radio.
Peutetre.jpg Des nano-capteurs pour économiser l’eau. Serious games : jouer pour sa santé ou pour l’environnement… ça marche ! Si le nombre de serious games ne cesse de croître ces dernières années dans des domaines comme la santé, la protection de l’environnement ou la publicité (advergame), aucune recherche scientifique n’avait clairement montré qu’ils étaient efficaces pour réellement changer les comportements des joueurs.
C’est chose faite aujourd’hui, puisque des chercheurs en communication d’Aix-Marseille Université viennent de publier les résultats d’une recherche expérimentale montrant comment jouer à des serious games change effectivement les comportements des joueurs dans la « vie réelle ». Dans une seconde publication scientifique, sur le point de paraître, ils expliquent en détail comment les mécanismes psychologiques opèrent.
C es résultats ouvrent des perspectives intéressantes pour améliorer la santé ou la protection de l’environnement avec ces nouvelles technologies connectées si amusantes à utiliser. Les chercheurs ont conçu quatre versions légèrement différentes d’un même serious game.