background preloader

Le sacre du printemps, Igor Stravinsky

Facebook Twitter

Le Sacre du printemps - Pina Bausch. Maurice Béjart - « Le Sacre du printemps » d'Igor Stravinsky, dansé par le Ballet du XXe siècle. Igor Stravinsky - Le Sacre du Printemps - Vaslav Nijinsky-Version 1913 - Ballett Mariinski-Theater. Nijinski, Le Sacre du printemps... Une histoire. Nijinski n'a laissé aucune partition chorégraphique du «Sacre» et il n'existe aucun film d'époque à même de nous restituer, à travers des images animées, ce que serait cette danse composée par Nijinski.

Nijinski, Le Sacre du printemps... Une histoire

L'œuvre demeure un mystère... Il en reste des archives partielles telles que des témoignages écrits et oraux de personnes ayant vu le spectacle, des annotations réalisées sur la partition, ainsi qu'une iconographie disparate, composée de quelques photographies, de pastels et de dessins de presse... Autant de précieux indices qui, s'ils ne lèvent pas le voile sur le mystère du « Sacre », suggèrent l'œuvre, en donnent une esquisse, tout en entretenant son mythe...

À partir de l'interprétation de ces sources, les chorégraphes et chercheurs Millicent Hodson et Kenneth Archer ont proposé, en 1987, avec le Joffrey Ballet, une reconstitution possible du Sacre du printemps. Chorégraphe, ses œuvres scandalisent (L'Après-midi d'un faune, Le Sacre du printemps) ou déconcertent (Jeux). Le "Sacre du printemps" a 100 ans. "J’ai soixante ans, et c’est la première fois qu’on ose se moquer de moi", s’étrangle la comtesse René de Pourtalès à la première du "Sacre du Printemps".

Le "Sacre du printemps" a 100 ans

Ses glapissements d’idiote endiamantée résonnent encore comme un prodigieux résumé de la fureur des mondains quand ils découvrent le double chef d’œuvre d’Igor Stravinsky et de Vaslav Nijinski, le 29 mai 1913, au Théâtre des Champs-Elysées. Un an plus tard éclate la Grande Guerre qui entraînera la chute des trois empires de Russie, d’Autriche-Hongrie et d’Allemagne et la multitude des royaumes, grands duchés et principautés qui en font partie. L’ancien monde va s’écrouler et le fracas du "Sacre", annonçant le XXe siècle, semble préfigurer le séisme à venir. Une compagnie extraordinaire A Paris, l’impresario Gabriel Astruc vient de faire édifier par Auguste Perret ce somptueux théâtre de l’avenue Montaigne qui lui aussi annonce des temps nouveaux et ce que l’on nommera Art Déco dans les années 30. Foire d'empoigne autour du Sacre du printemps. Cent ans après la création du chef d'œuvre de Nijinski et Stravinsky, la fille du chorégraphe a réussi pour la première fois à obtenir des droits d'auteur.

Un coup d'éclat gravé dans le marbre et le béton du Théâtre des Champs-Élysées . C'est ce que Christian Dumais-Lvowski, chargé de mission de la Vaslav et Romola Nijinsky Foundation, a orchestré pour faire reconnaître les droits des héritiers de Nijinski sur la chorégraphie du Sacre du Printemps . Au Théâtre des Champs-Élysées, on commémore ce mercredi 29 mai le centenaire de sa création par les Ballets Russes de Diaghilev , dans les lieux mêmes où l'œuvre a vu le jour. Accueillis par un scandale tonitruant, Nijinski pour la chorégraphie, Stravinsky pour la musique et Nicolas Roehrich pour les décors et l'argument, ouvraient brutalement à la musique et à la danse les portes de la modernité.

Dans la salle, John Stravinsky, petit fils d'Igor, et Tamara Nijinski, 93 ans dans trois semaines et fille de Nijinski. L'effet d'une bombe. Archives de France. 29 mai 1913 “ L'Élue ”, ballet Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinsky lors des représentations au théâtre des Champs-Élysées à Paris en 1913 Photo par Charles Gerschel - ©Lebrecht/Rue des Archives Paris, début du XXe siècle.

Archives de France

La mode est aux Ballets russes de Diaghilev. Proust, dans La Recherche, parle de “ charmante invasion ”. On voit alors triompher, avec Schéhérazade (juin 1910), la nouveauté et l’audace. On peut voir un symbole dans le fait que le ballet est donné au théâtre des Champs-Élysées, bâtiment flambant neuf et contesté, œuvre d’Auguste Perret, le père de l’architecture moderne française. Outre que l’argument du ballet (le sacrifice d’une jeune vierge pour saluer le printemps) est sans portée morale, la musique et la chorégraphie sont déroutantes. “Le Sacre du printemps”, ce grand coup de ballet - Musiques.