Ethiopie : Une histoire complexe - Le Rétro des cartes. Démographie : 100 millions d’Égyptiens... et des problèmes. Le 100 millionième égyptien est une Egyptienne et s'appelle Yasmine.
Mais cette explosion démographique, qui est une exception dans le monde arabo-musulman, terrifie le pouvoir égyptien. L'Egypte compte désormais 100 millions d'habitants et, on va le voir, ce n'est pas forcément une bonne nouvelle. Mais commençons par un sourire. C'était mardi dernier, aux alentours de midi, l'énorme compteur numérique installé sur le toit de l'institut statistique égyptien venait d'inscrire le chiffre magique : 100 millions d'Egyptiens. C'est simple, avec une croissance naturelle de près de 2% l'an et 3,5 enfants par femme, la démographie de l'Egypte est même une des plus dynamique au monde.
Première idée reçue : l'Egypte est un pays arabe et, c'est bien connu, les populations arabes font pleins d'enfants. C'est-à-dire que leur taux de natalité tend vers les nôtres et tournent autour de 2 à 2,5 enfants par femme. Expliquer (mal) l'exception égyptienne On explique mal ce particularisme. YouTube. Mandela, le rêve inachevé. Comprendre la situation au Mali en 5 minutes.
Abidjan, ville de riches ? Comprendre l'immigration en Afrique du Sud. YouTube. Ce qu’il faut retenir de 2019 en Afrique. 19 janvier Alternance pacifique à Kinshasa En début d’année, la République démocratique du Congo (RDC) a connu sa première alternance pacifique depuis l’indépendance du pays en 1960.
Joseph Kabila, président depuis 2001, a fini par céder le pouvoir, pactisant avec son ancien ennemi politique devenu son allié : Félix Tshisekedi, fils du mythique opposant à l’ancien maréchal-président Mobotu Sese Seko puis à Laurent-Désiré Kabila et son fils. Niveau de vie, santé, démographie... L’Afrique dans le brouillard statistique. Chronique.
On a coutume de dire que « les chiffres parlent d’eux-mêmes ». A contrario, tout ne serait que confusion quand les chiffres font défaut ! Ces femmes qui œuvrent au rayonnement scientifique de l’Afrique. Evidemment, l’Afrique est encore loin… Avec 35 chercheurs par million d’habitants, contre près de 2 500 en Europe et plus de 4 000 aux Etats-Unis (selon la Banque africaine de développement), le continent reste une terre de sciences en devenir.
Pariant sur les universités et le retour de diasporas formées ailleurs, les 54 pays se battent pourtant pour se faire une place sur la scène mondiale de la connaissance et de l’innovation. Si aujourd’hui seuls 2,6 % des chercheurs de la planète travaillent entre Alger et Le Cap (selon l’Unesco), demain pourrait être différent au vu des quelque 200 000 étudiants africains qui préparent actuellement un doctorat (dont 160 000 dans des établissements africains et 25 000 en Europe). Lire aussi Percée de l’Egypte et du Maroc au classement mondial des universités. Afrique : un futur énergétique « crucial pour le monde » L’Afrique est amenée à avoir une influence croissante dans le système énergétique mondial au cours des prochaines décennies, souligne l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport consacré au continent publié le 8 novembre(1).
Croissance démographique et accès à l’électricité D’ici à 2040, « une nouvelle personne sur deux sur Terre sera Africaine », souligne l'AIE : le continent devrait compter plus d’un demi-milliard d’habitants supplémentaires à cet horizon. Cette croissance démographique très forte va se traduire par une hausse très importante des besoins énergétiques dans tous les secteurs (industrie, transports, habitat). Sahel geopo le monde. Face à une Chine conquérante, le Japon veut renforcer la présence de ses entreprises en Afrique. Le Japon reçoit des dizaines de dirigeants d’Afrique, du mercredi 28 au vendredi 30 août, pour tenter de renforcer la présence de ses entreprises sur ce continent riche en ressources naturelles et en pleine croissance, face à une Chine de plus en plus conquérante.
Parmi les dirigeants attendus figurent le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le président sud-africain, Cyril Ramaphosa. Plus de 150 entreprises japonaises tiendront une exposition en marge des rencontres officielles. La lutte contre la pauvreté, un défi d’abord africain. Sur les premières photos envoyées de Tokyo, Gerald Manzu pose devant de majestueux cerisiers en fleurs et une assiette de riz qu’il mange en souriant avec des baguettes.
Il a quitté Juba, la capitale du Soudan du Sud, il y a quelques semaines seulement et semble découvrir sa nouvelle vie avec autant de gourmandise qu’il avait mis d’efforts à décrocher sa bourse d’étude, offerte par le gouvernement nippon, pour devenir ingénieur en informatique. Ses cours intensifs de japonais lui permettent déjà « d’acheter des produits sur le marché et de commander [son] repas au restaurant ». Même ce printemps si froid qui « menace chaque jour de [le] rendre malade » ne parvient pas à entamer sa joie. Avec l’assurance et la candeur de sa jeunesse, l’ex-lecteur de l’université de Juba n’a jamais prêté beaucoup d’attention aux sombres statistiques qui décrivent l’état du continent et a fortiori de son pays, dernier-né des Etats de la planète sitôt englouti par la guerre.