« L’être humain n’accepte plus d’être malade » Tribune.
Tout être humain rencontrera un jour la maladie au cours de sa vie. Compagne de la mort, la maladie est une porte au-delà de laquelle les hommes et les femmes s’interrogent inévitablement sur leur condition humaine. Socrate lui-même a dit en mourant : « Vivre, c’est être longtemps malade : je dois un coq à Esculape libérateur. » Qu’en est-il aujourd’hui de notre regard de citoyen du XXIe siècle ? « Tolérance zéro maladie », « zéro douleur », se réclame une société néolibérale nous engageant vivement à suivre à la lettre une biomédecine qui n’a jamais connu un tel niveau de développement et de moyens techniques grâce à un fantastique progrès de nos connaissances. Certes, nous acceptons les grandes pathologies, comme les cancers, les accidents cardio-vasculaires, etc., mais parce qu’elles n’arrivent qu’aux autres ; qui n’ont pas de chance en quelque sorte.
L’usage immodéré des antibiotiques nous a conduits à un véritable hubris (dépassement des limites) médical. Philippe Descola : « Nous sommes devenus des virus pour la planète » Anthropologue, spécialiste des Jivaro achuar, en Amazonie équatorienne (Les Lances du crépuscule, Plon, 1994), Philippe Descola est professeur au Collège de France et titulaire de la chaire d’anthropologie de la nature.
Disciple de Claude Lévi-Strauss, médaille d’or du CNRS (en 2012) pour l’ensemble de ses travaux, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps, dont témoignent notamment Par-delà nature et culture (Gallimard, 2005) et La Composition des mondes (entretiens avec Pierre Charbonnier, Flammarion, 2014).
En quoi cette pandémie mondiale est-elle un « fait social total », comme disait Marcel Mauss, l’un des fondateurs de l’anthropologie ? Quels sont-ils ? Article réservé à nos abonnés Lire aussi David Graeber : « Les “bullshit jobs” se sont multipliés de façon exponentielle ces dernières décennies » Fiche de lecture : Alain Ehrenberg : L' individu incertain. Individualisme et fragilisation des individus Le culte de la performance (1991), L'individu incertain (1995), La fatigue d'être soi (1998) : ces trois livres d'Alain Ehrenberg forment une suite, une vaste enquête sur l'individualisme contemporain, le changements des normes régissant vie publique et vie privée. 1) Résumé général L'individualisme est souvent analysé comme un repli généralisé sur la vie privée.
À travers ces trois ouvrages et à propos de sujets très variés, Alain Ehrenberg démontre qu'il s'agit plutôt de la généralisation d'une norme d'autonomie. Cette norme impose un changement des rapports entre privé et public, car l'autonomie exigée dans le domaine public prend ses appuis dans le domaine privé. Alain Ehrenberg. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Alain Ehrenberg, né à Paris le 4 juin 1950, est un sociologue et psychologue français et directeur de recherche au CNRS. Carrière[modifier | modifier le code] Alain Ehrenberg a créé en 1995 un groupement de recherche (G 1106 "Psychotropes, Politique, Société") rattaché au département SHS du CNRS qui est arrivé en fin de mandat en 2001. Ses activités ont alors fusionné avec celles du CESAMES (Centre de recherche Psychotropes, Santé mentale, Société) . Le projet de cette unité a été guidé par le changement opéré, dans les sociétés contemporaines, par le passage de la référence à la maladie mentale à celle de la santé mentale, mais aussi par les changements dans les conceptions des maladies mentales.
Publications[modifier | modifier le code] Notes et références[modifier | modifier le code] Boris Cyrulnik. Boris Cyrulnik, le 1er novembre 2011 à Gênes (Italie), lors du Festival della Scienza.
Boris Cyrulnik, né le 26 juillet 1937 à Bordeaux, est un neuropsychiatre français. Il est membre du comité d'honneur de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD)[4]. Boris Cyrulnik est également engagé pour la protection de la nature et des animaux. Il est un ami fidèle de Jane Goodall et membre de l'Institut Jane Goodall France[5]. La pyramide de Maslow. La pyramide de Maslow est une classification hiérarchique des besoins humains.
Maslow distingue cinq grandes catégories de besoins. Il considère que le consommateur passe à un besoin d’ordre supérieur quand le besoin de niveau immédiatement inférieur est satisfait. Nous proposons une nouvelle approche de ce modèle en : reprenant les 5 catégories de Maslow, brisant cette vision hiérarchique (aujourd’hui contestée), introduisant un nouveau besoin, déduit de notre modélisation. Les besoins humains selon Maslow : Les besoins physiologiques sont directement liés à la survie des individus ou de l’espèce. Le besoin de sécurité consiste à se protéger contre les différents dangers qui nous menacent. Le besoin d’appartenance révèle la dimension sociale de l’individu qui a besoin de se sentir accepté par les groupes dans lesquels il vit (famille, travail, association, ...). Le besoin d’estime prolonge le besoin d’appartenance. Anémone - Le propre de l'Homme.