Ministère de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire. Quelles sont les origines du ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration ? 1Annoncée à la télévision le 8 mars 2007 par le candidat Nicolas Sarkozy, la création du ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Codéveloppement a d’abord été en France une promesse électorale, un sujet de campagne et aurait pu connaître le sort d’autres idées de ce genre : être oubliée ou reformulée une fois le candidat arrivé au pouvoir.
On pouvait alors se demander s’il ne s’agissait que d’un simple gadget de campagne, destiné à ratisser les voix de l’extrême droite, ou d’un axe idéologique et stratégique de recomposition de la droite autour de son nouveau leader. 2Le 1er juin 2007, paraît au Journal officiel le décret d’attribution du nouveau ministre. 3Durant les six semaines suivant sa création, de mi-mai à fin juin 2007, de nombreuses voix associatives et universitaires s’expriment contre le principe de cette création ministérielle et sont relayées par les médias. 25Sylvain Laurens (« L’immigration : une affaire d’Etats. L'Identité nationale, vie et mort d'un ministère contesté. La suppression de ce portefeuille, créé à l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy en 2007, ne devrait pas nécessairement marquer un changement de cap présidentiel sur ce sujet.
Sa création avait fait beaucoup de bruit, sa disparition est passée quasiment inaperçue. Avec le remaniement de dimanche, le ministère de l'Identité nationale se retrouve supprimé en tant que tel. Aux racines de l'identité nationale. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Thomas Wieder Candidat, Nicolas Sarkozy ne cessa d'utiliser l'expression ; au lendemain de son élection, il la reprit pour baptiser un ministère ; depuis le 2 novembre, son gouvernement en fait le thème d'un "grand débat", auquel les citoyens sont invités à participer : en un peu plus de deux ans, l'"identité nationale" a envahi l'espace politique et la scène médiatique.
Singulière fortune pour une notion dont l'emploi, il n'y a pas si longtemps, était inenvisageable. Et pour cause : elle n'existait pas. Quand l'expression est-elle apparue dans la langue française ? "Seulement dans les années 1980", répond l'historienne Anne-Marie Thiesse, directrice de recherche au CNRS et auteur de La Création des identités nationales. Aujourd'hui, Braudel se sentirait moins seul : selon la BNF, 30 livres portant dans leur titre l'expression "identité nationale" ont été publiés en France depuis 2000.
Elections britanniques, vers un «bipartisme imparfait» Jeudi ont lieu en Grande-Bretagne les élections générales.
Le scrutin s’annonce surprenant, tant aucun des deux partis principaux ne semble avoir de large majorité. Pour la troisième fois depuis la Seconde Guerre mondiale, le Parlement britannique pourrait être un hung parliament : un Parlement dans lequel aucun parti n’a la majorité absolue. «Depuis deux élections, le système politique se fragmente», analyse Agnès Alexandre-Collier, professeure de civilisation britannique à l’université de Bourgogne et co-auteure du livre les Partis politiques en Grande-Bretagne aux éditions Armand Colin. «On pourrait imaginer que les prochaines élections aboutissent à un système de plus en plus fragmenté, poursuit-elle. Ce serait l’émergence d’une forme de bipartisme imparfait.» En 2010, David Cameron, à la tête du Parti conservateur, avait choisi de s’allier avec les libéraux-démocrates menés par Nick Clegg. . • Une coalition entre conservateurs et les libéraux-démocrates a ecouter.
Qu'un sang impur abreuve nos sillons : Signification ~ Un mot par jour. Je viens de lire les propos de Lambert Wilson, président du Festival de Cannes, relativement aux paroles de la Marseillaise.
J'aimerais revenir dessus car je trouve très injuste de s'acharner sur notre hymne national. Voyez plutôt. On n’a pas parlé des paroles… Je suis extrêmement énervé que personne ne dise qu’il est temps de changer les paroles de La Marseillaise qui sont d’un autre temps, Quand j’entends "Qu’un sang impur abreuve nos sillons", je suis sidéré qu’on continue à chanter ça [...]Elles sont épouvantables les paroles de La Marseillaise, elles sont sanguinaires, elles sont d’un autre temps, elles sont racistes, elles sont xénophobes. Bon. Il n'est pas le premier à critiquer les mots de la Marseillaise, Jaurès l'a fait avant lui aussi, et on retrouve même des discours de révolutionnaires attribuant le sang impur à celui des contre-révolutionnaires. Voilà son explication des mots : "Qu'un sang impur abreuve nos sillons".