Les copies numériques comme vous ne les avez jamais vues ! Appareillage critique de textes. Lettres : Interpréter numériquement un texte. I- Contexte pédagogique - Cycle / Profil de classe :Cycle 4, troisième Travail disciplinaire collaboratif transversal - Problèmes posés : - Manque d’autonomie dans la construction de la compétence d’interprétation des textes littéraires - Difficultés de perception de la continuité des apprentissages entre la troisième et la seconde. - Objectif principal : Construire la compétence d’interprétation des textes littéraires - Compétences construites: - Produire – communiquer – partager des informations- Utiliser l'écrit (numérique) pour penser et pour apprendre. - Elaborer une interprétation d’un texte littéraire - Stratégies pédagogiques :
Faut il revoir sa façon de corriger ? Corriger des copies numériques. Drame du papier.
Lettres : Isabelle Farizon : Nouvelles pratiques lettrées au lycée. Et si le numérique facilitait le travail de commentaire des élèves ?
C’est ce que tend à démontrer un projet mené par Isabelle Farizon, professeure de lettres, avec ses premières à Chevigny-Saint-Sauveur en Côte d’Or. En 1516, l’humaniste Thomas More publiait son célèbre ouvrage L’Utopie. Six siècles plus tard, au temps de l’humanisme numérique, les lycéens en ont réalisé une nouvelle édition, enrichie de leurs commentaires audios. A travers cette pédagogie active, il s’agit de favoriser une appropriation vivante et actualisée de l’œuvre. De manière plus générale, le projet démontre combien le numérique ouvre le livre à son lecteur, offre de nouvelles possibilités d’interaction, démocratise les marginalia. « Un imaginaire lettré, hérité de nos pratiques savantes, désormais à la portée de tous » (Milad Doueihi) : ceci ne serait plus une utopie ? Dans quel cadre avez-vous mené ce travail pédagogique ? Le livre second de l’Utopie est organisé en chapitres thématiques.
Corriger numériquement (et efficacement) des copies papier. Si vos élèves ou vos étudiants vous remettent systématiquement leurs travaux sous forme numérique, vous êtes déjà engagés dans l’augmentation de votre travail de correction. Au cas contraire (c’est largement le mien), vous pouvez faire un détour par la numérisation des copies papier (au format pdf) pour bénéficier de l’efficacité et de la richesse d’une correction numérique.
Plusieurs applications permettent en effet de saisir des remarques sur des documents pdf, mais aussi d’y placer ou d’y « tamponner » à la volée des remarques-types bien pratiques. Certes, tous les travaux ne justifient pas ce dispositif. Mais pour les travaux qui requièrent des commentaires fournis, cela se révèle très utile, tant pour l’enseignant que pour l’apprenant.
N.B. : pour une approche complémentaire (en environnement « tout numérique ») voir le billet de Yann Houry : « Corriger des copies numériques ». Corriger des copies numériques. Drame du papier Autant le dire tout de suite, les copies ont toujours été une corvée.
Il y a de nombreuses raisons à cela dont une au moins psychologique : la correction des copies est le moment où l’enseignant mesure le fruit de son travail (et de celui de ses élèves) et cela peut parfois être quelque peu décourageant. Mais il y a aussi autre chose. Depuis que je tends vers le zéro papier, la copie sur papier reste une sorte d’anachronisme dans ma vie numérique. Avec les chèques que je signe de plus en plus rarement, la copie est bien le seul endroit sur lequel j’inflige à quelqu’un ma graphie disgracieuse. Et il y a pire. Il y a certes une marge (et encore est-elle encombrée de petits trous) mais elle offre peu d’espace.
La copie numérique Heureusement, le beau monde numérique apporte une solution à mes états d’âme. L’idée est d’avoir des copies au format PDF. Correction avec PDF Expert. Pauline Auffret : Quand les élèves s’emparent des marges. Les marginalia sont des notes, dessins ou commentaires portés par copistes et lecteurs dans la marge des manuscrits médiévaux : et pourquoi pas par les élèves dans la marge des textes numériques ?
Pauline Auffret, professeure de lettres au lycée Malraux d’Allonnes, démontre la faisabilité et la pertinence d’une telle démarche : ses premières ont été invités à rédiger en marge du roman « La Princesse de Clèves » les conseils que Madame de Chartres pourraient adresser à sa fille. Cette « conversation avec le texte » croise invention et commentaire pour favoriser une appropriation personnelle de l’œuvre, une réflexion critique et même un enrichissement du vocabulaire. Et si la culture numérique permettait de démocratiser non seulement l’Ecole, mais la scholie ? Réaliser une analyse de texte avec Explain Everything - Edulogia. Cet article va porter sur l’utilisation de l’application Explain Everything sur le iPad.
L’automne dernier, j’ai eu l’opportunité de rencontrer Greg Kulowiec à Boston. Cet ancien enseignant d’histoire est maintenant formateur pour la firme de développement professionnel EdTechTeacher. J’ai déjà écrit sur son approche du App Smashing et sur son récent projet de screencasting mondial. Selon Greg, Explain Everything est de loin l’application la plus puissante du iPad. Elle a un potentiel énorme et les possibilités sont illimitées.
Maintenant, voici l’intention derrière cette approche. 1) Votre élève écrit son texte dans Google Drive sur le iPad Il écrit son texte seul ou en collaboration. Annoter avec le numérique. Nous sommes sans doute arrivés au point où tout livre, quel que soit son support physique, estnumérique dans la mesure où son écriture et sa lecture peuvent être à tout moment complétées par le recours aux informations et aux réseaux accessibles sur supports informatiques.
Le "texte en environnement numérique" (préféré ici à l’appellation restrictive de "livre numérique") donne ainsi les outils d’un retour (perpétuel) au texte et de mise en relation des mots et concepts (ce que permettent par exemple les outils de carte mentale) qui contribuent à sa compréhension, à son appropriation et à son partage. En annotant, le lecteur se donne des outils de lecture et de compréhension d’un texte, tout enproduisant un nouveau texte, celui-ci lui fournissant en retour un outil d’entrée personnelle (et personnalisée) dans le texte initial et un nouvel outil pour sa (re)lecture. 1. De l’annotation aux marginalia. Une des marques les plus visibles de la lecture est l'annotation.
Britannicus (Racine) Lire le Misanthrope de Molière en seconde. Projet Si la quête du sens reste bien au coeur des enjeux de l’enseignement des lettres, force est de constater que la langue des textes classiques présente pour certains élèves de seconde des difficultés telles qu’elles leur font perdre de vue le sens du texte comme celui de ses effets.
Expérience bien décourageante pour eux puisqu’elle leur fait manquer une rencontre singulière avec le texte, cette résistance les conduit en désespoir de cause à se satisfaire au mieux d’un piètre résumé trouvé sur internet quand ils n’abandonnent pas tout simplement l’idée même de comprendre de quoi il retourne. S’instaure alors avec ces élèves un terrible malentendu, eux qui en toute bonne conscience cherchent le moyen de résoudre la question évoquée non sans ironie par Pierre Bayard dans son livre Comment parler des livres que l’on n’a pas lus ?
Démarche et activités Travail préparatoire On télécharge sur le logiciel "crocodoc" la pièce du Misanthrope en format pdf. Lecture des autres actes. Lettres - des marginalia pour saisir les enjeux de "La Princesse de Clèves"