Par-delà Bien et Mal – Nietzsche - Idées. « Tout penseur profond craint plus d’être compris, que d’être mal compris » disait Nietzsche. De ce point de vue, Nietzsche n’avait rien à craindre. On en a fait un anarchiste antisémiste, un furieux réactionnaire, un prélude au nazisme et un chrétien honteux. On a raillé son lyrisme, on s’est moqué de ses contradictions, alors qu’il les appelait de ses vœux et pratiquait l’incertitude comme une discipline. On en a même fait un tyran, parce qu’il voulait protéger les forts contre les faibles.
Nietzsche : La fable du mouton. Rousseau, Du contrat social. Rousseau, Les Rêveries du promeneur solitaire. La société et l'Etat. Synthèse: Les théories du contrat social. Les théories du contrat social Hobbes, Locke et Rousseau 1.
Les origines de la doctrine contractuelle Le contrat social est une solution proposée au problème de la justification de la société civile, et non la description d’un type de gouvernement particulier. L’idée de contrat est empruntée au domaine juridique. Du latin "societas", le mot société désigne initialement un contrat par lequel des individus mettent en commun des biens et des activités et tel que les associés s'engagent à partager toute perte ou tout bénéfice qui découlerait de cette association. La conception contractuelle de l'Etat est le produit d’une culture qui définit l’être humain comme un être rationnel, c’est-à-dire non seulement raisonnable, donc intelligent et moral, mais aussi intéressé, donc capable de calcul. Les théories du contrat social sont donc liées à une idéologie individualiste et utilitariste de la nature humaine : Les individus préexistent à la société qu’ils fondent d’un commun accord.
Humain, trop humain. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Deux éditions furent publiées du vivant de Nietzsche. La première édition, chez Ernst Schmeitzner, 1878, fait l’objet d’un volume unique, intitulé : Humain, trop humain. Un livre pour esprits libres. En tête figure une dédicace à Voltaire ; le corps du recueil est constitué de 638 aphorismes répartis en 9 chapitres. La deuxième édition, chez Ernst Wilhelm Fritzsch, 1886, fait l’objet de deux volumes : Volume 1. Genèse de l'œuvre[modifier | modifier le code] Ce livre marque une rupture dans la vie de Nietzsche.
Son état d'esprit était, selon ses proches, d'un cynisme effrayant, cynisme que sa sœur attribua à son état physique. Projet d'une chimie des idées et des sentiments[modifier | modifier le code] Le premier aphorisme du livre en annonce le sujet, sujet qui donne une explication du titre : la philosophie historique conduit à revoir les prétentions des valeurs humaines, trop humaines. Nietzsche, Humain, trop humain : la morale. - Annales du bac. Nietzsche_et_la_question_du_genie.pdf (Objet application/pdf) La philosophie et le rire. Nietzsche_pimbe.pdf (Objet application/pdf) L’Eternel Retour du même – Nietzsche. S’il est une idée nitzschéenne ressasséee, reprise, et malheureusement souvent déformée, c’est bien ce thème : l’Eternel Retour du même.
Déformation la plus courante : oublier « du même » dans cette idée. Voyons donc ce qui se cache, si vous l’ignoriez encore, derrière « l’Eternel Retour du même« . Quoi de mieux, pour cela, que de se pencher sur les textes de Nietzsche lui-même. Cette thèse est à mes yeux l’une des plus précieuses que l’on puisse trouver dans la philosophie et, dans tous les cas, le coeur de la pensée de Nietzsche. Nietzsche exprime principalement à deux endroits de son oeuvre cette thèse. L’Eternel Retour du même sous forme d’une expérience de pensée Nietzsche expose sous forme conditionnelle, sous forme d’expérience de pensée sa théorie : Nietzsche nous propose ici d’examiner une épreuve qui consiste dans la répétition cyclique ad vitam æternam de tous les évènements (physiques et psychiques) de notre existence, de la vie et du monde en général.
Conclusion. Nietzsche : l'Eternel Retour - une vidéo Art et Création. Nietzsche, l'éternel retour. Revitalisé de Philautarchie L'éternel retour est peut-être LA notion unifiante de l'oeuvre de Nietzsche.
Et pourtant, c'est la plus complexe, la plus subtile. C'est d'ailleurs une notion qui continue largement de me poser problème. Je vais ainsi tenter une synthèse en m'appuyant sur plusieurs passages de l'oeuvre de Nietzsche, sans essayer de les trahir, pour présenter l'éternel retour comme condition du devenir (hypothèse la plus répandue). PhiloSophie - Littérature et philosophie:Etude d'un texte de Nietzsche par Djamila Azem Hidalgo. Que dirais-tu si un jour, si une nuit, un démon se glissait jusque dans ta solitude la plus reculée et te dise : « Cette vie, telle que tu la vis maintenant et que tu l'as vécue, tu devras la vivre encore une fois et d'innombrables fois ; et il n'y aura rien de nouveau en elle si ce n'est que chaque douleur et chaque plaisir, chaque pensée et chaque gémissement, et tout ce qu'il y a d'indiciblement petit et grand dans ta vie, devront revenir pour toi et le tout dans le même ordre et la même succession - cette araignée-là également, et ce clair de lune entre les arbres, et cet instant-ci et moi-même.
L'éternel sablier de l'existence ne cesse d'être renversé à nouveau - et toi avec lui ô grain de poussière de la poussière ! » Ne te jetterais-tu pas sur le sol, grinçant des dents et maudissant le démon qui te parlerait de la sorte ? Ou bien te serait-il arrivé de vivre un instant formidable où tu aurais pu lui répondre : « Tu es un Dieu et jamais je n'entendis choses plus divines ! Eternel retour. Contrairement au pessimisme schopenhauerien qui voit dans le hasard une volonté aveugle, contrairement au nihilisme que cause le sentiment de l'absurde, Nietzsche retrouve l'instinct vital du grand acquiescement devant la vie dans le dionysiaque.
Lou A.