La Naissance de la tragédie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Naissance de la tragédie à partir de l’esprit de la musique (Die Geburt der Tragödie aus dem Geiste der Musik) est une œuvre du philosophe allemand Friedrich Nietzsche, qu’il publia en 1872 à l’âge de 28 ans. Elle fut rééditée en 1886, sous le titre de La Naissance de la tragédie, ou Hellénisme et Pessimisme (Die Geburt der Tragödie, Oder: Griechentum und Pessimismus). Ce texte, hybride de philologie et de philosophie, que l’on peut, pour cette raison, qualifier de « centaure »[1], traite de la naissance de la tragédie attique, des motifs esthétiques qui l’ont inspirée et des causes de sa disparition. Projet du livre[modifier | modifier le code] Genèse et composition[modifier | modifier le code] La Naissance de la tragédie faisait partie d’un projet plus vaste, débuté vers mars 1870, projet d’une enquête sur la civilisation grecque, considérée, à la suite de Frédéric Schlegel, comme un tout[3]. Principaux thèmes[modifier | modifier le code]
Werner Sombart Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Werner Sombart Werner Sombart, vers 1930. Son début de carrière, le socialisme et l'économie[modifier | modifier le code] Né à Ermsleben, dans le Harz, en Allemagne, fils d'un riche homme politique libéral, industriel et propriétaire foncier, Anton Ludwig Sombart, il étudie aux universités de Pise, Berlin et Rome, à la fois le droit et l'économie. Comme économiste et plus encore en tant que militant « social », Sombart était alors considéré comme d'extrême gauche, et de ce fait, il lui fut seulement offert — après des travaux pratiques comme directeur juridique de la Chambre de commerce de Brème — un poste de professeur assistant de la lointaine Université de Breslau. En 1902, son œuvre majeure, Le Capitalisme Moderne (Der moderne Kapitalismus), parut en six volumes. En 1906, Sombart accepta un poste de professeur à l'école de commerce de Berlin, une institution moins prestigieuse que Breslau mais plus proche de l'action politique.
La démesure chez Nietzsche Angèle Kremer Marietti (Une première forme de cet article a paru dans la Revue Internationale de Philosophie Pénale et de Criminologie de l’Acte, N° 5-6 – 1994, pp. 69-84.) 1. L’opposition Apollon-Dionysos dans la Naissance de la tragédie Nous posons pour acquis dès le départ de la symbolique nietzschéenne le symbole de la démesure avec Dionysos et le symbole de la mesure avec Apollon. Rappelons qu'Apollon, le dieu de la justice, de l'ordre, de la beauté, de la musique et de tous les arts, le maître de la lyre, est aussi le maître des oracles, le dieu de Delphes où il a son sanctuaire. En termes de métaphore, Dionysos est le torrent endigué par Apollon, "sublime" étant la maîtrise artistique de l'horrible (selon la section 7 de la Naissance de la tragédie ). Au moment où il écrit la Naissance de la tragédie, Nietzsche a l'intention d'être un philologue de qualité, doublé, il est vrai, d'un philosophe qui réfléchit sur les faits de civilisation. 2. Livre premier : Le danger des dangers. 3.
Destruction créatrice Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La « destruction créatrice » désigne le processus continuellement à l'œuvre dans les économies et qui voit se produire de façon simultanée la disparition de secteurs d'activité économique conjointement à la création de nouvelles activités économiques. L'expression est associée à l'économiste Joseph Schumpeter (1883 ‑ 1950) qui en assure une large diffusion avec la parution de son livre Capitalisme, Socialisme et Démocratie publié en anglais aux États-Unis en 1942, traduit en français en 1951. L’idée s'inspire de la pensée du philosophe Friedrich Nietzsche (1844 ‑ 1900) et de la formulation proposée pour la première fois par l’économiste Werner Sombart (1863-1941). Bien qu'étant conservateur, Schumpeter tira une grande partie de sa compréhension de la « destruction créatrice » des œuvres de Karl Marx. Elle a été reprise par Théodore Levitt dans Innovation et marketing (1969). Origine de la destruction créatrice[modifier | modifier le code]
Dionysos Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans la mythologie grecque, Dionysos (en grec ancien Διώνυσος / Diốnusos ou Διόνυσος / Diónusos) est le dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et la démesure, ainsi que du théâtre et de la tragédie. Il est le fils de Zeus et de la mortelle Sémélé. Le mythe Naissance Jeunesse et exploits Dionysos installe son culte en Lydie, en Phrygie, en Perse et en Asie, et ne vient en Grèce qu'ensuite[7]. Désireux d'aller visiter sa mère aux Enfers, Dionysos demande l'aide d'un guide, Prosymnos, qui accepte de lui montrer le chemin en plongeant avec lui dans le lac de Lerne, qui communique avec le royaume d'Hadès. Revenu des Enfers, Dionysos avait également arraché Sémélé au royaume des Ombres. Dans le panthéon grec, Dionysos est un dieu à part : c'est un dieu errant, un dieu de nulle part et de partout. — Jean-Pierre Vernant, « Dionysos à Thèbes », dans L'univers, les dieux, les hommes p.190 Il est rarement associé à la gent olympienne. Notes
Maurits Cornelis Escher Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Escher. M. C. Escher (Escher, 1971) Œuvres réputées Maurits Cornelis Escher (prononcé en néerlandais /ˈmʌurɪts kɔrˈneːlɪs ˈɛʃər/, Son œuvre expérimente diverses méthodes de pavage en deux ou trois dimensions ou représente des espaces paradoxaux qui défient nos modes habituels de représentation. Biographie[modifier | modifier le code] Premières années[modifier | modifier le code] Escher est un enfant souvent malade et il est placé dans une école spéciale à l'âge de 7 ans ; il redouble la 2e année de son école primaire[2]. Années ultérieures[modifier | modifier le code] En 1923 en Italie, Escher rencontre Jetta Umiker qu'il épouse en 1924. En 1935, le climat politique italien sous Mussolini devient insoutenable pour Escher. Escher, très épris des paysages italiens qui étaient sa source d'inspiration, n'est pas heureux en Suisse. Travaux[modifier | modifier le code] Thèmes[modifier | modifier le code]
Nietzsche et l'Art Nietzsche et la créativité artistique : Nietzsche a beaucoup théorisé sur l’Art dans la mesure où il est lui-même un artiste. En témoignent son goût pour la musique (et la critique musicale) mais aussi sa prose, qui comportent beaucoup d’ornements poétiques. Avant de présenter et d’analyser la théorie nietzschéenne de l’art, donnons quelques éléments de contexte. Pour Nietzsche, l’homme est la source à laquelle prend racine l’univers. L’homme est la source du beau. « Rien n’est beau, il n’y a que l’homme qui soit beau : sur cette naïveté repose toute esthétique, c’est sa première vérité. En référence à l’homme, Nietzsche écrit: « Son sentiment de puissance, son courage, sa fierté – tombent tous avec la laideur et la montée du beau ». Selon Nietzsche, la création artistique suppose un état physiologique particulier. Pour Nietzsche, l’art n’est pas l’imitation de la nature, mais un complément métaphysique qui rend possible la transcendance de la nature elle-même.
Théorie de l'esprit La théorie de l'esprit désigne, en sciences cognitives, non pas une théorie, mais l'aptitude permettant à un individu d’attribuer des états mentaux inobservables (ex : intention, désir, croyance[1]...) à soi-même ou à d'autres individus[2]. « Le principe de base étant celui de l’attribution ou de l’inférence, les états affectifs ou cognitifs d’autres personnes sont déduits sur la base de leurs expressions émotionnelles, de leurs attitudes ou de leur connaissance supposée de la réalité »[2]. Cette capacité est centrale dans la cognition sociale humaine et joue un rôle primordial dans les interactions sociales — communication, empathie, collaboration, enseignement, compétition, etc.[3]. Bien qu'il y ait certains aspects philosophiques dans l'étude de cette capacité[9], la théorie de l'esprit est à distinguer de la philosophie de l'esprit. Histoire[modifier | modifier le code] L'expression « théorie de l'esprit » provient de l'éthologie. Définition[modifier | modifier le code]
"Ne déjeunez jamais seul" et autres slogans stupides qui tuent l’innovation Je suis récemment tombé sur l’article d’un consultant en gestion de carrière intitulé "Ne déjeunez jamais seul". Bon avis en effet: pourquoi perdre du temps à déjeuner seul alors que le déjeuner offre une opportunité de nouer des contacts utiles à sa carrière? Et l’auteur d’ajouter qu’il faut surtout éviter les déjeuners gastronomiques: un sandwich rapidement enfilé, de l’eau, et hop, on networke! Et de préciser que si on enlève les vacances, cela fait tout de même 250 opportunités de rencontrer des gens. 250 personnes nouvelles par an, imaginez! Ce type d’article est fréquent dans la littérature du management. En outre, l’auteur de l’article ne nous dit pas comment ce networkeur fait pour rencontrer des gens, et encore moins comment il sait qui est utile à rencontrer et qui ne l’est pas. Au sujet de l’importance de la mesure objective du travail et de ses dégâts, voir l’article que j’ai écrit à propos du livre de Pierre-Yves Gomez. Like this: J'aime chargement…