Le conseil de Thierry Ardisson : méfiez-vous de l’islamo-gauchiste qui sommeille en vous - Ma vie au poste. Bar PMU de Sevran : la contre-enquête du Bondy Blog. Le reportage avait déclenché une polémique nationale et suscite encore aujourd’hui des commentaires politiques à tout va. Le 7 décembre 2016, France 2 diffusait un reportage tendant à montrer qu’un bar PMU de Sevran en Seine-saint-Denis refusait l’accès aux femmes.
Contre-enquête. Ils étaient une trentaine de personnes, ce mercredi 8 mars, réunies au PMU à l’initiative d’Amar Salhi, le propriétaire de ce bar populaire du quartier Rougemont de Sevran : des femmes, des hommes, des voisins, des amis, des clients, des élus locaux rassemblés autour d’un apéritif en ce jour de célébration de la journée des droits des femmes. Une manière de répondre à la polémique déclenchée par la diffusion d’un reportage dans le 20h de France 2, le 7 décembre dernier. “On nous salit, on nous stigmatise, on nous dénigre, alors que c’est faux. Parmi les élus présents pour trinquer, tous les bords étaient représentés.
Nathalie Bayon regrette “ces traitements journalistiques qui tapent toujours sur les mêmes”. Siam, verbalisée sur une plage de Cannes pour port d'un simple voile - 26 août 2016. Siam est toujours sous le choc, une semaine après. Mardi 16 août, cette mère au foyer de 34 ans, ancienne hôtesse de l’air, est installée sur la plage de la Bocca, à Cannes (Alpes-Maritimes), avec ses proches. Originaire de Toulouse, la famille est en vacances sur la Côte-d’Azur pour quelques jours. Les enfants sont en train de goûter après s’être baignés, il est environ 16 heures. La jeune femme porte un legging, une tunique Kiabi, et, comme à son habitude, son voile, c'est-à-dire un hijab qui ne couvre que ses cheveux. "Je ne comptais pas me baigner, juste tremper les pieds", précise-t-elle. Elle aperçoit soudain trois policiers municipaux qui se dirigent droit sur elle. Une policière se baisse à la hauteur de Siam. "Elle m’a lu la moitié de l’arrêté, l’air un peu gêné, me disant que les personnes présentes sur la plage devaient porter une 'tenue correcte'.
" "Si vous mettez votre foulard sous forme de bandeau autour de la tête, vous pouvez rester sur la plage. " "J’ai bien réfléchi. Le Figaro à Saint-Denis : Désinformation-sur-Seine. « Molenbeek-sur-Seine » Samedi 21 mai 2016, Le Figaro Magazine publiait l’enquête de Nadjet Cherigui sur la ville de Saint-Denis renommée pour l’occasion « Molenbeek-sur-Seine ». À la demande de plusieurs dionysiens et internautes effarés par l’angle choisi et les « insinuations abjectes », nous avons donc remis nos trenchs d’enquêtrices pour aller démêler le vrai du faux. Après deux semaines de rencontres, de présence sur place et d’entretiens, notamment avec les personnes citées, nos doutes quant à l’utilisation de procédés journalistiques équivoques et de simplifications outrancières ont été confirmés. Manipulation, déformation, falsification de plusieurs citations, informations non vérifiées devenues assertions, occultation délibérée de propos pouvant nuancer l’enquête : le résultat est pour le moins accablant.
Ce que Le Figaro a présenté comme une enquête de trois mois, puis d’un mois et demi, n’est en fait qu’une succession de biais réducteurs et de témoignages peu fiables. "Après coup" : la lettre de Mourad Benchellali, ex-détenu de Guantanamo. Une semaine après les attentats de Paris, l’ex-détenu de Guantanamo, le Vénissian Mourad Benchellali, a écrit une lettre ouverte que nous publions sous forme de tribune. Mourad Benchellali photographié en août 2014 à Vénissieux.
©LB/Rue89Lyon Making ofMourad Benchellali a décidé de prendre la plume dans un double contexte. C’est une semaine jour pour jour après les attentats du 13 novembre. Mais c’est aussi le lendemain de la fermeture de la première mosquée salafiste, dans son quartier des Minguettes, à Vénissieux. Il a envoyé cette « lettre ouverte », comme il nomme son texte, à ses contacts. Dans la soirée du 13 novembre et la matinée du 14 novembre, j’ai fait ce que beaucoup de provinciaux ont fait : par sms ou en téléphonant, j’ai cherché à prendre des nouvelles de tous mes amis habitant Paris ou sa banlieue pour savoir si eux et leurs familles allaient bien. « Qu’est-ce qui se passe, qu’est-ce qu’on peut faire ?
L’« expert » que je suis pour les médias Qu’est-ce qu’on entend ? Depuis Barbès, ils ont marché “dignement” sur la Bastille. Are All Terrorists Muslims? It’s Not Even Close. Motorcycles and minibuses, fake IDs and frantic calls. This is how a former spy and battlefield commander leaves the Islamic State. For all the attention paid to ISIS, relatively little is known about its inner workings. But a man claiming to be a member of the so-called Islamic State’s security services has stepped forward to provide that inside view.
This series is based on days of interviews with this ISIS spy. Read Part One here, Part Two here, and Part Three here. Part Four: Escaping the Islamic State ISTANBUL — Abu Khaled looked at me across the outdoor hookah café table in the touristy Laleli district of Istanbul. Even though ISIS terror had struck inside Turkey the week before, the organization calling itself the Islamic State, al-Dawla al-Islamiya, felt very far away. “People started feeling bad about all the lying,” he said. They see themselves as superior—holier than thou in the proper definition. Abu Khaled was told that if he kept talking like that, he’d lose his head. X Siyakha Traoré #ZyedEtBouna. C’est à Clichy-Montfermeil que nous avons rencontré Siyakha Traoré, le grand frère de Bouna.
Bouna Traoré et son ami Zyed Benna sont morts le 27 octobre 2005, électrocutés alors qu’ils tentaient d’échapper à un contrôle de police. S’en sont suivies trois semaines d’émeutes. Lundi 18 mai, 10 ans plus tard, le jugement a été rendu. Les deux policiers accusés de non-assistance à personne en danger ont été relaxés, définitivement. Siyakha Traoré nous fait part de son choc, à l’annonce du verdict : « J’étais choqué, surpris, abasourdi même » (…) Ce n’était pas facile, ça nous a fait tout drôle. « On avait une petite lueur d’espoir. Il poursuit : « On fait avec malgré ça, le combat continue ». « De quel combat tu parles ?
« Cette injustice je la perçois comme une menace. Mouloud : « Une menace, contre qui ? « Contre nous… Les Noirs et les Arabes, les quartiers populaires »… et plus généralement, « une menace contre les justiciables. Mouloud : « Est-ce que vous vous y étiez préparés ? «Flâner», la série qui dévoile la vie des noirs en France. Le port du voile n’est pas « une menace contre l’institution universitaire » Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Matteo Maillard Le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) l’affirme : le port du voile à l’université n’est pas « une menace contre l’institution universitaire ». A 37 voix pour, 3 abstentions et un refus de prendre part au vote, ce comité consultatif auprès du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a adopté, lundi 18 mai, cette motion soumise par la conférence des présidents d’université.
Rappelant la jurisprudence du Conseil d’Etat et de la Cour européenne des droits de l’homme, le texte voté précise que « l’interdiction du port du voile ou tout autre signe religieux visible par des étudiants à l’université n’a pas de base légale (à l’exception de cas concernant la sécurité ou l’hygiène) ». Si menace il y a, le comité estime que celle-ci résiderait « dans le risque d’intrusion des religions et d’idéologies diverses dans la science, le contenu des enseignements ou des champs de recherche ». Toulouse : une femme voilée et enceinte agressée à cause de sa religion - 26/03/2015 - LaDepeche.fr. Une femme de religion musulmane a été agressée par un individu mardi matin à Toulouse. Enceinte, elle a été hospitalisée. et a déposé plainte. Son mari dénonce cet acte islamophobe. «Ma femme venait de poser nos deux filles à l'école, l'une à la maternelle, l'autre en primaire.
Au moment de repartir, elle a croisé deux jeunes hommes. Mounir, 33 ans, a grandi à Castres et vit à Toulouse avec son épouse, Kedidja. «D'après le récit de mon épouse, c'est ce qui n'a pas plu à ce monsieur. Prise en charge par les pompiers, Kedidja a été hospitalisée à la clinique Ambroise-Paré. Un enquêteur de la sûreté départementale l'a entendue hier pendant 2 heures. «Ce genre de comportement est inadmissible, s'indigne Mourad. Le bureau d'Aspasie: Comprendre Daesh et l'islamisme. J'avais prévu de ne pas parler d'histoire contemporaine sur ce blog, mais j'ai assisté il y a deux jours (vendredi 20 mars 2015) à une conférence sur la manipulation politique des fondements de l'islam aujourd'hui, et il m'a paru intéressant de relayer ce que j'y ai appris : ces quelques informations sont d'une grande utilité pour comprendre le contexte géopolitique d'aujourd'hui au Moyen Orient, et la place de l'islam en France aujourd'hui.
Autre nouveauté, en plus de l'histoire contemporaine : cet article a été écrit en collaboration avec mon amie Milena, qui a aussi assisté à la conférence (et qui a aussi le bon goût d'être médiéviste). La conférence à laquelle nous avons assisté est la première d'un cycle sur la laïcité et les fondamentalismes religieux en France. Ce cycle est organisé par des étudiants en histoire, qui ont décidé d'inviter des professeurs d'histoire.
Sa problématique se résumait à quatre questions : qu'est-ce que l'islamisme ? Qu'est-ce que l'islamisme ? Stop! Mon corps ne vous appartient pas. C'est le mois de mars, un mois pendant lequel, en tant que femme, noire, musulmane, je dois célébrer certaines journées : d'abord le 8, qui est la journée internationale du droit des femmes, puis le 15, c'est le triste anniversaire du vote de la loi du 15 mars 2004 excluant de l'école publique les filles qui portent le foulard et enfin le 21 qui est la journée internationale contre le racisme. Nous sommes le 14 mars 2015, une semaine après le 8 mars, journée internationale du droit des femmes et la veille du onzième anniversaire du vote de la loi du 15 mars 2004. Je décide d'aller, avec une amie, au festival du film de femmes de Créteil voir Je ne suis pas féministe, mais..., un film de Florence et Sylvie Tissot sur le parcours de la féministe Christine Delphy.
J'y vais, toute contente, pensant que ce serait un espace safe (de sécurité) pour moi. J'arrive un peu en retard et rate le début du film. Mais le cauchemar n'est pas fini. Sans titre. Ces intellectuels qui tissent un islam progressiste. « J’ai une maison fissurée, que j’ai cru être une belle demeure, mais elle commence à prendre l’eau, le vent de partout et menace de s’écrouler. Les pierres de taille de départ me plaisent, donc je la déconstruis au sens où je prends pierre par pierre et je la rebâtis pour en faire un beau palais. » C’est par le recours à une métaphore que Ghaleb Bencheickh, physicien et islamologue érudit, empoigne son sujet.
La figure de style n’est pas neutre. Elle vise, en bravant les tensions du présent, à tisser de manière positive l’avenir de l’islam. Dans le déluge médiatique qui a suivi l’assassinat de nos confrères de Charlie Hebdo le 7 janvier, blessure aussitôt ravivée par l’attentat antisémite ignoble survenu dans un Hyper Cacher, on ne compte plus les fois où il a été affirmé que ces meurtres ont été perpétrés « au nom de l’islam ». Ne convient-il donc pas d’interroger les penseurs de cette religion ?
Michel Onfray est resté sourd à cet appel. Quand des femmes décryptent le Coran. Les yeux noirs - Féministes mais anti-voile : un argumentaire à... Rokhaya Diallo : “La France est une mère-patrie qui ne reconnaît pas une partie de ses enfants” Seule une vraie politique de lutte contre les inégalités est à même d'éviter la reproduction de tels drames estime la journaliste et essayiste Rokhaya Diallo. Après avoir fondé Les Indivisibles, association de lutte contre les préjugés ethno-raciaux, Rokhaya Diallo est devenue journaliste (RTL, Canal+…) et réalisatrice (Les marches de la liberté, Les réseaux de la haine).
Elle a créé et présenté le magazine Egaux mais pas trop. Membre de l'ENAR (European Network Against Racism), mouvement antiraciste européen, elle a également publié Racisme mode d'emploi (2011), Comment parler du racisme aux enfants (2013). C'est une militante en veille sur l'ensemble de ces questions. Quels sont vos espoirs et vos craintes après la vague d'attentats qui a frappé la France ? Quelles mesures devrait on-prendre pour lutter contre ces extrémismes ? Charlie Hebdo: «Les enfants de Seine Saint-Denis ne sont pas des idiots» «Pourquoi le 93? Aucun de ces terroristes ne venait de Seine Saint-Denis. Aucun. Pourquoi le 93? On regarde toujours du même côté quand quelque chose ne va pas. On dresse l’inconscient des lecteurs à créer une association d’idées entre un attentat terroriste et des gamins de Seine Saint-Denis qui ne représentent pas la majorité et qui sont conditionnés par le milieu qui les a vus naître.»
Lorsque j’ai appris l’attaque de Charlie Hebdo, je rentrais de l’école. J’ai lu, j’ai corrigé, sans être jamais loin de mon écran d’ordinateur. L'actualité à la place de Farenheit 451 Dans la salle des professeurs, l’une de mes collègues musulmanes réprime un sanglot en nous disant que sa religion est encore salie. Oui, ils ont voulu en parler. Je ne savais pas, donc, ce que mes élèves allaient me dire. Silence respectueux, attentif, plein Cette classe est d’ordinaire frémissante.
Quoi qu’il en soit, ce jeudi, j’ai un silence complet lorsque je m’exprime devant eux. Je leur ai expliqué. Pourquoi le 93?