DPT2015 jeunesse 2. Comment le coronavirus affecte l'industrie automobile mondiale. Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFMTV Midi L’épidémie de coronavirus souligne la place prépondérante prise par la Chine dans le secteur automobile.
Alors que les usines locales restent à l’arrêt, celles installées en dehors du pays, jusqu’en Europe, sont également touchées. Volkswagen ne redémarrera pas ses usines chinoises ce lundi. Le groupe allemand a décalé d’une journée, voire plus, la reprise de la production des sites de production qu’il détient en co-entreprise, rapporte l’agence Bloomberg. Alors que les vacances du Nouvel An ont officiellement pris fin la semaine dernière, le Groupe Volkswagen a annoncé que les usines de la coentreprise avec le groupe chinois FAW ne reprendraient pas avant ce mardi au plus tôt. Volkswagen, constructeur le plus touché selon Standard&Poors Si Ford, Tesla et Daimler ont relancé leur production en Chine ce lundi, Honda ne redémarrera pas la sienne avant le 13 février, Nissan et PSA pas avant le 14. La production à l’arrêt en Corée du Sud. Comment le coronavirus menace de contaminer la chaîne de production mondiale.
Le secteur du transport est le premier touché par la crise du coronavirus. Beaucoup d’entreprises internationales ont des « solutions de repli » en Thaïlande, aux Philippines, en Indonésie… pour continuer à produire.
L’épidémie de coronavirus va-t-elle permettre à ces pays de recevoir plus d’investissements ? Certaines entreprises cherchent des fournisseurs de substitution, et les pays voisins sont souvent les meilleurs candidats, donc ils peuvent en bénéficier dans certains cas. Mais c’est loin d’être l’effet le plus important, parce que la Chine est pour eux un partenaire dominant, à la fois comme débouché et comme fournisseur.
Elle est, par exemple, la destination de 25 % des exportations de la Corée du Sud, et l’origine de 21 % de leurs importations. Pour ses voisins, la paralysie chinoise est donc d’abord une menace. Le marché de l’énergie est touché par ce ralentissement. Les marchés d’énergie et de matières premières sont en effet directement touchés par la baisse de la demande chinoise. Coronavirus: l'économie vacille, la peur plus dangereuse que le virus. "A l'exception partielle de la peste noire en Europe au 14e siècle, chaque pandémie majeure a été suivie d'une récession économique", observe le professeur Robert Dingwall, chercheur à l'Université de Nottingham Trent en Angleterre.
"Je ne pense pas qu'il y ait de bonnes raisons de penser que ce serait différent cette fois", dit-il. Bien avant l'éclosion de l'épidémie, le Fonds monétaire international (FMI) avait prévenu que la reprise mondiale serait "poussive", "fragile" et susceptible de vaciller au moindre risque. Les économistes soulignent que le coronavirus pourrait être "le choc externe" de trop.
D'autant que la liste des mesures radicales pour tenter d'endiguer le nouveau virus s'allonge chaque jour un peu plus, le virus parti de la Chine continentale se propageant comme une traînée de poudre sur tous les continents. Dès janvier, des usines de production avaient été arrêtées en Chine et des villes entières confinées. Mission Locale. WONDERWOMENS ML 31. Coronavirus : des craintes de voir l’économie mondiale s’enrayer. Simultanément au déclenchement de la crise sanitaire, les inquiétudes économiques et financières apparaissent.
Même s’il est trop tôt pour évaluer les conséquences de l’épidémie chinoise du coronavirus, la consommation des ménages dans la deuxième puissance économique mondiale est déjà durement touchée, faisant planer une menace sur le reste du continent. Un ralentissement en Asie, qui génère près des deux tiers de la croissance du PIB mondial, pourrait avoir des conséquences sur les grandes entreprises du monde entier. Les principales places financières mondiales ont clôturé en baisse, lundi 27 janvier. Le S&P 500, qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street, cédait 1,57 % à 3 243,63 points. L’indice Nikkei de Tokyo, qui a terminé mardi en baisse de 0,55 %, avait déjà chuté la veille de 2 %, sa plus lourde perte depuis cinq mois. Lire aussi Coronavirus : en Chine, les leçons à demi apprises du SRAS.