Avec son argent magique, la Banque centrale européenne peut-elle sauver la planète ? Analyse.
Le temps d’une pandémie, l’arbre à argent magique est apparu. Depuis le déferlement du Covid-19 en Europe, la Banque centrale européenne (BCE) a débloqué une enveloppe de 2 500 milliards d’euros, à dépenser sur deux ans jusqu’en mars 2022. Cet argent, créé ex nihilo, a permis aux Etats de s’endetter à taux d’intérêt nul, voire négatif, payant ainsi indirectement le chômage partiel et les plans de soutien sectoriels.
Ces mesures, inimaginables il y a un an, sont devenues possibles face à l’urgence. Et si le même tour de passe-passe monétaire pouvait s’appliquer au changement climatique ? Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le coronavirus met le Green Deal européen à l’épreuve Elle reconnaît immédiatement qu’une telle option est interdite en l’état actuel des traités européens, qui bannissent le « financement monétaire ». Or, sur ces points, les lignes sont en train de bouger au sein de l’institution de Francfort. A quoi servent les 1 000 milliards d’euros de la Banque centrale européenne ?
Il y a un peu plus de deux mois, le 18 mars, la Banque centrale européenne (BCE) a mis fin à la panique sur les marchés financiers.
Après une réunion de crise le soir même, elle a annoncé qu’elle allait acheter 750 milliards d’euros de dette d’ici à la fin de 2020 (plan pandémie, Pandemic Emergency Purchase Programme, PEPP), qui venaient s’ajouter aux quelque 300 milliards précédemment annoncés (Public Sector Purchase Programme, PSPP). Mais, déjà, ce plan commence à s’essouffler. Jeudi 4 juin, le Conseil des gouverneurs de la BCE se réunit. La majorité des observateurs attend une rallonge de l’enveloppe annoncée en mars, avec peut-être 250 milliards ou 500 milliards d’euros supplémentaires. Pierre Khalfa : « L’annulation des dettes publiques détenues par la BCE n’aurait aucune conséquence économique »
Tribune.
L’économiste Jean Pisani-Ferry, dans sa chronique au Monde du 16 mai « Annuler la dette, c’est toujours en transférer le fardeau à d’autres », s’en prend à celles et à ceux qui préconisent que la Banque centrale européenne [BCE] pourrait sans dommage aucun annuler les dettes publiques qu’elle détient. Pourquoi la zone euro n’est pas, et pourrait n’être jamais viable. Une petite révolution qui ressemble à une grosse rustine.
Ce lundi 18 mai, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont présenté un dispositif pour venir en aide aux États, territoires et secteurs d’activité les plus affectés par la pandémie. En résumé : dans le cadre du budget pluriannuel de l’Union, 500 milliards seraient empruntés par l’UE sur les marchés financiers, puis redistribués comme des aides directes à dépenser. Les remboursements de l’emprunt seraient bien effectués solidairement par les 27 États-membres, et non pas seulement par les consommateurs de ces crédits. Ce premier pas vers une politique de transferts est analysé comme une concession importante de la part de Berlin.
Pour autant, à l’échelle du PIB européen et sur une période s’étalant de 2021 à 2027, on est encore loin de montants qui seraient véritablement significatifs. La Cour constitutionnelle allemande complique le maintien à flot de l’Italie par la BCE. Il se passe de drôles de choses sur le marché de la dette italienne depuis le début de la pandémie.
Parfois, le taux des obligations à dix ans grimpe soudainement, indiquant l’inquiétude des investisseurs, avant de redescendre presque aussi vite. « Ça me rappelle les crises du franc des années 1990 : le matin, c’est tendu, puis la Banque de France intervient, ça calme tout le monde quelques heures, et puis ça reprend », dit Gilles Moëc, chef économiste chez Axa. Cette fois-ci, l’intervention ne vient évidemment pas de la Banque de France, mais de la Banque centrale européenne (BCE) : « Le taux des obligations italiennes est sous perfusion », explique M.
Moëc. Le 18 mars, la BCE a annoncé un immense « plan pandémie » (Pandemic Emergency Purchase Programme ; PEPP) de 750 milliards d’euros, qui vient s’ajouter aux quelque 300 milliards d’euros qui avaient été annoncés au préalable, dans un autre plan appelé « PSPP » (Public Sector Purchase Programme). BCE : Christine Lagarde réplique aux juges allemands et réaffirme son indépendance. (1) La Cour constitutionnelle allemande s’érige en juge de la BCE. La Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe, c’est le rigide Fernand Naudin des Tontons flingueurs qui colle un «bourre-pif» dans la tronche de Raoul Volfoni «en pleine paix».
Mardi, les juges allemands ont rendu un arrêt d’une brutalité inouïe, qui remet en cause tant le droit de la Banque centrale européenne (BCE) de racheter de la dette publique des Etats que le principe de primauté du droit européen sur le droit national. Autant dire qu’ils ont pris le risque d’éparpiller par petits bouts façon puzzle l’euro et l’Union, au moment même où elle est fragilisée par une récession sans précédent en temps de paix. La Cour de Karlsruhe s’est prononcée sur le programme PSPP, l’assouplissement quantitatif européen, lancé en mars 2015 par la BCE face aux risques déflationnistes qui menaçaient alors la zone euro. Lors de sa suspension en décembre 2018, la Banque centrale européenne détenait dans ses coffres 2 600 milliards d’euros d’obligations. Research - Le risque : énormément de monnaie qui n’est pas utilisée pour consommer, investir ou faire du crédit, et finalement une bulle sur les prix de l’immobilier résidentiel.
Research - Le vrai taux d’endettement public. Faut il vraiment se soucier des montagnes de dettes qui attendent la France et l'Europe? Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business La France affichera, au mieux, une dette de 115% de son PIB à la fin de l'année.
Un chiffre qui sera encore plus élevé chez certains de ses voisins. « La poursuite du déluge monétaire ressemble à l’action de pompiers pyromanes » Tribune.
La conférence annuelle des banquiers centraux, du 22 au 24 août à Jackson Hole, aux Etats-Unis, avait pour thème : « Les défis de la politique monétaire ». Elle a permis aux grands argentiers de répéter ce qui est devenu un refrain – la politique monétaire ne peut pas tout, aux gouvernements de faire leur part –, mais n’a pas esquissé de piste de solution aux paradoxes et aux dilemmes devant lesquels nous nous trouvons. Le premier d’entre eux est que les liquidités injectées par les banques centrales depuis le krach de 2007-2009 n’ont pas permis d’éviter la trappe déflationniste qui, comme on le sait pourtant depuis les années 1930, guette toute économie en convalescence d’une crise financière : l’excédent des dettes privées obère l’investissement et réduit la croissance potentielle, obligeant les survivants surendettés à vendre des actifs réels dont la baisse des prix accroît le poids de la dette réelle… Le Japon se débat dans ce cercle vicieux depuis presque trente ans.
Editorial: alerte sur les marchés, les tuyaux font du bruit! Le marché américain a connu une puissante crise de liquidité la semaine dernière.
Les pénuries ont été considérables, les écarts de taux également et si on en juge par les masses colossales injectées par la banque centrale, la Fed, les besoins ont été proprement surprenants. La dimension extraordinaire des remèdes ai- je coutume de dire révèle l’ampleur du mal, l’ampleur que bien sur, ils nous cachent. Ils, le grand « ILS »! Pourquoi la Fed a injecté plus de 270 milliards de dollars sur les marchés monétaires en une semaine. Article réservé aux abonnés Pour certains, c’est peut-être le signe avant-coureur d’une nouvelle tempête financière.
Pour d’autres, il s’agit de simples opérations techniques. Vendredi 20 septembre, pour la quatrième fois cette semaine, la Réserve fédérale américaine (Fed) devait injecter 75 milliards de dollars (68 milliards d’euros) sur les marchés monétaires, par des opérations appelées « repo », après être déjà intervenue mardi (53 milliards), mercredi et jeudi (75 milliards dans les deux cas). Mercredi, le président de l’institution, Jerome Powell, a minimisé ces « problèmes », assurant qu’ils n’avaient « aucune implication pour l’économie ».
Alerte rouge sur le marché monétaire. La Fed injecte en catastrophe 53 milliards de dollars de liquidités dans le système financier. C’est le genre de mesures d’urgence qui rappelle de mauvais souvenirs, ceux de la crise financière de 2008. La Réserve fédérale américaine (Fed, banque centrale) a été obligée d’injecter, mardi 17 septembre dans la matinée, 53 milliards de dollars (48 milliards d’euros) de liquidités dans le système financier pour contenir le niveau des taux d’intérêts sur le repo (repurchase market). Ce marché permet aux institutions à court de cash de trouver les fonds nécessaires pour passer la nuit, en cédant provisoirement des titres en échange, le plus souvent des bons du Trésor. Peu risquées, les opérations de repo se financent à des taux censés évoluer comme ceux de la Fed, dans une fourchette comprise entre 2 % et 2,25 %.
Lire aussi Baisse des taux de la Fed : une décision confuse et risquée Mais ces taux de repo se sont brutalement tendus, atteignant 6 % lundi après midi et 10 % mardi matin. La BCE baisse ses taux et relance son aide monétaire. Mario Draghi termine son mandat au bazooka. Le président de la Banque centrale européenne a annoncé jeudi 12 septembre un grand paquet de mesures de relance afin de soutenir une économie européenne en plein ralentissement. Comme attendu, il a baissé le taux d’intérêt de dépôt de – 0,4 % à – 0,5 %.
Plus surprenant, alors que le conseil des gouverneurs de la BCE était divisé sur le sujet, il reprend aussi le fameux « quantitative easing » (QE), ce programme qui consiste à acheter des titres sur les marchés (essentiellement des obligations du Trésor). Il va même jusqu’à ne pas donner de date de fin du QE, affirmant que celui-ci continuera « tant que nécessaire ». De quoi offrir, au total, un « stimulus significatif », selon ses mots. M. La chute du yuan secoue les marchés financiers. La Fed peine à justifier la baisse de ses taux. La Réserve fédérale américaine baisse les taux d’intérêt pour la première fois depuis 2008. Cédant à Erdogan, la Banque centrale de Turquie abaisse son principal taux d’intérêt. Patrick Artus : « Des taux d’intérêt durablement bas peuvent être contre-productifs »
Chronique. Les banques centrales continuent de penser que les taux d’intérêt bas sont favorables à la croissance. La Réserve fédérale réagit à la faiblesse de l’inflation et au risque de freinage de la croissance aux Etats-Unis en laissant entendre qu’elle va baisser ses taux d’intérêt ; la Banque centrale européenne passe le message qu’elle pourrait baisser ses taux, même si le taux des prêts aux banques est de 0 %, le taux des dépôts des banques à la BCE de – 0,4 %, et que le taux d’intérêt à dix ans sur la dette publique de l‘Allemagne est de – 0,3 %. Clairement, les banques centrales pensent que la baisse des taux d’intérêt, même à partir d’un niveau déjà extrêmement bas, voire négatif, continue d’avoir un effet positif sur les économies. La BCE prépare de nouvelles mesures de soutien à l’économie. Libra : à long terme, la cryptomonnaie de Facebook sera-t-elle un défi pour les banques centrales ?
Chute de la livre turque : les efforts d’apaisement de la banque centrale mis à mal par Erdogan. Quand la Fed et les banques sont piégées par leurs trajets en taxi. Après la chute de vendredi, le bitcoin reprend des couleurs. Gonette, eusko, sol-violette et les autres: les dilemmes des monnaies locales. La politique monétaire de la BCE en 5 dates.
La Banque centrale européenne s’apprête à réduire ses soutiens à l’économie. Jeudi, l’institut de Francfort devrait annoncer la baisse de ses rachats de dettes publiques et privées. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel Pour les investisseurs, c’est le grand rendez-vous de cette fin d’année. Jeudi 26 octobre, la Banque centrale européenne (BCE) devrait dévoiler les modalités de la baisse de ses soutiens à l’économie, programmée début 2018. Et plus précisément, la réduction de ses rachats de dettes publiques et privées (« quantitative easing » en anglais, ou QE), aujourd’hui de 60 milliards d’euros par mois. « C’est une étape-clé vers le retour à la normale de la politique monétaire », estime Frederik Ducrozet, économiste chez Pictet.
Mais pour les marchés, « accros » aux largesses des banques centrales, ce changement de cap ne sera pas sans risque. « C’est un saut dans l’inconnu », résume Jean-François Robin, chez Natixis. Le « QE », c’était quoi ? Research Global Markets. Que se passe t il quand on monte les taux d'intérêts seulement au plein emploi ? La préférence pour le présent des banques centrales et gvts. FMR FLASH ECONOMY 2016 745 11 07 2016 FR. Bdf bm 136 etu 1. Etats-Unis : l’ère des taux zéro touche à sa fin. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Marie Charrel C’est une décision historique.
Certains économistes parlent même d’une révolution, aux conséquences aussi imprévisibles qu’incertaines. Constatant que les Etats-Unis ont renoué avec une croissance solide et le plein-emploi, la Réserve fédérale (Fed) devrait, mercredi 16 décembre, à l’issue d’une réunion de deux jours, relever ses taux directeurs. Ces derniers évoluent dans une fourchette de 0 % à 0,25 % depuis décembre 2008. Jamais l’institution, créée en 1913, n’avait laissé ses taux à un niveau aussi bas, pendant aussi longtemps.
De troublantes faiblesses du marché du travail. La BCE est-elle indépendante du marché ? Quels sont les rapports exacts entre les membres du directoire de la BCE et les grands acteurs des marchés ? La question avait été soulevée le 18 mai dernier lorsque, au cours d'une réunion avec des fonds londoniens, Benoît Cœuré, membre du directoire de la BCE, avait révélé « par erreur » des informations importantes sur les rachats de titres qui ne devaient être connues que le lendemain du public. Assouplissement quantitatif : la BCE dans le labyrinthe. L'assouplissement quantitatif de la BCE est-il efficace ?
Le statu quo de la Fed embarrasse la BCE. Grèce : le stupéfiant aveu de la BCE. Technique mais important : depuis... - Guillaume Duval Perso. Flushdoc. Flushdoc. Flushdoc. Grèce : la BCE s'est-elle comportée comme un "fonds vautour" ? La BCE commet une faute... et sanctionne la presse ! C'est une erreur de communication bien malvenue pour la BCE. Lundi 18 mai au soir, à Londres, Benoît Cœuré, membre du directoire de l'institution de Francfort intervient dans un colloque organisé par plusieurs think tanks et financé par Brewan Howard, un fonds spéculatif (« hedge fund ») de la City. Taux : l’énigme posée à Mario Draghi. M. Draghi admet que sa politique présente des risques. Chine : la banque centrale va aider au désendettement des collectivités - Les Echos.
High tech Free, Bouygues et Orange profitent du flottement chez Numericable-SFR. Les épargnants face au quantitative easing : les gagnants et les perdants. Les épargnants face au quantitative easing : les gagnants et les perdants. La Tribune - Edition Quotidienne du 21-04-2015 - Le bénéfice net de la BCE plombé par les nouvelles mesures. Flushdoc. Flushdoc. Un changement radical dans l'histoire de la finance moderne: l'Islande... Jusqu'où peut tomber l'euro. Le "bazooka" de la BCE est-il enfin efficace? La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi 19 mars avoir alloué 97,8 milliards d'euros à 143 banques européennes, dans le cadre de son troisième TLTRO ("Targeted Long-Term Refinancing Operations"), un système de prêt aux banques, très bon marché sur quatre ans.
Explications. Qu’est-ce que le TLTRO ? Ce devait être l’artillerie lourde. En annonçant en juin dernier, la mise en place du TLTRO, la BCE sortait le "bazooka" pour rouvrir les vannes du crédit. Ces prêts sont proposés aux banques depuis septembre 2014, à raison d'un par trimestre, à la condition expresse que celles-ci accordent davantage de crédits aux ménages et aux entreprises. La Tribune - Edition Quotidienne du 06-03-2015 - Rachat de dette, inflation, croissance... Les annonces de Mario Draghi. La Tribune - Edition Quotidienne du 06-03-2015 - Annonces de la BCE : "Nous sommes face à une situation de déblocage" Historical Exchange Rates. Gaël Giraud : "A moins d'un miracle, le plan de la BCE a peu de chance de fonctionner" Flushdoc. Facebook. Dessine-moi l'éco : qu'est-ce que le « quantitative easing » ? Emprunter à un taux négatif? C’est possible!
Les dégats collatéraux du nouvel armistice monétaire. Flushdoc.aspx. La Suède instaure un taux de refinancement négatif. Haro sur Mario : Challenges. BCE : un assouplissement quantitatif, faute de mieux. Le QE de la BCE. La BCE va racheter plus de 1 000 milliards d'euros de dette. La BCE va-t-elle fragmenter la zone euro ? La baisse de l'euro va stimuler la croissance : vrai ou faux. Page. Cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=80545. L'euro passe sous 1,24 dollar, plombé par les propos de Draghi. Guerres monétaires... et connivences. Mario Draghi : "c'est moi le patron !"
La BCE a bien exercé un chantage sur le gouvernement irlandais en 2010. Pourquoi la BCE est au bord de la guerre civile. La banque centrale américaine a débranché sa perfusion. Comment la Fed va cesser ses soins intensifs à l’économie américaine. La Fed tourne la page des rachats d’actifs. Le plan de rachat d'actifs lancé par la BCE irrite la Bundesbank. La guerre des monnaies ? La BCE va détailler son programme d’achats, Infos marchés. La BCE plus que jamais sous la menace de Karlsruhe. Mario Draghi, Don Quichotte de la zone euro ? Les banques boudent le TLTRO de la BCE. N'est pas accessible. La Banque des règlements internationaux prévient qu’une autre crise financière se prépare.
Pierre Larrouturou on Twitter: "USA malgré centaines milliards créés par Banq centrale et pseudo-reprise, taux activité s'effondre < 63% adult actifs. Flushdoc.aspx. Romaric Godin on Twitter: "Mario Draghi en conflit ouvert avec Angela Merkel via @LaTribune"... Sebastian_JKT : It took over 300 yrs for banks ... Olivier Passet, Xerfi - Décisions de la BCE : quel impact réel pour la France ? - Politique éco - xerficanal-economie.com. La fin du modèle bancaire français : pour quel modèle ? Pascal Salin présente sa note : Que peut-on demander à la politique monétaire ? Pourquoi Mario Draghi n'a pas encore gagné.