Démarrage de la Deuxième Guerre mondiale. Hitler n’ayant pas plus d’inquiétude du côté américain que du côté russe, décide de mettre fin à ce qu’il appelle la pire monstruosité du traité de Versailles : le couloir de Dantzig.
Le territoire allemand avait été coupé en deux en 1919 pour donner à la Pologne un accès à la mer. Hitler fixe la récupération de Dantzig et l’invasion de la Pologne au 1er septembre à 5h35. Le premier coup de canon de la Deuxième Guerre mondiale est tiré sur Dantzig. Hitler est confiant, les Anglais et les Français ne bougeront pas. Pourtant, les deux gouvernements se réunissent aussitôt et adressent un ultimatum à Hitler, lui intimant d’arrêter toute action militaire contre la Pologne. 7 décembre 1941 : l'attaque de Pearl Harbor. L'attaque japonaise de la base navale de Pearl Harbor est une surprise totale.
Le caporal des marines Earl Nightingale, à bord du cuirassé Arizona, raconte : « Une explosion secoue le bateau, une bombe tombe près de moi. Mon lieutenant s’effondre en sang. Le pont est couvert de morts, le cuirassé se retourne, je saute à la mer. » Sans déclaration de guerre, l’attaque japonaise a fait 2 500 morts américains et 1 200 blessés, pour seulement 30 pilotes japonais tués. Ces images vont choquer le peuple américain qui ne sera plus hostile à l’entrée en guerre des Etats-Unis. Pourtant les Japonais n’ont pas débarqué à Hawaï, ni pris Pearl Harbor : ils ont coulé une partie de la flotte américaine. Le président des Etats-Unis Franklin Roosevelt s’attendait à une attaque, la tension avec le Japon étant à son comble. La conquête du Pacifique par les Japonais.
Peu après l'attaque de Pearl Harbor, Hong Kong tombe en quelques jours.
Le général Yamashita, surnommé le Rommel japonais, ose s'enfoncer avec ses chars dans la jungle de Malaisie. Il capture Singapour, « la perle de l'Empire britannique », une forteresse réputée imprenable. Yamashita sera pendu en 1946 pour crimes de guerre. Ses prisonniers travaillèrent dans des conditions atroces sur des chantiers, comme celui du célèbre pont de la rivière Kwaï, pour permettre aux Japonais de se rapprocher de l'Inde. Regroupés dans d'horribles camps, ils vont mourir de faim, de maladies tropicales ou de mauvaix traitements. Réalisateur : Isabelle Clarke, Daniel Costelle. Bande-annonce : Roland Emmerich met en scène la bataille de "Midway" Prise de Stalingrad par la 6e armée allemande. En août 1942, Winston Churchill va à Moscou avec Averell Harriman, l’ambassadeur de Roosevelt, pour rencontrer Staline qui réclame l’ouverture d’un second front à l’Ouest.
Churchill affiche son fameux V de la victoire, mais il est bien obliger d’avouer à Staline que les alliés ne pourront pas soulager la pression allemande sur le front Est. Harriman promet plus d’aide, mais Staline est furieux. Il sait qu’il devra lutter seul contre Hitler. Contre-offensive soviétique à Stalingrad. L'armée allemande occupe Stalingrad.
Les flancs sont tenus par les unités des pays satellites du Reich, des Roumains, des Hongrois et des Italiens. Plus d'un million de soldats soviétiques se préparent à l'assaut. Le 19 novembre 1942, 3 000 canons et orgues de Staline écrasent les lignes ennemies. L'immense armée de Joukov passe à l'offensive. Le 23 novembre, les armées soviétiques du nord et du sud font leur jonction à Kalatch-sur-le-Don. Réalisateur : Isabelle Clarke, Daniel Costelle. 5 juin 1944 : préparation du débarquement de Normandie. Dans le sud de l'Angleterre, la machine de guerre alliée pour le débarquement en Normandie se met en marche.
De très violents bombardements tactiques alliés frappent non seulement la Normandie mais toute la France au nord de la Loire et la Belgique, pour que les Allemands ne localisent pas la zone du débarquement. À minuit, le 5 juin, les planeurs chargés de parachutistes britanniques et les dakotas américains se glissent vers l'intérieur des terres normandes. Il faut sauver le soldat Ryan.
Retour sur la bataille de Berlin, la plus sanglante de la Seconde Guerre mondiale. La signature de la capitulation allemande de 1945 comme si vous y étiez. Un dénouement historique.
Il y a soixante-onze ans, le 8 mai 1945, le chef d'état-major de l'armée allemande remettait aux chefs des armées alliées la capitulation de son pays, dans un lycée de Reims (Marne). France 2 vous permet de revivre ce moment d'histoire comme si vous y étiez, en mêlant des images d'archive et d'aujourd'hui. L'établissement de Reims est toujours un lycée, devenu le lycée Roosevelt, et la salle des cartes de l'ancien QG de Dwight Eisenhower a été conservée telle qu'elle était il y a soixante-dix ans. Le 8 mai 1945, à 2 heures du matin, s'y étaient retrouvés les chefs d'état-major américain, soviétique et français, et leur homologue allemand, le général Alfred Jodl.
Ce dernier remet la reddition de l'armée allemande, suivi d'un court discours au cours duquel il demande la clémence des alliés pour le peuple allemand. La course au nucléaire, de Pearl Harbor à Trinity - Vidéo. De la fin de la Seconde Guerre mondiale au début de la guerre froide - Vidéo.