Le puzzle des plaques tectoniques enfin résolu. Pourquoi la surface terrestre est-elle découpée en seulement quelques grandes plaques tectoniques, et plusieurs dizaines de petites ? Une équipe comprenant deux géologues du CNRS a pu répondre à cette question grâce à un modèle de simulation 3D de la Terre. La surface de la Terre, la lithosphère, est un véritable puzzle géant formé de 53 plaques tectoniques. Leur agencement, très particulier, intrigue depuis longtemps les géologues : en effet, il existe seulement sept grandes plaques (plaques américaine, pacifique, eurasiatique, africaine, australienne et antarctique), qui couvrent 95 % de la surface terrestre, et 46 plus petites (Caraïbes, Philippines,…). Comment se sont-elles formées ? Il existe seulement 7 grandes plaques tectoniques, qui couvrent 95 % de la surface terrestre, et 46 plus petites. Le pourquoi de cet agencement si particulier restait un mystère pour les géologues. La stratégie des planètes virtuelles C.
Les Japonais veulent être les premiers à percer le manteau terrestre. L'Homme est déjà allé dans l'espace, sur la Lune, et même au fond des océans. Pourtant, il n'a jamais réussi à atteindre le manteau terrestre, cette couche de la Terre entre le noyau et la croûte terrestre. Les Russes ont bien essayé, entre 1970 et 1994, mais ont dû s'arrêter à 12 261 mètres de profondeur, juste avant le fameux manteau, établissant tout de même le record du monde du trou le plus profond. Atteindre cette fameuse terra incognita aurait pourtant de nombreux intérêts scientifiques et permettrait sans doute de mieux comprendre comment la Terre s'est formée, sa composition, ses tremblements. Raisons pour lesquelles des scientifiques l'Agence japonaise pour la science et la technologie maritime et terrestre (Jamstec) ont décidé de renouveler le challenge, annonce Japan News. Une mission d'autant plus importante que le Japon est sujet à quasiment tous les risques naturels existants, et surtout les tremblements de Terre.
"Connaître toute l'histoire de la Terre" Comment les démocraties peuvent dériver vers les crimes de masse. Temps de lecture: 10 min Les travaux de Stanley Milgram sur l'obéissance sont sans doute parmi les plus célèbres de la littérature psychologique et illustrent une réalité désormais bien connue: soumis à une figure d'autorité, les humains sont très majoritairement capables de nuire gravement à leurs congénères. Il ne suffit que d'un contexte a priori inoffensif –une salle de l'université de Yale, un exercice de mémorisation, des erreurs punies par des décharges de plus en plus fortes– pour que des individus ordinaires se transforment en tortionnaires et acceptent (sans savoir que leurs «élèves» sont des acteurs électrocutés pour de faux) de pousser le voltage jusqu'au «choc dangereux».
Tout ça parce qu'un laborantin en habit de sérieux leur dit et répète que telle est bien la consigne. Une vérité qui a de quoi déranger La «répétition de l'histoire» serait-elle une notion de piètre historien, mais de bon psychologue? Quand la démocratie faiblit Tout peut se précipiter Et la France, alors? Synesthésie : un très étrange calendrier dans le cerveau | Réalités Biomédicales. @ Pixabay Nous sommes en mars 2017. Le cas clinique que je vais relater a été publié dans la revue Neurocase en novembre 2016. Peut-être venez-vous à la lecture de ces premiers mots de vous représenter mentalement, de façon extrêmement fugace, une sorte de calendrier pour rapidement comprendre que l’article scientifique en question est paru il y a quatre mois. L’image d’un calendrier vous viendra peut-être aussi à l’esprit si l’on vous demande de rapidement citer dans l’ordre, et plus encore dans le désordre, les dates d’anniversaires de vos enfants et de vos parents ou l’ensemble des vacances scolaires de l’année.
A ce moment-là, vous devriez voir mentalement l’image d’un calendrier annuel avec les mois disposés sous forme de colonnes verticales. L’article paru dans Neurocase concerne une étudiante de 20 ans. Calendrier de ML, jeune femme synesthète. Exemple de calendrier synesthésique. @ Flickr On estime qu’au moins une personne sur 2 000 serait synesthète. Pour en savoir plus :
Gérald Tenenbaum : «L’invention du zéro est un pas de géant dans l’histoire de la pensée humaine» A minuit, il sera zéro heure, zéro minute et zéro seconde, un temps très court, insaisissable, où le compteur permet de relancer le comptage, une seconde, une minute… Un moment idéal pour se pencher sur ce zéro. Nous avons demandé à Gérald Tenenbaum, professeur de mathématiques à l’Institut Elie-Cartan de Lorraine, spécialiste de la théorie des nombres, de nous faire partager sa fascination pour le ou les «0» qui représentent l’inexistence, le début de tout alors que s’achève le compte à rebours pour 2017. Le zéro, c’est nul ? Comme il y a des infinis, il y a des zéros. Le plus simple d’entre eux, le zéro comme absence de quantité, est loin d’être une évidence. C’est la présence qui est évidente. Le zéro, ce zéro-là, va encore plus loin : débarrassant la pensée de toute précision contingente, il ne retient de la pierre que son nombre, il en extrait le concept même de l’absence.
Dans la vie réelle, classer les hommes est toujours le début d’une aventure funeste. D’où vient ce zéro ? L'océan, un monde à découvrir.
Einstein et Heisenberg : Dieu joue-t-il aux dés ? Si Einstein est incontestablement le plus grand physicien du siècle, il s’opposa néanmoins à la communauté scientifique internationale au sujet de la physique quantique. Son refus de ce que l’on a appelé l’interprétation de Copenhague de la dite physique le confina dans un superbe isolement dont il ne sortit jamais. Dans son livre La Partie et le Tout, Werner Heisenberg raconte sa vie de physicien et relate en détail les nombreuses conversations scientifiques qu’il soutint pendant près d’une vingtaine d’années avec les plus grands physiciens de son temps.
Parmi eux, bien sûr, Einstein, qui participa aux premiers développements de la physique quantique mais combattit ensuite l’interprétation qu’en donnèrent Bohr et Heisenberg. Einstein est et restera un réaliste. D’après les inégalités d’Heisenberg, les particules n’ont pas une vitesse et une position infiniment précises. Einstein : « Ce que vous nous avez dit a l’air très étrange. La réponse d’Einstein ne laisse pas de surprendre.
Médecine. Vidéo : des nanomoteurs contrôlés à l'intérieur des cellules. Des chercheurs américains viennent de mettre au point une technique de contrôle de nanomoteurs à l'aide de champs acoutisques et magnétiques. Il arrivent ainsi à diriger ces nanomoteurs à l'intérieur de cellules vivantes, et rêvent déjà de traitements inspirés par Le Voyage fantastique. Une équipe d'ingénieurs et de chimistes de l'université d'État de Pennsylvanie (Penn State University) a réussi à créer des nanomoteurs qui peuvent pour la première fois être contrôlés depuis l'intérieur d'une cellule vivante.
Ces nanomoteurs, qui sont des particules métalliques en forme de petits bâtonnets, sont propulsés par ultrasons et dirigés à l'aide d'ondes magnétiques. Ils sont capables de se déplacer à l'intérieur des cellules, de tourner sur eux-mêmes et de se heurter aux membranes. Les tests ont été effectués sur des cellules HeLa (cellules cancéreuses utilisées pour la recherche médicale, prélevées sur Henrietta Lacks en 1951). Des lentilles de contact à vision thermique grâce à un capteur en graphène. Le premier détecteur de lumière fonctionnant à température ambiante et capable de capter la totalité du spectre infrarouge vient d'être créé.
Il pourra entre autres être utilisé pour fabriquer des lentilles de contact à vision thermique. Un capteur infrarouge vient d'être mis au point par des ingénieurs de l'Université du Michigan. Contrairement au détecteurs actuellement disponibles sur le marché, seulement capables de capter une partie du spectre infrarouge, celui qu'ils viennent de développer ne nécessite pas de système de refroidissement, ce qui lui permet d'être extrêmement fin et léger.
A tel point qu'il pourrait être intégré à des lentilles de contact, ou au sein d'un smartphone ou de tout autre appareil électronique mobile. L'amplitude de longueur d'onde de la lumière infrarouge commence au-delà de la lumière rouge visible à l'œil nu et s'étend jusqu'aux ondes d'un millimètre de long. La philosophie en poche » Nietzsche, la fin de vie et la médicalisation. « Un peu de poison de temps à autre, cela donne des rêves agréables ; beaucoup de poison pour finir, afin d’avoir une mort agréable », c’est ainsi que Nietzsche anticipe le « Dernier Homme », celui qui « rapetisse toute chose » (Ainsi parlait Zarathoustra, Prologue, §5). Nous y sommes. La nouvelle loi relative à la fin de vie prévoit cette ultime médicalisation qu’est la demande d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès. La loi n’invente rien mais encadre une pratique médicale qui fait déjà partie de l’arsenal de dernier recours en soins palliatifs.
Selon les mots d’un de ses auteurs, la loi doit permettre de pouvoir « dormir pour ne pas souffrir avant de mourir ». Ce coma médicamenteux est un avant-dernier sommeil qui précède le dernier sommeil ; il s’accompagne d’un arrêt de l’ensemble des traitements de maintien en vie, y compris l’hydratation et la nutrition artificielle. Ces particularités expliquent les divergences sur sa légitimité éthique. A-t-on jamais vu marcher la molécule du bonheur ? Massivement partagée sur les réseaux sociaux, l’image de cette molécule du bonheur est en réalité souvent mal interprétée. Précisions. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Gary Dagorn Avez-vous déjà vu… le bonheur qui marche ? Un(e) de vos ami(e) s a peut-être partagé sur les réseaux sociaux cette image surprenante d’une molécule « piétonne » transportant sur son « dos », nous dit-on, une boule d’endorphine, ce composé chimique sécrété lors d’une activité physique intense, qui provoque des sentiments de bien-être, de relaxation ou bien d’excitation.
L’image est en fait une animation 3D réalisée par l’artiste John Liebler pour Art of the Cell, une entreprise spécialisée en animation médicale et scientifique. Contrairement à ce qu’affirme, par exemple, le post Facebook ci-dessus, il ne s’agit pas tout à fait d’une molécule de myosine mais d’une molécule de kinésine. Une molécule motrice indispensable Une image surinterprétée. Jusqu’où obéir. Quinze volts ? Soixante ? Quatre cents ? Quelles décharges électriques auriez-vous accepté d’envoyer à un innocent cobaye si on vous en avait donné l’ordre ? Retour sur la célèbre expérience de Stanley Milgram à l’occasion de la sortie mercredi dans les salles du biopic «Experimenter». Sophie Richardot, spécialiste de psychologie sociale, livre son analyse. Jusqu’où sommes-nous capables d’obéir ? C’est la question à laquelle Stanley Milgram a tenté de répondre dans ses célèbres expériences sur la soumission à l’autorité menées à l’université de Yale au début des années 1960.
L’expérience de base était la suivante : deux personnes1 étaient conviées dans un laboratoire, un sujet (un individu volontaire) et un complice de l’expérimentateur (présenté comme un autre sujet), pour participer à une prétendue expérience sur l’apprentissage et la mémoire mettant face-à-face un « professeur » et son « élève », en présence d’un expérimentateur. Que révèlent les mini-actes de résistance ? Le graphène est-il toxique? Médecine, électronique, énergie... les applications potentielles du graphène suscitent l’engouement.
Mais avant tout, les scientifiques veulent s’assurer de son innocuité pour la santé et l’environnement. Innombrables sont les applications attendues du graphène. Mais, avant dans se lancer dans leur développement, encore faut-il, selon une démarche industrielle classique, s’assurer de l’innocuité du matériau ou du moins préciser ses conditions d’utilisation. Évaluer les risques potentiels sur la santé et l’environnement de cette nouvelle forme cristalline du carbone est justement l’objectif de l’un des groupes de travail du programme européen Flaghsip Graphene (link is external) qui réunit 142 partenaires institutionnels dans 23 pays. Car ces derniers s’avèrent eux aussi être composés de feuillets carbonés. À ceci près qu’ils ne sont pas à plat comme dans le graphène, mais enroulés sur eux-mêmes, en une ou plusieurs couches, à la manière d’un cigare.
Qu’en est-il du graphène ? CNRS le journal | Donner du sens à la science.