Laboratoire de la contre-performance. MAÏEUTIQUE – L’étonnante histoire de la théorie de « l’utérus mobile » Une leçon clinique à la Salpêtrière, d'André Brouillet.
Dans sa chronique hebdomadaire "Fantastically Wrong" ("fantastiquement faux"), le site Wired se livre à une analyse historique des théories les plus farfelues qui ont fait autorité dans la science d'hier. "Parce que quand il s'agit de comprendre le monde, les erreurs sont un moyen de voir nos progrès", explique le site. Cette semaine, Wired s'intéresse à l'étonnante théorie des "utérus mobiles". De la dimension critique du corps en actes dans l'art contemporain. Notes Norman Oliver Brown, Le Corps amour (1966), trad.
R. Qu’est-ce que la performance ? Steven Cohen, Chandelier, 2001 Par Gérard Mayen, critique de danse Une définition impossible ?
C’est devenu une figure quasi obligée de tout exposé concernant la performance : entamer celui-ci en s’interrogeant sur l’impossibilité même qu’il y aurait à la définir. L’embarras peut toucher à la période comme aux champs artistiques où on va pouvoir la repérer. Performance (art) Performers allant au travail, comme vache, poussin et dinosaure.
Performance de rue à Francfort-sur-le-Main, avril 2008. Une performance artistique est une action artistique comportementale entreprise par un (ou des) artiste(s), face à un public. L’œuvre peut être présentée en solo ou en groupe, être accompagnée d’éclairages, de musique ou d’éléments visuels réalisés par l’artiste, seul ou en collaboration, et produite dans des lieux les plus divers, des galeries d’art aux musées et aux espaces « alternatifs ». La performance peut n’être exécutée qu’une fois ou réitérée, s’appuyer ou non sur un scénario, être improvisée ou avoir fait l’objet de longues répétitions. C'est un médium ou une tradition artistique interdisciplinaire qui trouve son origine dans des pratiques artistiques d'avant-garde de la première moitié du XXe siècle comme le futurisme, Dada, le surréalisme et l'école du Bauhaus.
L'art performance est, par essence, un art éphémère qui laisse peu d'objets derrière lui. BODY ART. L'expression body art réunit des artistes qui travaillent ou on travaillé avec le langage du corps afin de mieux interroger les déterminismes collectifs, le poids des rituels sociaux ou encore les codes d'une morale familiale et religieuse.
À partir de gestes et d'attitudes s'est ainsi constituée une histoire complexe, qui s'inscrit dans l'esthétique de la dématérialisation de l'œuvre d'art propre aux années 1960. Durant la période fondatrice, comprise entre le début des années 1960 et la fin des années 1970, le corps apparaît fréquemment comme le vecteur de la contrainte et de la rébellion. Les expériences exécutées directement sur lui expriment, tantôt avec humour, tantôt avec gravité, les remises en cause des idées préconçues sur nos manières d'être. Faire corps avec Judith Butler. 1Lire Judith Butler en français, c’est découvrir son œuvre dans le désordre.
C’est aussi rencontrer très tard la philosophe, enseignante du département de rhétorique et de littérature comparée à l’Université de Berkeley, ayant publié dès 1987 et acquis une renommée internationale en 1990. 1 Par ailleurs, J. Vidal souligne la décontextualisation supplémentaire apportée par les retards de t (...) 2Pour balayer rapidement sa bibliographie française, ce n’est qu’en 2001-02, que paraissent, chez Epel et Leo Scheer, Marché au sexe (avec Gayle S. Rubin) de 1994 et La Vie psychique du pouvoir : l’assujettissement en théories, publié en anglais en 1997. 3C’est avec quinze ans de retard que paraît en français un des livres fondateurs de la théorie queer, Trouble dans le genre : pour un féminisme de la subversion (La Découverte). 7C’est aussi par ses chapitres sur des productions culturelles « ambivalentes » que Butler nous importe. Judith Butler, meilleure alliée du néo-libéralisme? L’article de cette semaine a été écrit par Cyril, qui a déjà publié sur ce blog « Christine and the Queens: une pop queer » et « ‘AdopteUnMec’: inversion ne rime pas avec subversion ».
Il revient sur une accusation récurrente à l’égard de la philosophe Judith Butler, tête de turc favorite des polémistes anti-études de genre, et fournit des éléments pour comprendre une pensée pour le moins complexe. Si vous voulez contribuer à ce blog, vous pouvez m’envoyer une proposition d’article à l’adresse cafaitgenre[at]gmail.com. Le débat suscité par la loi sur « le mariage pour tous » ne se réduit pas, du côté des opposants, aux propos effarants d’un cardinal Barbarin ou d’un Serge Dassault. Ces derniers ne font que décliner l’imagerie hélas bien connue de l’homosexualité considérée comme perversion, maladie, détraquement physique et/ou psychologique.
La prise en compte de cette vulnérabilité fondamentale est peut-être l’argument qui sépare définitivement Butler du néo-libéralisme.