Revue Relations - Pour qui veut une société juste. À découvrir : des extraits vidéo du spectacle de poésie et de musique du 75e, notre série vidéo du 75e, la vidéo de la conférence de Jean Bédard (incluant la lecture d'un manifeste de Joséphine Bacon et Laure Morali), la vidéo de la conférence-débat «Des revues en résistance» et, aussi, Relations dans les archives numériques de la BAnQ. Vous aimeriez vous procurer notre trilogie anniversaire?
Rendez-vous dans la section «Acheter un numéro» et découvrez-y aussi les rabais offerts sur le numéro en kiosques. Jean-Claude Ravet collabore à l'émission Foi et turbulences, à Radio VM, disponible en baladodiffusion et en fichiers mp3. Prochain rendez-vous : 7 décembre. Élisabeth Étienne s'attardait à «La trahison des élites» dans sa revue de presse à La Matinale, CIBL, 30 novembre. Josée Legault fait l'éloge de Relations dans son texte «Quand la politique dérape», Blogue du Journal de Montréal, 28 novembre. Entrevue avec Jean-Claude Ravet à Désautels le dimanche le 20 novembre. Du sang sur les murs | Patrick Lagacé | Patrick Lagacé. Déjà, Québec parle de « réinvestir » en éducation, en santé, en développement économique. Et en baisses d'impôt. Le chef de la Coalition avenir Québec François Legault a eu vent de la nature des baisses d'impôts libérales, mais il les trouve bien timides.
Il veut une stimulation de l'économie par une baisse d'impôts de 500 $ par personne, « 1000 $ par famille ». Parfait, c'est formidable, les baisses d'impôts. À moins qu'on ne poursuive le démantèlement des services, comme c'est le cas depuis des années. Un bain toutes les deux semaines, plutôt qu'un bain par semaine, pour les vieux en CHSLD ?
Encore moins d'orthopédagogues dans les écoles, pour mettre encore plus d'élèves en difficulté dans les classes ordinaires ? Encore plus de roulement de personnel dans les centres jeunesse, ce qui fragilise encore plus les plus fragilisés ? Encore plus d'abus de Revenu Québec dans ses vérifications fiscales déjà décriées par les tribunaux et la protectrice du citoyen ? « Pourquoi on consomme plus ? Vers plus de croissance (des élites) ou bienvenue au Club des 27. À la mi-octobre, le gouvernement a annoncé la formation d’un groupe-conseil qui se penchera sur les meilleures manières de relancer le Québec sur les voies de la croissance économique. Peu de choses sont connues de ce groupe, sauf qu’il est composé de 27 personnalités du monde des affaires et qu’il est présidé par Monique Leroux, celle-là même qui fut à la tête de la coopérative, pardon, du Mouvement Desjardins de 2008 à 2016. Leur rapport est attendu – surprise!
– juste avant les prochaines élections et leur première rencontre est prévue au début novembre. Mais c’est un hasard nous assure-t-on. Regardons d’abord la liste des personnes qui ont été choisies. Sur le lot, neuf sont des femmes, soit environ le tiers des participant·e·s. Bien que ce soit un meilleur ratio que ce qu’on observe sur les conseils d’administration (environ 19%), ça reste bien en-dessous de la représentation des femmes dans la société ou de ce qu’on retrouve sur le comité équivalent au fédéral. Le REM : plus avantageux pour la Caisse que pour la population québécoise. Cependant, maintenant que la poussière est retombée et que le BAPE est en train d’étudier la question, vérifions si la proposition reste aussi prometteuse et si la population du Québec en sort réellement gagnante.
Bien qu’à court terme le projet du REM touche principalement Montréal et ses environs, ce nouveau modèle d’investissement en infrastructure entre Québec et la Caisse de dépôt pourrait bien faire école partout sur le territoire. Soyons clairs, la CDPQ ne développe pas le projet de REM dans un objectif de saine politique de transport en commun, basée sur des principes d’accessibilité et de facilitation du transport sur l’île. L’unique intérêt ne fait pas de doute : la rentabilité. Pour assurer un rendement suffisamment rapide de l’investissement, le projet sera financé à 45 % par les différents paliers de gouvernement. La CDPQ sera quant à elle responsable des 55 % restants, et ce, à même les investissements des Québécois·e·s.
Salaire minimum: il faut réfléchir avant d’agir, prévient Couillard. Le premier ministre du Québec veut attendre avant de prendre des décisions sur le salaire minimum ou le revenu minimum garanti pour ne pas annuler les effets des politiques redistributives déjà en vigueur dans la province. En conférence de presse de clôture du quatrième Forum des idées du Parti libéral, dimanche après-midi, Philippe Couillard a soutenu qu’il fallait bien réfléchir avant d’imposer ces mesures puisque, dès qu’elles seront en vigueur, il sera trop tard pour reculer. M. Couillard a souligné qu’il souhaitait un débat sur ces deux politiques sociales, ajoutant que ce forum de trois jours lui avait permis de cheminer sur le salaire minimum à 15 $ de l’heure, par exemple — comme le réclament certains groupes, dont des syndicats. Le premier ministre a rappelé que le salaire minimum n’était pas la seule façon de lutter contre la pauvreté et qu’il fallait considérer sur qui reposait le fardeau d’augmenter ce montant.
M. Un événement pour « écouter » D’entrée de jeu, M. Les plus vulnérables ont payé le prix de l’austérité. La bureaucratie a moins souffert que les personnes vulnérables des compressions dans les services publics, a soutenu la protectrice du citoyen, Raymonde Saint-Germain, qui publiait jeudi un volumineux et dernier rapport annuel après dix ans à la tête de l’institution. Un bilan dont les conclusions ont été balayées du revers de la main par le premier ministre Philippe Couillard.
Il s’est dit en « désaccord » avec les constats de la protectrice. « Les discours sur les personnes vulnérables, les discours sur la solidarité, avec des finances publiques déséquilibrées et un endettement chronique, ce n’est que du vent, ça ne veut rien dire pour la population », a déclaré le premier ministre lors d’une mêlée de presse en marge du congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités, où il prononçait un discours.
Un signal d’alarme Santé et services sociaux Et, dans la foulée, il est aussi devenu plus difficile de s’en plaindre, selon elle. La faute au fédéral ? Réactions. Forum des idées : le PLQ réfléchit déjà aux prochains reculs. Aujourd’hui s’ouvre le quatrième Forum des idées organisé par le Parti libéral du Québec (PLQ). Durant la fin de semaine, la famille libérale se réunit pour parler d’enjeux sociaux : lutte à la pauvreté, salaire minimum, revenu minimum garanti et comment favoriser une plus grande égalité intergénérationnelle. On ne rêve pas. Le même parti qui en 2012 a déclenché une crise sociale pour aller chercher quelques millions dans la poche des étudiant·e·s et qui, depuis 2014, impose au Québec la plus sévère ronde de compressions en 20 ans veut maintenant redorer son blason.
Tant mieux? Équilibre budgétaire : Il est difficile d’envisager un changement de cap sérieux tellement le dogme budgétaire enserre la politique gouvernementale. Fonds des générations : Le prétexte pour ne pas réinvestir massivement est déjà trouvé. Baisses d’impôt : Le plan libéral en vue des élections de 2018 compte sur la diminution des impôts. Je t’aide moi non plus : quels lendemains prépare le projet de loi 70 ? Séance après séance alors que l’étude détaillée du projet de loi 70 se poursuit, les propos ministériels sur les changements à venir à l’aide sociale descellent le plancher de revenu qui y est garanti depuis 2005 pour en conditionner une partie à la participation au futur programme Objectif emploi des demandeur·e·s d’aide sociale qui y seront tenu·e·s.
On peut se demander où est la cohérence entre les trois mandats en cours du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale : le projet de loi 70 qui introduit le programme Objectif emploi, le prochain plan d’action requis par la Loi visant à lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale, et la mise en route d’un éventuel projet de revenu minimum garanti. À cet égard, il se pourrait qu’une partie de la réponse figure dans l’actualité des prochains jours avec le Forum des idées pour le Québec organisé par le Parti libéral du Québec. Oublions un instant les propos ministériels complètement à côté de la plaque. Séance de commission. Le Québec est maître chez lui… mais l’ignore.
Évasion Fiscale : Entrevue avec Alain Deneault, Philosophe et essayiste. l a présenté hier en Commission des finances publiques du Québec, des solutions concrètes, afin de lutter contre l'évasion fiscale. Paradis fiscaux : le Québec peut agir. Un texte de Gérald Fillion Devant eux ont défilé des experts articulés, précis, passionnants : Marwah Rizqy, de l'Université de Sherbrooke, André Lareau, de l'Université Laval, et Alain Deneault, chercheur sur la question des paradis fiscaux et le rôle social des multinationales depuis plusieurs années. Les experts sont venus dire clairement aux élus québécois : vous avez le pouvoir d'agir. Le Québec est souverain sur le plan fiscal et peut adopter des lois et règlements pour réduire les effets désastreux de l'évitement fiscal et des paradis fiscaux sur son économie.
On ne peut plus dire : c'est à Ottawa d'agir, c'est fédéral. C'est la réponse facile, à leur avis. Je ne sais trop si c'est le système de ventilation ou une sorte de désenchantement, de cynisme ou de désintérêt, mais plusieurs des députés présents semblaient avoir abandonné la partie depuis longtemps. Trois experts sont venus dire, avec vigueur et un soupçon de colère dans la voix, qu'il est plus que temps de réagir. Outils | TPP Canada. Suite à l’audience du Tribunal permanent des peuples à Montréal en 2014, différents documents de diffusion ont été développés à partir des témoignages présentés au TPP afin de poursuivre la réflexion et la mobilisation sur les enjeux liés aux violations systémiques des droits humains par les transnationales extractives. Vous trouverez ci-dessous différents outils que nous vous invitons à utiliser dans vos activités de sensibilisation. Bonne lecture ! Documents officiels du TPP Canada Requête présentée au Tribunal permanent des peuplesAccusations contre l’État canadien et les entreprises minières citéesVerdict de la session Canada du TPP Outils pédagogiques Récits de saccages et de résistance: entreprises minières canadiennes en Amérique latine Goldcorp (mine San Martin, Honduras)Tahoe Resources (mine Escobal, Guatemala)Blackfire Exploration (mine Payback, Mexique)Barrick Gold (mine Pascua Lama, Chili-Argentine) -> Télécharger la publication Mythes et réalités de l’industrie minière canadienne.
Entente entre Québec et Uber. Le gouvernement ne peut à long terme gérer au cas par cas chaque nouvelle crise liée aux transformations numériques À la suite de l’entente entre le ministre des Transports Laurent Lessard et l’entreprise Uber, les propriétaires de permis de taxi ont entrepris des démarches judiciaires pour la bloquer. Leur grande inquiétude ? Que la valeur de leurs permis chute de façon draconienne. Le problème particulier des taxis vient du fait qu’ils ont demandé et obtenu l’équivalent de la gestion de l’offre dans le secteur du transport des individus, avec les résultats prévisibles : l’augmentation artificielle au fil des ans de la valeur de leurs permis (en raison du rationnement) et une pression haussière continue sur le prix des courses, comme dans le secteur du lait. Ce système de permis a fait des propriétaires de taxis des entrepreneurs, dont le succès et le rendement de l’investissement étaient assurés.
Les modèles d’affaires ne durent pas éternellement. Les PPP favorisent le secret. De nombreuses critiques ont été adressées aux partenariats public-privé (PPP) pour la réalisation d’infrastructures publiques. La pertinence de ce procédé a été amplement débattue au Québec, en particulier lorsque le gouvernement Charest a mis de l’avant ce modèle de financement pour la construction des deux superhôpitaux universitaires de Montréal. Le discrédit a depuis été jeté à plusieurs reprises sur ces ententes en particulier. La formule du PPP s’est notamment retrouvée au cœur de la commission Charbonneau, révélant au passage des affaires de corruption faisant passer le Québec pour une république de bananes.
Les discussions et enquêtes subséquentes n’ont certainement pas assez insisté sur l’opacité comme élément facilitateur des cas de corruption. Or, les PPP institutionnalisent l’opacité. Une donnée cruciale pour évaluer le coût d’un projet financé en PPP est le montant des « paiements unitaires ». M. À ce compte-là, pourquoi diable s’embarrasse-t-on d’un partenaire privé ? Salaire minimum : la complaisance à l’égard des intérêts du capital. Dans son texte, on retrouve deux arguments souvent répétés quand vient le temps de débattre du salaire minimum. Premièrement, les travailleurs et travailleuses au salaire minimum seraient essentiellement des jeunes travaillant à temps partiel.
Les aider aurait donc un faible impact sur la pauvreté de la population plus générale. Deuxièmement, l’augmentation du salaire minimum ne permettrait pas de lutter efficacement contre la pauvreté. Ce seraient plutôt « les programmes sociaux, les crédits d’impôt et la fiscalité que les gouvernements doivent utiliser pour lutter contre la pauvreté ». Disons-le : la FCCQ se goure dans ses chiffres. Le fait d’utiliser uniquement la catégorie de travailleuses et travailleurs au salaire minimum pour parler de ce débat est une erreur méthodologique en soi. C’est pour cette raison que l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) utilise plutôt la catégorie de « bas salariés ».
Couper les familles d’accueil en santé mentale en faveur d’organismes communautaires : Quand le mieux est l’ennemi du bien. | Journal mobiles, Saint-Hyacinthe. ‘’Faire ensemble et autrement’’, tel est le thème central du Plan d’action en santé mentale (PASM) 2015-2020 du Ministère de la Santé et des Services sociaux. Pour moi qui œuvre en réinsertion sociale dans une ressource alternative en santé mentale depuis 17 ans, ça me donne l’impression que c’est notre discours alternatif en santé mentale qui est repris par les paliers institutionnels.
Nos principes ‘’d’ailleurs et autrement’’, défendus vigoureusement par nos regroupements d’organismes communautaires autonomes alternatifs en santé mentale, visant à offrir des espaces de rétablissement différents de ce qui existait seulement à l’origine dans les hôpitaux, semblent être désormais intégrés là même où nous les défendions dans les dernières décennies. Toujours est-il que selon le Ministère, le PASM vise à offrir des soins de qualité, mais aussi à travailler ’’à abattre les frontières entre les services et les obstacles à l’accès’’. C’est ce qui ressemble à une moitié de bonne nouvelle ! Pour en finir avec les mantras de l’« économie du savoir » | Vers la création d’un conseil des collèges et d’un conseil des universités? En 1993, le conseil des collèges a été aboli, laissant le réseau un peu comme un corps sans tête. Il est donc intéressant de voir qu’on propose de créer à nouveau un lieu pour analyser et réfléchir aux visées de l’enseignement supérieur.
Ce projet suscite cependant bien sûr des inquiétudes. Quelle sera la composition de ces conseils? Qui y détiendra une influence prépondérante : les professeur·e·s, les expert·e·s, les gens d’affaires? Depuis la publication du rapport Demers, en 2014, on craint que la formation générale soit amputée. La ministre David a donné à cet égard des garanties qui rassurent. Au même moment, cependant, Philippe Couillard martelait, lors d’une sortie à Saint-Jérôme, l’importance de « flexibiliser » les cégeps pour les arrimer au marché. En plus de la question du « qui? Cet objectif peut sembler noble, à première vue. Le monde a donc changé, mais les effets de ces changements sont loin d’être uniquement positifs. Legault presse Couillard d’«ouvrir les yeux» La minière Canadian Malartic n’a jamais payé d’impôt. Le minimum du salaire. Rupture entre les élites économiques et les travailleurs à faible revenu.
Le salaire minimum ou l'arrogance des riches | Point de vue | Points de vue. Vérités et mensonges sur la dette publique. « La dette du Québec : vérités et mensonges » - un nouveau livre d'Attac Québec en librairies ! Des permis fauniques tarifés pour les chercheurs.