Eli Pariser : « Il est vital de résoudre les problèmes de l’information en ligne » Eli Pariser est le directeur général du média en ligne Upworthy, et président du conseil de l’association progressiste MoveOn. Ce militant et entrepreneur américain est aussi le théoricien du concept de « bulles de filtres », détaillé dans un livre publié en 2011, selon lequel les réseaux sociaux nous enferment dans des « bulles » de pensée en nous présentant en permanence des idées avec lesquelles nous sommes déjà d’accord.
A l’occasion de son passage à Paris, dans le cadre du lancement par Reporters sans frontières (RSF) d’une commission – dont il est membre – pour définir un pacte international pour l’information et la démocratie, Eli Pariser explique au Monde les enjeux qu’il souhaite y aborder : le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information. Pourquoi avez-vous rejoint ce projet lancé par RSF ? Eli Pariser : Parce que c’est important. Instagram, Facebook, Twitter : comment les réseaux sociaux s'arrachent les cheveux au sujet de la liberté d'expression. Les cadres de Twitter ont récemment provoqué la polémique en maintenant en ligne le compte du conspirationniste américain Alex Jones, banni notamment de Facebook et de YouTube.
Voici comment les principaux réseaux sociaux traitent ce délicat sujet. Les réseaux sociaux s'imposent de plus en plus comme une source d'informations. En 3 ans, le proportion d’internautes américains utilisant les réseaux sociaux pour s’informer (46% début 2016) a quasiment doublé, dépassant la presse papier et se rapprochant de la télévision, selon l’étude internationale de Reuters Institute.
Sur l’ensemble des 17 pays de l’Union Européenne présents dans l’étude, la proportion est également de 46%, même si le Royaume-Uni (35%) et l’Allemagne (31%) sont encore loin de cette moyenne (pondérée par la taille des populations). La France est un peu en dessous de la moyenne. Les Pays du Sud sont les plus concernés par cet usage (Grèce 74%, Portugal 66%, Espagne 60%, Italie), mais aussi certains pays de l’Est (Hongrie, Pologne) et du Nord (Suède, Danemark).
Si 46% des Américains et des Européens s’informent avec les réseaux sociaux, ils sont 14% aux USA et 10% en Europe à les utiliser comme principale source d’information. Une proportion qui grimpe à 27% en Grèce, 18% en Australie et dans les villes brésiliennes, 16% au Portugal. Lire aussi : Algorithmes : comment sortir de sa "bulle culturelle"? La journée commence, et que ce soit sur votre ordinateur, votre tablette, ou votre smartphone, c’est désormais acquis les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) mais aussi les ASNS (Amazon, Spotify, Netflix, et Steam) vont jouer un rôle déterminant dans votre circulation et votre consommation au sein de l’offre culturelle.
Pardon pour le postulat acronymique de départ, qui j’en conviens donne mal à la tête, mais de fait ce sont les nouveaux acteurs de nos choix culturels individuels, voire collectifs. Facebook, Google : les "hérétiques de la Silicon Valley" nous alertent. Ep20 Les deux vitesses de la pensée, et le "Bullshitomètre". Campagne US : comment le complotisme a pris le pas sur l’info – interview France Inter – Le hub de Tristan Mendès France. J’étais l’invité dans l’émission Instant M sur France Inter, le 10 novembre 2016.
L’occasion pour moi de revenir sur le rôle du complotisme et des réseaux sociaux dans la campagne US. Résumé. « On a tout dit depuis hier de la détestation des journalistes et de la défaite des médias dans leur couverture de la campagne américaine. Et si le problème était déjà bien ailleurs ? Et si un nombre colossal de citoyens n’avait déjà plus accès aux textes, photos et vidéos publiés par les médias traditionnels ?
Pourquoi ? Lecteur audio. Bruno Devauchelle : Algorithmes, Fake news : pouvons-nous encore nous informer ? En utilisant les moyens numériques à notre disposition, nous avons une fenêtre ouverte sur le monde.
Voici comment l'algorithme de Facebook a trié nos contenus pendant des mois. News Feed (fil d’actualité) de Facebook célèbre ses onze ans avec deux milliards d’utilisateurs. Pourtant, beaucoup de mystères et de polémiques entourent son fonctionnement. Pour aider nos étudiants à mieux comprendre cette boîte noire, nous avons mené une expérimentation pédagogique inédite, au sein de l’Académie du journalisme et des médias de l’université de Neuchâtel.
Comment Facebook opère sa sélection parmi des milliards de contenus pour nourrir le fil d’actualité de chacun de ses utilisateurs? Entre modifications incessantes et débats autour de ses effets (bulle filtrante, fake news, etc.), l’algorithme de Facebook demeure opaque et lointain. Un sondage auprès des étudiants de notre école de journalisme confirme cette impression. Ep07 La desinformation - (pourquoi autant de trucs faux sur Internet) Les réseaux sociaux sont en train de mourir. Trump président: Des employés rebelles de Facebook s’interrogent sur le rôle des fausses informations. Les liens faibles, moteurs de notre diversité informationnelle ? Les chercheurs de Facebook, menés par Eytan Bakshy, ont publié une nouvelle étude s’intéressant à comment les gens recevaient et réagissaient à l’information dans le cadre du réseau social.
Une étude qui nous invite à « Repenser la diversité de l’information dans les réseaux (voir le papier de recherche, intitulé, lui, plus modestement, « Le rôle des réseaux sociaux dans la diffusion de l’information »). Pourquoi « repenser la diversité de l’information dans les réseaux sociaux » ? Parce qu’habituellement, les chercheurs s’accordent à penser que ceux-ci favorisent l’homophilie, c’est-à-dire des liens avec des gens qui nous ressemblent favorisant le « rétrécissement » de la taille du web que nous fréquentons. Les liens faibles sont les gens les plus influents de nos réseaux sociaux.
Le risque de l’individualisation de l’internet. La lecture de la semaine, il s’agit d’une petite partie d’un article paru dans la New York Review of Books.
Intitulé « Mind Control and the Internet » (Internet et le contrôle de l’esprit), l’article de Sue Halpern consiste, comme c’est le cas la plupart du temps dans la New York Review of books, en le développement d’une thèse qui s’appuie sur la critique de plusieurs livres récemment parus. Médias. Comment le numérique a ébranlé notre rapport à la vérité. Que se passe-t-il quand les faits ne comptent plus, quand les électeurs n’ont plus confiance dans les médias, et quand chacun croit en sa vérité ?
La rédactrice en chef du Guardian, Katharine Viner, explique comment la technologie et les réseaux sociaux ont bouleversé notre rapport aux faits. La propagande des algorithmes ? Vraiment. Cet été, Katharine Viner (@kathviner), rédactrice en chef du Guardian a publié un long article sur Comment la technologie bouleverse la vérité (un article que vient de traduire Courrier International, et qui a déjà été largement discuté sur Rue89 ou Big Browser par exemple).
Sommes-nous dans un régime post-vérité ? L’article de Katharine Viner nous explique qu’à l’heure des réseaux sociaux, la vérité ne compte plus. Facebook censure une publication de la première ministre norvégienne. « Pendant que j’étais dans l’avion entre Oslo et Trondheim, Facebook a supprimé un post de ma page Facebook. » Vendredi 9 septembre dans l’après-midi, la première ministre norvégienne, Erna Solberg, a fait état, sur le réseau social, d’un nouveau cas de censure de la part de Facebook, dans une affaire qui commence à prendre des proportions importantes en Norvège.
Elle avait voulu, en publiant une photo, soutenir une démarche hors du commun du plus prestigieux quotidien norvégien. Les géants d'internet contrôlent de plus en plus l'information. OFFENSIVE.
"Ces 18 derniers mois, (ces géants d'internet) qui avaient jusqu'ici une relation distante avec le journalisme sont devenus des acteurs dominants de l'écosystème de l'information", résume le Tow Center for Digital Journalism de l'Université américaine de Columbia, dans une étude publiée en juin 2016. Beaucoup proposent aux éditeurs de presse de publier directement leur contenu sur leurs plateformes, à l'instar des canaux Instant Articles de Facebook ou Discover de Snapchat, et sont "désormais directement impliqués dans tous les aspects du journalisme", fait valoir l'étude.
La plupart des médias nouent des partenariats avec ces nouveaux acteurs de l'information pour maintenir ou développer leur exposition sur les moteurs de recherche et les réseaux sociaux, mais les perspectives financières restent incertaines. Rue89.nouvelobs. Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Intelligence artificielle pour Facebook, jury populaire pour Periscope : la modération évolue. Périscope fait voter ses utilisateurs sur les contenus, tandis que Facebook envisage de se reposer davantage sur l’intelligence artificielle pour le sujet épineux de la modération.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Morgane Tual Comment réussir à filtrer efficacement les millions de contenus publiés chaque jour sur les réseaux sociaux pour éviter les messages haineux ? Cette question a toujours été un véritable casse-tête pour ces plates-formes, qui doivent faire évoluer leurs méthodes de modération à mesure qu’elles grandissent et que les pratiques de leurs utilisateurs changent. Aujourd’hui, la plupart des grands réseaux sociaux fonctionnent selon le même principe : les utilisateurs peuvent signaler des contenus problématiques, et une équipe d’employés de l’entreprise traite ces signalements et décide de censurer ou non les messages. Mardi 31 mai, Periscope, l’application de vidéo en direct appartenant à Twitter, a introduit un nouveau mode de fonctionnement.
Modération : Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft s’engagent devant la Commission européenne. Les quatre acteurs américains du Web ont signé un « code de conduite » dans lequel ils s’engagent à supprimer les contenus haineux en moins de 24 heures. « Une série d’engagements pour combattre la propagation du discours de haine illégal en Europe. » C’est ainsi que la Commission européenne définit, dans un communiqué publié mardi 31 mai, le « code de conduite » signé par les groupes américains Facebook, Twitter, YouTube et Microsoft. Facebook accusé de manipuler les internautes avec ses «trending topics» POLITIQUE Le réseau social a démenti en assurant que « ces allégations étaient infondées »… 20 Minutes avec agences Publié le Mis à jour le La rubrique « Trending » (qui n’existe pas dans la version française de Facebook) est une petite pastille qui se trouve en haut à droite de la page et mentionne les sujets dont on parle le plus sur le réseau social.
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