Israël, 1948 : Naissance d'un État. Nous, membres du Conseil national, représentants du peuple juif en Palestine* et du Mouvement sioniste* mondial, sommes réunis en assemblée extraordinaire en ce jour qui met un terme au mandat britannique en Palestine.
ISRAËL / PALESTINE : LES ORIGINES DU CONFLIT EXPLIQUÉES. Premier conflit israélo-arabe de 1948. Avant même le départ des Britanniques et la fin du mandat, des combats sont engagés entre les deux parties : les Palestiniens veulent empêcher le partage de la Palestine et la mise en place du plan de l’ONU et les Juifs veulent sécuriser la zone qui leur est attribuée par le plan de partage, ce qui passe par l’expulsion des populations arabes.
Les Palestiniens sont encadrés par des partisans du grand mufti de Jérusalem, Hajj Amine al-Husseini et sont aidés par l’Armée de libération arabe, composée de combattants arabes. Quant aux Juifs, mieux préparés sur le plan de l’organisation militaire par leur participation à la Seconde Guerre mondiale au côté des armées britanniques, ils agissent au sein du Stern, de l’Irgoun et de la Haganah. Dans le domaine de l’armement, ils reçoivent en avril 1948 des armes tchécoslovaques. A la suite des combats, des négociations sont menées à Rhodes. La Nakba, la "grande catastrophe" du peuple palestinien. Une "grande marche du retour" exige chaque année le droit au retour des réfugiés palestiniens.
Crise de Suez de 1956. Prémices de la crise de Suez La crise de Suez est née de la rencontre de plusieurs facteurs.
Elle est déclenchée dans le contexte de la guerre froide et du rapprochement de l’Egypte avec l’Union Soviétique. Ce rapprochement est lié à la conclusion du Pacte de Bagdad en février 1955 et qui pousse l’Égypte à se tourner vers l’URSS. Les manifestations en sont les ventes d’armes effectuées par la Tchécoslovaquie. L’Égypte renforce son dispositif par la signature d’un pacte militaire en octobre 1955 entre cette dernière, la Syrie, l’Arabie Saoudite rejoints en avril 1956 par le Yémen. Lumni - La guerre des Six Jours. Les APIs permettent de charger des scripts : géolocalisation, moteurs de recherche, traductions, ...
Les APIs permettent de charger des scripts : géolocalisation, moteurs de recherche, traductions, ... Services visant à afficher du contenu web. Services visant à afficher du contenu web. Entretien avec Henry Laurens sur le troisième affrontement israélo-arabe. Sylvain Cypel. — La guerre de 1967 aurait-elle pu être évitée ?
Henry Laurens. — Le déterminisme absolu n’a jamais existé. Organisation de Libération de la Palestine (OLP) A la suite du Sommet arabe du Caire, l’organisation se met progressivement en place.
Un congrès réunissant les représentants palestiniens ainsi que des membres de la Ligue des Etats arabes se tient à Jérusalem du 28 mai au 2 juin 1964. Ce premier Congrès national palestinien (CNP), l’équivalent d’un Parlement, met en place les structures de l’OLP, avec la création du Comité exécutif de l’OLP (CEOLP), dont Ahmad al-Shuqayri est président, et l’adoption d’une Charte. Une Armée de libération de la Palestine (ALP) est également créée, le moyen d’action envisagé par l’OLP étant la lutte armée. Si le peuple palestinien est considéré depuis ce premier Congrès comme le représentant politique de la Palestine, les notions de territoire et d’Etat ne sont en revanche pas évoquées. Des bureaux de l’OLP s’installent dans les différents pays arabes, mais le roi Hussein de Jordanie se montre réticent à leur installation en Cisjordanie.
Histoire du Fatah. La popularité du départ Créé en 1957 par des Palestiniens* exilés au Koweït, le Mouvement de Libération de la Palestine sort de la clandestinité en 1959.
Au début des années 60, le Fatah cherche principalement à obtenir une reconnaissance internationale et le soutien des pays arabes. Intégré dans des mouvements de libération, le Fatah s’arme et élabore une stratégie insurrectionnelle, phase préparatoire pour une offensive conventionnelle contre Israël. Les acteurs de la politique palestinienne. Présentation des autres entités politiques palestiniennes concurrentes du Fatah et du Hamas L’OLP (mouvement) LE FPLP (parti) Le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) est un mouvement marxiste léniniste créé en décembre 1967 et dirigé jusqu’en juillet 2000 par le docteur Georges Habache.
Guerre du Kippour (6 octobre-16 octobre 1973) Ces mouvements sont considérés comme des exercices par les autorités israéliennes, qui ne peuvent envisager une opération arabe contre eux, compte tenu de la supériorité des forces israéliennes.
Néanmoins, le 6 octobre, jour de la fête religieuse du Kippour (fête du grand pardon), les forces égyptiennes et syriennes (de 400 000 à 500 000 soldats) lancent l’offensive contre Israël, les premières sur le canal, les secondes sur le Golan. Les forces égyptiennes franchissent le canal et entrent dans le Sinaï sur 180 km. Quant aux forces syriennes, elles reprennent rapidement le Mont Hermon et Kuneitra. En ce jour de fête religieuse, Israël est surpris de l’attaque. Mais l’armée israélienne (350 000 hommes), à la suite de la mobilisation des réservistes, reprend l’avantage. Histoire des relations entre l’Egypte et Israël, la « paix froide » (2/2) : Le long chemin vers la paix sous Sadate et Moubarak (1970-2011) Sous la présidence de Sadate (1970-1981) Anouar al-Sadate arrive au pouvoir en septembre 1970. Contrairement à son prédécesseur Nasser, il estime que des négociations avec Israël sont envisageables.
Il semblerait cependant qu’avant sa mort, Nasser lui-même ait accepté le plan Rogers, premier pas vers la réconciliation, qui promettait le retrait des territoires, la paix et la sécurité, après des discussions entre les Etats-Unis, l’URSS, la France et la Grande-Bretagne.En 1971, Sadate propose un traité de paix partielle pour un retrait israélien partiel du Sinaï, ce qui permettrait au Canal de Suez de rouvrir. Devant le refus de Tel Aviv, Sadate réalise qu’il manque de crédibilité aux yeux de l’Etat hébreu, et décide donc de rechercher le patronage américain.
En 1972, il expulse les conseillers soviétiques et en 1973, il envoie un délégué informer Washington de son offre de paix partielle. Conférence de Camp David. Après un moment d’embarras, l’initiative de Sadate est saluée par la diplomatie américaine, et le président Carter décide d’accompagner l’Egypte et Israël dans leur volonté de paix. Mais cette paix ne se fait pas sans heurts, car le Premier ministre israélien Menahem Begin bute sur la question de la reconnaissance des droits des Palestiniens. Il faut toute la persuasion du président Carter pour faire aboutir la paix israélo-égyptienne. Celle-ci se fait en plusieurs étapes. Du 14 au 22 décembre 1977, une conférence se déroule au Caire, réunissant des représentants égyptiens, israéliens et américains. Intifada (1987-1991) Contexte historique A la suite de la guerre des six jours de 1967, Israël occupe la Cisjordanie et la Bande de Gaza. Ces deux territoires ne sont plus sous la tutelle arabe et se trouvent sous le contrôle israélien.
Le 20 août 1967, le Fatah, mouvement de Yasser Arafat, décide de mener la résistance palestinienne à l’intérieur de ces deux territoires. Cette décision provoque la réaction d’Israël, qui arrête plus de 10 000 activistes, mais les actes de résistance se poursuivent tant dans les Territoires occupés qu’en Israël. Proche-Orient et Afrique du Nord, une zone inflammable Si les accords d’Oslo, en 1993, avaient soulevé des grands espérances tant en Palestine qu’en Israël, leur échec a plongé les deux peuples dans une spirale sanglante.
Cette faillite tient à de nombreuses causes, mais avant tout à la poursuite de la colonisation. par Isabelle Avran & Philippe Rekacewicz Négociée à Oslo et signée à Washington le 13 septembre 1993, la « Déclaration de principes sur les arrangements intérimaires d’"auto-gouvernement” » constitue le premier accord entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine. Elle a pour objectif l’« échange des territoires contre la paix » et – implicitement – la création d’un Etat palestinien, sur la base des résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations unies. Un territoire morcelé Taille de l’article complet : 842 mots. Isabelle Avran & Philippe Rekacewicz Auteure de : Israël Palestine.
Comprendre les origines de la guerre à Gaza en 5 minutes - vidéo dailymotion. Le plan de paix de Trump au Proche-Orient, alignement sans précédent sur les exigences d’Israël. Les applaudissements et les vivats n’ont cessé de crépiter, mardi 28 janvier, dans l’East Room de la Maison Blanche, où Donald Trump présentait sa « vision » pour une « paix » israélo-palestinienne, au côté du premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Un plan « gagnant-gagnant », a-t-il assuré. Le silence ne s’est fait que lorsque le président des Etats-Unis a précisé qu’il devait faire « beaucoup pour les Palestiniens, ou ce serait injuste », après avoir énuméré tous les gestes accomplis à l’égard d’Israël depuis son arrivée à la Maison Blanche. L’asymétrie est pourtant éclatante. Le bénéfice de ce plan est immédiat pour Israël. Chef d’un gouvernement chargé d’expédier les affaires courantes, Benyamin Nétanyahou a annoncé aussitôt son projet d’acter l’annexion des territoires palestiniens sur lesquels la souveraineté israélienne a été concédée unilatéralement par Washington, qui ne dispose pourtant d’aucune légitimité en la matière, dont la vallée du Jourdain.
Jean-Pierre Filiu - Netanyahou : le mauvais génie d’Israël ? Les Experts du Dessous des cartes. Le grand jeu (périlleux) de Benyamin Netanyahu au Moyen-Orient. Une véritable course. Dès l'annonce d'un accord de normalisation entre Israël et les Emirats Arabes Unis (E.A.U.) jeudi dernier en fin d'après-midi, les grandes chaînes de télévision israéliennes se sont lancé un défi : avoir le premier envoyé spécial dans le pays. L’ONU et les Palestiniens : de l’ambiguïté à l’impuissance. 1 Le « mandat britannique sur la Palestine » a été institué par la Société des Nations au début du 20(...) 2 L’Empire ottoman, qui avait tenté de se redresser économiquement au milieu du 19e siècle par des ré (...)
Lumni - La guerre du Kippour. La Nakba, « catastrophe » en arabe, un concept forgé il y a 70 ans. Le concept de Nakba (« catastrophe » en arabe), qui désigne le déplacement forcé de 700 000 Palestiniens à la création de l’Etat d’Israël en 1948, n’a pas été forgé par un habitant de Jaffa ou de Haïfa, expulsé de son domicile par les paramilitaires sionistes. C’est sous la plume de Constantin Zureiq, un célèbre intellectuel syrien, né dans un foyer grec orthodoxe de Damas, que ce terme est entré dans le dictionnaire politique arabe avant de pénétrer les consciences du monde entier. A l’été 1948, à l’âge de 39 ans, pressentant que la débâcle des armées arabes face aux troupes du jeune Etat israélien est irrémédiable, ce penseur, alors professeur d’Histoire à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), conçoit un petit essai intitulé Ma’an Al Nakba (« la signification de la catastrophe »).
Rédigé en quelques semaines dans un hôtel des hauteurs de Beyrouth, à Broumana, l’opuscule est un succès immédiat, qui sera réédité plusieurs fois et traduit en anglais. ACTIVITE Juifs et Arabes. Les origines du conflit israélo-arabe - Le monde en cartes - Israël-Palestine : comprendre le conflit par les cartes. Lumni- Israël-Palestine : sources du conflit - Au fil des siècles, de nombreux peuples ont cherché à s’approprier le Proche-Orient israélo-palestinien, une zone grande comme la Bretagne. La terre y est fertile et permet une agriculture variée depuis des décennies. Mais ce qui fait de ce territoire un espace convoité, c’est d’abord le fait que c’est ici que se sont déroulés la plupart des événements contés dans les textes sacrés chrétiens, musulmans et juifs.
Pour le comprendre, il faut revenir plus d’un siècle en arrière. Les violentes persécutions dont ont été victimes les Juifs dans certains pays d’Europe aux XIXe et XXe siècles, poussent les Européens de confession juive à s’installer massivement dans la province ottomane de Syrie-Palestine. Dès 1917, le gouvernement anglais signe la Déclaration Balfour, un texte à travers lequel il s’engage en faveur du sionisme, un mouvement international qui vise à donner à la communauté juive un territoire national propre en Palestine.
Crise du canal de Suez. Lumni - Réaction à la mort de Y. RABIN en novembre 1995. JÉRUSALEM: un demi-siècle de conflit expliqué en cartes. Lumni - Deuxième Intifada - Octobre 2000. Les Experts du Dessous des cartes - Israël/Palestine. Comprendre la situation à Gaza en cartes - Le Monde, 18 mai 2018, 7mn. Lumni - Les États-Unis inaugurent leur ambassade à Jérusalem - 14 mai 2018. Comprendre la colonisation israélienne en cinq minutes.