Innovation – une piscine parisienne chauffée par des ordinateurs - Enviro2B. Chauffer une piscine avec des ordinateurs, c’est désormais possible.
Depuis le 16 mai 2017 la piscine de la Butte-aux-Cailles, dans le 13ème arrondissement de Paris, est la première piscine au monde chauffée grâce à un data center. C’est suite à un appel à projet lancé en 2015 par la Mairie de Paris, que la start-up Grenobloise Stimergy a été retenue. Son idée : récupérer la chaleur dégagée par des serveurs informatiques pour chauffer l’eau. Christophe Perron, président fondateur de Stimergy, a séduit le jury par le gain de place que permettent les serveurs par rapport à des chaudières classiques, et surtout pour son économie d’énergie (250 mégawatts). Des économies à plusieurs niveaux Avec 45 kW de puissance en plein fonctionnement, les six chaudières numériques permettent de maintenir l’eau du bassin à même température, tout au long de l’année mais sont insuffisantes pour chauffer l’eau des bassins, après une vidange notamment.
De la chaleur recyclée par des serveurs. 2017 03 16 court entrevue taux de retour energetique. Ecologie : transition énergétique, croissance verte. La loi fixe les objectifs de la transition énergétique.
Les émissions de gaz à effet de serre devront être réduites de 40% à l'horizon 2030 et divisées par quatre d'ici 2050. La consommation énergétique finale sera divisée par deux en 2050 par rapport à 2012 et la part des énergies renouvelables sera portée à 32% en 2030. Le texte met l'accent sur la rénovation thermique des bâtiments et la construction de bâtiments à haute performance énergétique.
Afin d'atteindre l'objectif de 500 000 rénovations lourdes par an d'ici 2017, des dérogations aux règles d'urbanisme vont, par exemple, être prévues pour les travaux d'isolation par l'extérieur. En outre, dans les copropriétés, les travaux d'amélioration de l'efficacité énergétique sur les parties communes seront soumis à un vote à la majorité des voix exprimées (et non plus à la majorité des voix de tous les copropriétaires).
Bilan offre CAUE 2017 Ademe. Ces villes devenues autonomes en énergie. Le défi fou du territoire du Mené, dans les Côtes-d'Armor Le Mené est une communauté regroupant sept communes et plus de 6 000 habitants. En 2004, un défi fou est lancé : couvrir la totalité des besoins en électricité, chauffage et déplacements par le biais des énergies renouvelables, et ce à l'horizon 2015-2030. Comment les communes s'y sont-elles prises pour réaliser un tel projet ? Tout d'abord, les élus se sont rendus dans la ville de Güssing, en Autriche, afin de trouver des réponses auprès d'une municipalité assurant la totalité de ses besoins grâce à différentes biomasses. Ensuite, plusieurs stratégies ont été mises en place : installation de chaufferies collectives fonctionnant grâce au bois de la forêt locale ; création d'une entreprise de biométhanisation alimentée par le lisier des animaux ; recours au colza local pour produire du biocarburant nécessaire aux tracteurs et des tourteaux pour l'alimentation du bétail. un parc éolien participatif a été implanté.
En Bretagne, l’autonomie énergétique en marche. Saint-Gouëno (Côtes-d'Armor), envoyé spécial.
Jacky Aignel regarde les grutiers hisser les pales en haut du mât : "Depuis le temps qu'on attendait... " L'éolienne se dresse enfin, mardi 19 mars, sous les yeux du maire de Saint-Gouëno : le résultat de longues années d'efforts pour cette petite commune des Côtes-d'Armor. L'Enercon E53, d'une puissance de 850 kilowatts, première d'une série de sept, n'est pas une éolienne comme les autres : elle résulte d'un savant montage financier visant à associer les habitants à l'investissement, afin que les retombées économiques soient bien locales.
Dès 2008, la société d'investissement coopératif Cigale a été créée. Ce sont maintenant 127 personnes qui contrôlent, ensemble, 30 % de l'investissement du parc. Lire aussi (édition abonnés) : Des scénarios pour sortir la Bretagne de son déficit électrique Une autre préoccupation a joué : l'activité locale dépend d'un grand abattoir qui emploie 2 500 personnes, Kermené, filiale du groupe Leclerc.