Débat : Les pratiques de recrutement des enseignants-chercheurs sont-elles équitables ? Un récent amendement adopté dans le cadre de la de Loi de Programmation de la Recherche (LPR) remet en cause le cadre national du recrutement des enseignants-chercheurs en revenant sur l’obligation de qualification par le Conseil national des universités des candidats aux postes de professeur des universités.
Par pétitions, lettres ouvertes, communiqués, les universitaires se mobilisent. L’amendement entend « renforcer l’autonomie des universités en donnant à celles-ci les leviers d’une véritable politique scientifique et de ressources humaines, tout particulièrement dans le cadre du recrutement des enseignants-chercheurs. Concernant les professeurs des universités, cet amendement propose de supprimer l’étape de l’inscription des maîtres de conférences sur une liste de qualification établie par le Conseil National des Universités (CNU). » Comment sont recrutés les enseignants-chercheurs ? Comment réinventer nos manières de vivre dans un contexte de crise énergétique et climatique ? Exposition, Lille. Comment réinventer nos manières de vivre dans un contexte de crise énergétique et climatique ?
Du réemploi de matériaux pour la construction à la transformation de jardins pavillonnaires en cultures fertiles, de la création d’habitats coopératifs à la sanctuarisation d’espaces pour la nature, de la réalisation d’abris contre les catastrophes naturelles à la construction de nouvelles formes d’architecture capables de s’adapter à son environnement,… L’exposition “les Usages du monde” invite à considérer des alternatives sociales, environnementales, architecturales ou agricoles sélectionnées sur tous les continents, des expériences qui nous éclairent, nous permettent de penser et de faire habiter le monde autrement. 12 photographes et 46 designers, architectes, paysagistes, ingénieurs, scientifiques, artistes et habitants, sélectionnés aux 4 coins du monde, élargissent les champs du design et offrent de nouvelles perspectives pour une habitation alternative. Simon TEYSSOU Enseigner l'architecture: de l'ici à l'ailleurs. Introduction Alors qu’un vent de contestations a animé les écoles d’architecture au tournant de l’année, qu’une critique et un mécontentement plus ou moins larvés se font timidement ou bruyamment entendre dans celles-ci mais aussi dans les écoles de design, de paysage, d’urbanisme, Topophile saisit l’occasion de réfléchir à la pédagogie et interroge Simon Teyssou qui dirige depuis février 2019 l’École d’Architecture de Clermont-Ferrand.
Apprendre Celui qui enseigne, nous dit Heidegger, doit « apprendre à faire apprendre ». Simon Teyssou, quel apprenant êtes-vous ? Qu’est-ce qui a fait de vous l’enseignant que vous êtes ? Élevé à la campagne à partir de l’âge de 4 ans, sans télévision, dans un hameau isolé du Cantal, j’ai entretenu très tôt un rapport profond avec la nature. Cet ancrage ultra local était contrebalancé par de longs séjours estivaux à l’étranger, notamment aux États-Unis, ma mère étant américaine. Pratiquer Et l’enseignant le praticien ? Entre frustration et incertitude, des étudiants en architecture qui « naviguent à vue » - tema.archi. En pleine période de fin d’études, Maryse Bouyeure étudie depuis chez elle, à Rouen. « J’ai passé tout mon confinement ici, et j’y suis toujours.
Le déconfinement change très peu de choses pour moi pour le moment. » Étudiante à l’ENSA Normandie, la jeune femme estime profiter d’une situation relativement confortable, en ce qui concerne l'espace mais aussi son équipement pour pouvoir travailler dans de bonnes conditions. “Ce qui est difficile avec le temps qui passe et au fur et à mesure que l’on rentre dans les détails du projet, c’est plutôt de ne pas pouvoir échanger autour d’un calque et d’un crayon. Ça pénalise énormément, ça fait retarder la réflexion.”
Après l'étape d’analyse qu’elle mène dans le cadre de son atelier d’urbanisme, elle entre désormais dans la phase de dessin du projet. « On trouve des astuces en dessinant de manière numérique ou en filmant ce qu’on a dessiné mais on aurait envie de montrer et de discuter. Le virtuel a ses limites », conclut-elle. Marie Crabié. Le logement mis en perspective par des étudiants en architecture. Pendant la période de confinement, Guillaume Ramillien a demandé à ses étudiants en 4e année à l’école d’architecture de Versailles de dessiner le lieu dans lequel ils vivaient.
Une sélection est exposée jusqu’au 17 juillet 2020 à la Galerie d’architecture, à Paris (IVe). « L’étiquette ou la cohabitation versaillaise », par Théophile Bianciotto © Milena Chessa / LeMoniteur.fr « Autopsie d’une cellule de confinement », par Julien Quinet « La vie derrière la fenêtre, le regard évasif, la cour intérieure anime les journées », par Alicya Jouet « Dimanche 23h, vendredi 23h, mardi 23h », par Félix Thiollier « Jardin 1/2, couloir, 7h41 Villennes-sur-Seine, appart à poil 1/2/3/4 », par Gabrielle Bazin « Situations lumineuses Paris-Vendôme », par Chloé Gillespie © Galerie d'architecture « Lumières confinées », par Sophie Kaltenback « Saint-Maur Palace », par Guillaume Ramillien Narration Chaque étudiant avait pour exercice quotidien de représenter le lieu dans lequel il vivait.
Scénettes Contrastes.