Qui a fait tuer Sankara ? Le jour où Thomas Sankara est tombé (1/6) - RFI. Le jour où Sankara est tombé Jeudi 15 octobre 1987, 16 heures. Une réunion doit commencer à Ouagadougou au Conseil de l’entente, dans une salle du bâtiment « Burkina ». Thomas Sankara en a fait le siège du Conseil national de la Révolution (CNR). La réunion porte sur la création d’un parti politique, un parti unique dont le but est de rassembler l’ensemble des mouvements de gauche pour sauver la révolution et faire face à la montée des contestations. Six membres de son cabinet sont présents. Il y a là Paulin Babou Bamouni, journaliste, directeur de la presse présidentielle, Bonaventure Compaoré, employé à la présidence, Frédéric Kiemdé, conseiller juridique à la présidence, l’adjudant Christophe Saba, secrétaire permanent du CNR – un homme de confiance du président -, Patrice Zagré, professeur de philosophie et Alouna Traoré.
Thomas Sankara arrive dans sa R5 noire. . « Sortez ! Crient les assaillants à ceux qui sont dans la salle : « Ne bougez pas, c’est de moi qu’ils ont besoin » , Amnesty Stories #2 - République centrafricaine : Les ravages de la haine. Si la RCA n’a jamais été épargnée par les violences, la crise qu’elle traverse depuis plus d’un an et demi est inédite, par son ampleur et sa brutalité. Le caractère confessionnel du conflit, les incessants mouvements de populations rendent la situation éminemment complexe. Malgré les informations et les alertes lancées par les journalistes, les photoreporters et les ONG, le déchaînement des violences continue. Le calvaire enduré par les civils ne cessera pas tant que la RCA restera livrée à elle-même. Le 23 juillet, les parties au conflit de RCA ont signé à Brazzaville un accord de cessation des hostilités et des violences, impliquant leur arrêt immédiat.
Tentative encourageante et inédite de conciliation, cet accord porte d’emblée des fragilités qui soulignent le rôle crucial de la communauté internationale. Protéger et sécuriser les civils Nourrir et soigner, d’urgence La crise extrême des droits humains se double d’une crise humanitaire gravissime. Rétablir la justice. Les sans-espoir de Jérusalem-Est. Avec sa longue robe rouge et son visage affligé, elle a des airs de Madone dans ce décor de guerre. Au milieu des gravats, Enas Shaludi semble perdue, encore sonnée par l'explosion qui a détruit son appartement; en guise de fenêtres, des trous béants donnent sur la rue. Cette mère de famille n'habite pas la bande de Gaza, pourtant, mais un village de Jérusalem-Est, Silwan, en contrebas de la Vieille Ville, dont on aperçoit les murailles. Dans la nuit du 18 au 19 novembre, des artificiers de l'armée et de la police israéliennes sont venus miner le troisième étage de la maison.
"Ils ont fait sauter le logement vers 4 heures et demie, au moment où le muezzin appelle à la prière du matin ! " s'emporte un cousin. La famille Shaludi, avec ses cinq enfants, ira vivre chez un beau-frère, en attendant de trouver une solution durable, car elle n'a plus le droit d'habiter l'endroit, confisqué par le gouvernement israélien. Des attaques d'individus isolés "Le Hamas n'a qu'à te payer ! " Actualités - Histoire-géographie et éducation civique - Éduscol. Trente ans durant... (Le Monde diplomatique, avril 2005)
L’après-pétrole a déjà commencé, par Nicolas Sarkis (Le Monde diplomatique, mai 2006) Au cours des trois dernières années, les inquiétudes concernant la sécurité des approvisionnements énergétiques se sont considérablement aggravées. Elles portent désormais non plus seulement sur les exportations pétrolières du Proche-Orient, zone de turbulences chroniques, mais aussi sur l’ensemble du système mondial de production, de raffinage et de transport du pétrole et du gaz naturel.
La sonnette d’alarme est de plus en plus fréquemment tirée tant par de hauts responsables politiques que par des experts indépendants. Dans son dernier rapport biannuel, « Perspectives énergétiques mondiales », publié le 7 novembre 2005, et qui couvre la période 2004-2030, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) exprime une opinion quasi générale en soulignant que « les risques pour la sécurité énergétique s’exacerberont à court terme » et que « la vulnérabilité à des perturbations des approvisionnements s’accentuera avec l’expansion des échanges mondiaux (1) ».
L’aigle américain déploie ses ailes. En Cisjordanie, le spectre de l’Intifada, par Olivier Pironet (Le Monde diplomatique, octobre 2014) En arrivant à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie, une odeur âcre de pneus brûlés envahit les narines. Les volutes de fumée noire dégagées par le caoutchouc en flammes et les pierres jonchant le sol obligent le chauffeur du taxi collectif à ralentir. Plusieurs dizaines de Palestiniens, en majorité des chebab (« jeunes »), se sont rassemblés pour protester contre le meurtre, deux jours auparavant, d’Alaa Awad, un commerçant de 30 ans. Ce père de deux enfants a été abattu par des soldats israéliens alors qu’il passait à pied devant le poste militaire de Zaatara — un des fortins installés par Israël aux abords de Naplouse pour « protéger » les colonies juives qui entourent la ville (1) —, près duquel il devait aller récupérer une livraison de téléphones portables. « Ils disent qu’il leur a tiré dessus et qu’ils ont riposté, mais c’est faux.
Ils racontent ce qui les arrange. C’est toujours comme ça », peste le chauffeur, approuvé par nos compagnons de route. M. Au Nigeria, "le sentiment de peur est omniprésent" Grenades lacrymogènes et tirs en l'air de la police, mardi 10 janvier, à Bauchi, dans le nord du Nigeria : le pays est entré dans le deuxième jour d'une grève générale pour protester contre la hausse du prix des carburants, alors que les menaces de guerre civile entre communautés chrétienne et musulmane se multiplient. Depuis lundi, au moins onze personnes ont été tuées : cinq dans la ville de Benin City, dans le sud du pays – où les chrétiens sont majoritaires – et où des assaillants ont également incendié partiellement une mosquée. Six autres personnes ont été tuées dans la ville de Potiskum, dans le Nord, qui est régulièrement la cible des attaques du groupe islamiste de Boko Haram. De plus, près de dix mille personnes ont fui le sud du pays en raison de ces violences.
Lire l'éditorial du Monde du 9 janvier : " Le Nigeria et la menace d'une guerre civile" Certaines régions semblent toutefois épargnées par les manifestations. Carte géopolitique du pôle nord. Quels acteurs, quelles. Delta du niger. Proche-Orient et crise syrienne | Un carnet pour accompagner un programme de recherche en cours. Affaissement des Etats, diffusion du djihadisme, par Philippe Rekacewicz (Le Monde diplomatique, octobre 2013) Déjà fragiles et rongés par les conflits où prospèrent des dictateurs corrompus, le Proche-Orient, le Maghreb et leurs marges ont connu, depuis le 11-Septembre et le lancement de la « guerre contre le terrorisme », quatre interventions occidentales majeures, auxquelles s’ajoutent les guerres israéliennes au Liban et à Gaza. Ces interventions ont contribué à l’affaiblissement des Etats et à l’extension des groupes djihadistes.
Comme le montre la carte, des combattants traversent les frontières, exportant leurs idées, leurs méthodes d’action, leur savoir-faire. Les conflits attirent des volontaires venus de partout, y compris d’Europe. Afghanistan, septembre 2001. A la suite des attaques contre les tours à New York et contre le Pentagone à Washington, les Etats-Unis renversent le régime des talibans installé dans un Afghanistan ravagé par la guerre contre l’invasion soviétique. Irak, 2003. Libye, 2011. Mali, 2012. Comprendre la domination de l'Etat islamique en sept minutes. Articles. Les clés du Moyen-Orient est un site d’information sur l’histoire et l’actualité du Moyen-Orient. Selon la ligne éditoriale du site : « Comment l’histoire explique l’actualité », les évènements actuels du Moyen-Orient sont ainsi replacés et analysés dans leur contexte historique.
Ces expertises scientifiques, réalisées par des professeurs d’université, des docteurs, des chercheurs, des militaires et des membres du secteur privé, sont publiées dans les rubriques « Repères historiques », « Analyse de l’actualité », « Portraits et entretiens » et « Infos culture ». Les thèmes de l'actualité des clés du Moyen-Orient Les pays traités : Algérie, Arabie Saoudite, Autres pays, Bahrein, Egypte, Emirats Arabes Unis, Empire ottoman, Etats-Unis, Irak, Iran, Israël, Jordanie, Koweit, Liban, Libye, Libye, Maroc, Méditerranée, Oman, Palestine, Qatar, Syrie, Territoires palestiniens, Tunisie, Turquie, Yémen. La renaissance militaire du Japon (2/2) - Nouvelle menace. Nouvelle menace En défense territoriale, la seule menace immédiate des centres de population japonais a longtemps émané du potentiel de missiles limité d’une Corée du Nord imprévisible. Cette situation a gagné en urgence avec l’armement nucléaire du régime hostile au Japon.
La focalisation générale de la stratégie de défense est simultanément passée de la protection des îles principales septentrionale et centrale de Hokkaidō et Honshū à une invasion possible à la périphérie de l’archipel japonais composé de presque 7.000 petites et très petites îles. Le Japon est impliqué dans des disputes territoriales avec quatre de ses cinq voisins. Alors que la dispute avec la Russie sur les îles Kouriles méridionales et avec la Corée du Sud sur Takeshima/Dokdo est pour l’essentiel stable, le conflit avec la RP de Chine sur les îles Senkaku/Diaoyu s’est beaucoup envenimé depuis 2010. Adaptation de la stratégie de défense Approfondissement de l’alliance Des préoccupations régionales Michael Haas.