Aristophane. Poète comique grec (Athènes vers 445-vers 386 avant J.
-C.). Introduction La vie privée des écrivains anciens est souvent voilée d'ombre, et celle du plus grand poète comique grec, Aristophane, nous échappe presque entièrement. On sait qu'il est Athénien de naissance, fils de Philippos, du dème de Kydathénée, de la tribu Pandionis, et de Zénodora. Sans doute passe-t-il une bonne partie de sa jeunesse à la campagne (à Égine ?) Si la vie d'Aristophane ne permet pas d'éclairer son œuvre, cette œuvre même est riche en précisions. L'image d'Aristophane ne serait pas complète sans une référence au Banquet de Platon. L'œuvre Les Anciens attribuaient quarante-quatre comédies à Aristophane, mais la plupart ne nous sont connues que par des fragments.
Cette comédie d'Aristophane, qu'on appelle communément l'ancienne comédie, a pris naissance sur les coteaux de l'Attique et garde encore quelque chose de ses origines religieuses et paysannes. Le comique La satire Lyrisme et poésie. Théâtre grec antique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le théâtre grec antique est à l'origine du théâtre occidental. Il prend naissance dans les spectacles de la civilisation minoenne pour atteindre son apogée à Athènes au Ve siècle av. J. -C. Origine[modifier | modifier le code] La naissance du théâtre grec antique a lieu en Grèce antique pendant l'époque archaïque au Ve siècle av. Au temps du développement de la philosophie, de la sophistique et de la démocratie, le théâtre devint sujet à des interrogations politiques ou éthiques, mais, puisqu'on célèbre toujours Dionysos au temple, son culte demeure étroitement lié au théâtre.
Jane Ellen Harrison[1] signale que Dionysos dieu du vin (boisson des couches aisées) s'est substitué tardivement à Dionysos dieu de la bière (boisson des couches populaires) ou Sabazios, dont l'animal emblématique chez les Crétois était le cheval (ou le centaure). Le théâtre athénien au Ve siècle av.J-C[modifier | modifier le code] Dossier histoire de la tragédie : Sommaire. Partager cet article.
A chacun sa tragédie ? : retour sur la tragédie grecque : actes de la journée d'étude, de Brigitte Le Guen. " Au coeur d'innombrables débats depuis des siècles, la tragédie grecque alimente un flot nourri de publications.
Philologues, philosophes, anthropologues, historiens ou encore psychanalystes n'ont de cesse de s'exprimer à son propos. Les uns dissertent sur le genre et sa naissance. D'autres discutent de ses diverses dimensions (politiques, sociales, religieuses, culturelles), quand ils ne commentent pas inlassablement les quelques pièces parvenues in extenso jusqu'à nous. Ces dernières décennies, on doit aux Anglo-Saxons d'avoir, par le biais des « Performance Studies », renouvelé l'interprétation des tragédies en montrant qu'elles étaient avant tout destinées à la scène.
Plus récemment, ce sont deux points tenus naguère pour avérés qui ont été fortement remis en cause dans la littérature critique : la liaison tragédie-politique, d'une part ; le lien congénital et exclusif entre la tragédie grecque et la cité d'Athènes, d'autre part. -Présentation de l'éditeur- Tragédie grecque. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le genre tragique trouve son origine en Grèce antique. En effet, la tragédie grecque est une manifestation caractéristique de l'Athènes antique du Ve siècle av. J. -C.. La date de naissance précise de la tragédie grecque est inconnue : le premier concours tragique des Dionysies se situe vers 534, sous Pisistrate, et la première tragédie conservée, Les Perses d'Eschyle, date de 472[1]. Représentation théâtrale aux origines religieuses indéniables, la tragédie grecque nous est principalement connue à travers trois grands auteurs aux vies successives et rapprochées : Eschyle (né en 525), Sophocle (né en 495) et Euripide (né vers 485-480) et grâce aux trente-deux tragédies de ces auteurs qui nous sont parvenues[note 1].
Caractérisée par des spécificités de jeu, de structure, la tragédie occupe une place particulière au sein de la société athénienne. Origine religieuse et place dans la société athénienne[modifier | modifier le code] Jacqueline de Romilly : Le temps dans la tragédie grecque. Eschyle, Sophocle, Euripide. Les auteurs tragiques, en s’interrogeant sur le sens des malheurs qu’ils évoquent, sont appelés à exprimer toute une réflexion sur le temps.
Chez les trois grands tragiques grecs, on voit cette vision évoluer, en partie sous l’influence de l’expérience politique qu’ils vivent. Ce qui était pensée théologique chez Eschyle devient, chez Sophocle, méditation sur les grandes alternances du devenir et aboutit, chez Euripide, à l’étude psychologique des émotions qui le scandent.
En suivant les affirmations générales, fréquentes chez ces auteurs, mais aussi les détails du style ou de la composition, on peut espérer arriver à une meilleure compréhension des œuvres, tout en dégageant, à travers ces tentatives, certains points de départ d’une réflexion moderne sur le temps. Jacqueline de Romilly a enseigné à la Sorbonne ; première femme professeur au Collège de France (1973-1984) et première femme élue à l’Académie des inscriptions et belleslettres, elle est membre de l’Académie française. La Tragédie.