Moody, lazy, selfish — secrets of the teenage brain explained | Times2. Teenagers tend to have a bad reputation for a good reason. One friend of mine was recently sworn at by his teenage son five times before 8am. Another says that her household reverberates to the sound of doors being slammed and regular reminders that everything she says and does is a cause of crippling embarrassment. Enter the neuroscientist Sarah-Jayne Blakemore, who thinks teenagers aren’t difficult, just misunderstood.
She has two adolescents of her own and has spent her career studying teenage brains. Adolescence, she says, isn’t an aberration and we shouldn’t demonise teenage behaviour. Embarrassment and moodiness are just normal stages of development. “We’ve always put down the changes in their behaviour to them being difficult and lazy and selfish. Subscribe to The Digital Pack for instant access Subscribe Already a subscriber? Want to read more? Subscribe now and get unlimited digital access on web and our smartphone and tablet apps, free for your first month.
Comment aider les adolescents à mieux se concentrer ? Si vous êtes parents ou grands-parents d’un adolescent, si vous en côtoyez, il est fort probable qu’ils soient hyper-connectés. Une génération née dans les années 2000 qui prétend, avec plus ou moins de fierté, être capable de faire plusieurs choses à la fois. Mettre en scène sa vie sur Instagram, Snapchat ou Yubo, la nouvelle appli vedette. Mais aussi de regarder en même temps des vidéos sur YouTube ou suivre une série sur Netflix. Et dans le même temps, préparer un exposé ou une interro pour le lendemain. Nous verrons, hélas, que ni le cerveau de nos adolescents, ni celui des adultes n’est multitâche. Les invités Le psychologue clinicien, Didier Pleux, et la chercheuse en sciences cognitives, Elena Pasquinelli, nous rappellent quelles sont les règles fondamentales pour améliorer la concentration des ados. Au programme de demain Demain, nous recevons Richard Wilkinson, qui publie un livre pas du tout rasoir Pour vivre heureux, vivons égaux !
THE ADOLESCENT BRAIN. *Cerveau on sait comment les bébés voient le monde. Suspendu au-dessus du berceau, un mobile coloré tourne lentement, faisant inlassablement se poursuivre quatre figurines : la grenouille précède la souris, qui précède la lionne, qui précède la girafe. Aucune ne remportera jamais cette course, qui fascine le bébé allongé sur le dos. Les yeux écarquillés, il semble absorbé par le mouvement… Comme si les plus grands mystères du monde se trouvaient secrètement encodés dans cette ronde sans fin.
Que pense-t-il ? Et à quoi pense ce petit garçon qui, la main dans celle de sa mère, se retourne soudain vers un chien, et refuse absolument d'en détourner son regard ? Quel monde voit cette petite fille qui, ignorant les jeux du square, adresse des mimiques passionnées à deux petites statues encadrant un massif de fleurs ? L'IRM du cerveau d'un bébé (en haut) révèle une conscience étendue car incapable de focaliser: son cortex frontal, siège de l'attention, est moins développé que chez l'adulte (en bas). Des scientifiques en herbe, les tout-petits? *Le développement du cerveau adolescent - TED talks (vidéo)
Le résumé d'une conférence donnée par Sarah Jayne Blakemore sur le site TED. On y apprend notamment pourquoi les adolescents peuvent être violents et faire des actes inconsidérés. Cela serait causé par un développement non achevé du lobe préfrontal avant l'âge adulte et une hypersensibilité du cortex limbique. Le cerveau adolescent n'est pas comme le cerveau adulte La violence souvent présente à l'adolescence, les comportements agressifs et totalement désinhibés, les bagarres qui éclatent dans les cours de récréation de nos collèges, parfois simplement parce que notre meilleur ami nous a volé un stylo, peuvent être expliqués par les neurosciences. Il faut être vigilant, car ce comportement pourrait facilement être assimilé à une dérive ou à un comportement antisocial, mais cette stigmatisation serait à la fois fausse et horrible pour les enfants. En effet, le cerveau adolescent, bien que déjà bien développé, n'est pas aussi figé et mature qu'on pouvait le penser il y a 15 ans.
* Les neurosciences au coeur de l'éducation? Il n'y a pas d'opposition entre le cerveau de l'enfant et son corps (...) le système limbique émotionnel est directement relié avec le cortex des apprentissages. O.Houdé On n’aura jamais autant parlé des neurosciences et des « innovations » pédagogiques qui s’en inspirent que cette année.
La multiplication des ouvrages de vulgarisation, leur succès, la création d’un Conseil scientifique de l’Education nationale avec le spécialiste le plus renommé, Stanislas Dehaene, à sa tête mais aussi les débats et controverses autour du sujet ont montré combien la "neuroéducation" avait le vent en poupe. Mais une fois qu'on a pu s'émerveiller (et c'est légitime) devant l'intelligence des enfants, qu’impliquent les découvertes des neurosciences appliquées à l'éducation?
Avec Olivier Houdé, Professeur de psychologie du développement à l'Université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, Directeur du LaPsyDÉ (CNRS). Il faut que les professeurs soient formé à la connaissance des neurosciences. * Neurosciences : 6 mythes à déconstruire sur les comportements des ados. Dans son livre Le Cerveau de votre ado, Daniel Siegel a choisi de s’attaquer aux nombreux mythes néfastes sur l’adolescence, qui sont aujourd’hui démentis par les neurosciences. Il démonte notamment l’idée selon laquelle le déchaînement hormonal subi par les adolescents les rende « fous », leur fasse « perdre la tête » ou « péter les plombs ».
Les changements qui s’opèrent dans le cerveau adolescent sont primordiaux pour assurer l’émergence de nouvelles aptitudes, elles-mêmes vitales pour l’individu et l’espèce humaine dans son ensemble. A partir du moment où nous continuons à considérer l’adolescence comme un « mauvais moment à passer », nous ne prendrons pas les mesures nécessaires pour optimiser ce qu’elle est vraiment. Dépasser ces mythes donne accès aux vérités qu’ils dissimulent, et les relations ados/ adultes s’améliorent. L’adolescence n’est pas une période de « pétage de plombs » ou d’« immaturité ». Beaucoup d’adultes s’inquiètent des comportements à risque des adolescents. * FRANCE INFO les 5 âges du cerveau. * Podcast : À quel âge les souvenirs de notre plus jeune enfance s’effacent-ils ? Bien que présents à l’instant où l’on demande à un jeune enfant ce qu’il a fait dans les jours précédents, en grandissant, les souvenirs de ses premières années finiraient par disparaître. Pour identifier à partir de quel âge les souvenirs de notre plus tendre enfance commencent à s’effacer, des chercheuses américaines ont réalisé une étude scientifique d’envergure qui s’est déroulée sur plusieurs années.
Sans être catastrophique, cette sorte amnésie infantile pourrait être le passage obligé permettant de mettre en place une mémoire autobiographique plus concrète et plus complexe. En moins de 10 minutes, grâce à cet épisode, découvrez l’âge à partir duquel les souvenirs de notre enfance tendent à s’estomper. Un podcast en partenariat avec La tête dans le cerveau dont toutes les références scientifiques sont à retrouver sur Cerveau en Argot.
* Elena Pasquinelli - Écrans: des gâteaux pour le cerveau - Université Paris Diderot. * L’ADOLESCENT : CERVEAU, CORPS, ESPRIT. Date : 4 octobre 2016 Lieu : Atelier Canopé d’Orléans (45) Intervenant : - Bérengère GUILLERY-GIRARD, Neuropsychologue, Maitre de Conférences à l’École Pratique des Hautes Études. - ÉRIC DELASSUS, Professeur agrégé et docteur en philosophie au lycée Marguerite de Navarre de Bourges. Une journée d’information et de rencontre dédiée à la promotion de la santé, entre tous les acteurs de la communauté éducative des établissements de formation du secondaire Neurodéveloppement et adolescence, quelles conséquences sur la cognition et le comportement ? La maturation cérébrale est un phénomène long et progressif qui se poursuit jusqu’à 25-30 ans, il est également hétérogène c’est-à-dire que toutes les régions du cerveau ne suivent pas la même trajectoire développementale.
Vivre et penser son corps à l’adolescence Que peut apporter à la philosophie la connaissance de l’adolescent et en quoi la philosophie peut-elle, en échange, contribuer à une meilleure connaissance de l’adolescent ? * Laissons nos enfants souffler ! Les enfants peuvent-ils être en surcharge mentale ? Oui, mais cette surcharge est différente de celle des adultes. Elle n'est pas liée à une accumulation de tâches simples que l'on pense ne pas pouvoir gérer ou réaliser dans un laps de temps donné. Elle correspond à une souffrance psychologique, à un « épuisement nerveux », notamment à des pensées parasites inappropriées. Par exemple, certains jeunes s'imaginent qu'ils sont « nuls », ne savent rien faire à l'école, qu'ils ne comprennent rien ou ne sont pas à la hauteur de ce qu'on leur demande.
À partir de quel âge les enfants peuvent-ils être concernés ? Le premier enfant en surcharge mentale que j'ai rencontré dans mon cabinet avait 8 ou 9 ans et était en milieu d'école élémentaire. Nous ne savons pas encore vraiment combien d'enfants sont en surcharge mentale. Comment se manifeste la charge mentale pour les enfants ? Il faut pouvoir anticiper et penser à l'avenir pour être en charge mentale.