Pédagogie Montessori. Les pratiques collaboratives dans l'éducation - François Taddei. Paris Innovation Review – Nos systèmes éducatifs sont-ils toujours adaptés à un monde qui change à une vitesse sans cesse plus grande, qui est de moins en moins vertical et hiérarchique et de plus en plus horizontal et collaboratif ? François Taddei – Nos systèmes éducatifs sont fondés sur la résolution de problèmes classiques. Typiquement, pour entrer dans une grande école, il faut passer des concours qui consistent pour l’essentiel à résoudre des problèmes ordinaires. Or il y a d’autres formes d’intelligence, comme la résolution de nouveaux problèmes. Par exemple, dans les start-up, les hackerspace ou encore les communautés d’informaticiens, les participants sont jugés sur leur capacité à faire quelque chose que les autres n’avaient pas fait jusque-là, ce qui est très différent de faire la même chose que d’autres ont déjà fait mais plus vite.
Le problème avec la première forme d’intelligence (la résolution de problèmes classiques), c’est que les machines savent l’appliquer. 'Les tiroirs', ateliers libres de manipulation et d'expérimentation - 'Les tiroirs', ateliers libres de manipulation et d'expérimentation doc circo Tarentaise P.Bouvelle, S.DosSantos, V.Sarrat, P.Anxionnaz * Résumé : Un exemple de mise en oeuvre d'ateliers libres de manipulation et d'expérimentation, inspirés de la pédagogie Montessori, dans les 3 cycles d'une école : présentation des ateliers, utilisation selon le cycle (temps collectif, délestage....) * Documents liés - (doc IEN Tarentaise - 06/2008 - M. Pajean) - (doc circo Tarentaise - 05/2015 - A.Frison) Sous la dénomination "les tiroirs", se cache un temps d’activité pédagogique intéressant pour permettre aux élèves d’avoir, sur leur temps de travail, un temps d’autonomie pendant lequel ils vont acquérir de la confiance par leur réussite et un temps de concentration sur des taches simples, par des manipulations variées.
Ce temps servira de support au langage, en séance d’expression collective et pour le vocabulaire ; il contribuera donc à la socialisation surtout chez les petits. P.Anxionnaz, CPC Tarentaise. On passe à l'acte | Recette d'initiative en détails. La pédagogie de la Coopération (Rue des écoles : France Culture) En 2006, Isabelle Peloux, professeure des écoles, fonde une école différente, au coeur du centre agroécologique des Amanins, dans la Drôme. Elle y développe une pédagogie fondée sur un apprentissage actif, sur la coopération entre les élèves ainsi que sur un enseignement d'éducation à la paix avec soi-même et avec les autres.
Elle expose son expérience de terrain, complétée d'exemples concrets. Isabelle Peloux G. Méric © Radio France avec Isabelle Peloux, Professeur des écoles dans la Drôme, qui propose une réflexion sur cette Pédagogie de la Coopération à partir de son livre L'école du colibri (Actes Sud - Collection "Domaine du possible" 8 oct. 2014). - Céline Alvarez, quant à elle, a dirigé pendant 3 ans une expérimentation pédagogique au sein de l'Education Nationale en classe maternelle dans une école publique ZEP de Gennevilliers (92). - et Stéphanie Fontdecaba est enseignante en classe maternelle-CP à Paziols dans l'Aude.
Céline Alvarez et Isabelle Peloux G. Collaboration à l'Ecole, c'est pour quand ? Notre modèle d’enseignement est encore peu collaboratif : les enseignants français travaillent rarement collectivement, font peu travailler leurs élèves en petits groupes et lancent rarement des projets d’au moins une semaine (selon l’enquête TALIS 2013, voir la note d’information DEPP). La collaboration est pourtant une compétence fondamentale (même si la compréhension reste un acte individuel) ! Il faut tenir les deux bouts de la chaîne ensemble ; d’un côté nous avons la collaboration et à l’autre bout, nous avons la pensée individuelle. La compréhension n’est pas délégable car le groupe ne peut pas comprendre à la place de l’individu.
La collaboration est aussi un trait de notre modernité, qui célèbre la culture de la participation (Participatory Culture). La coopération doit-elle être supervisée par l’enseignant ? Dans nos classes, la promotion de la collaboration doit d’ailleurs commencer de façon très concrète, par une réflexion sur le mobilier et l’architecture ! Lu : 283 fois. Coopérer en classe. La pédagogie coopérative pourrait bien se révéler d’une étonnante modernité pour répondre à la double contrainte de différencier tout en gardant une gestion collective de la classe. Bonjour Stéphanie Fontdecaba, peux-tu te présenter ? Professeure des écoles depuis septembre 2000, j’ai enseigné ces 9 dernières années dans des classes coopératives multi-âges, soit maternelle-CP, soit CP-CM, dans un RPI (Regroupement Pédagogique Intercommunal) des Hautes Corbières dans l’Aude. Qu’est-ce-que ça veut dire concrètement coopérer en classe ? Coopérer, cela signifie agir ensemble pour créer quelque chose de commun ; en classe, cela veut dire apprendre ensemble avec et par les autres et non plus à côté ou contre les autres.
Cela implique une réelle communication au sein de la classe, entre les élèves. Les échanges permettent d’avancer dans les apprentissages, de chercher ensemble. Comment faut-il organiser la classe ? La coopération commence par la création d’espaces de communication (Quoi de Neuf ? Les principes d'une démarche coopérative.
Pour rentrer dans une démarche coopérative d’apprentissage, il est nécessaire de respecter six principes que nous appelons pour notre part les « composantes » de la démarche. > le climat de classe> les activités d'apprentissage> le travail en groupe > l'interdépendance positive> l'objectivation et l'évaluation-------------------------------------------------------------------------------- Le climat de classeTout d’abord, il faut instituer dans la classe et, si possible, dans l’établissement, un « climat » coopératif, c’est-à-dire un climat de vie et d’apprentissage fondé sur des valeurs et des principes spécifiques : respect, solidarité, entraide, gestion démocratique de la vie de la classe, temps de parole et instances de régulation… Les activités d'apprentissageIl faut ensuite proposer des « activités d’apprentissage » suffisamment complexes pour que celles-ci soient perçues comme une « énigme » à résoudre, par tous les élèves, quelle que soit leur compétence initiale.