Recrutement, détection de leaders… : quand les soft-skills se mettent au coeur des outils d’évaluation. "L'évaluation doit être pensée dans une perspective de leadership.
" Thomas Henriksen, Directeur Talent Assessment Solutions chez Right Management Les tests d'évaluation utilisés en dehors du seul processus de recrutement : c'est l'un des basculements de tendances que le 28ème congrès HR a permis de mettre en lumière. La session "Détecter et faire grandir les talents" proposait tout particulièrement un panorama international des différentes méthodologies d’évaluation en Amérique du Nord et en Europe.
L'objectif : tracer les évolutions de l'évaluation ces vingt dernières années et analyser les approches et les outils de pointe en matière d'évaluation des compétences. Neuf diplômés sur dix sortant de l’ULg trouvent un emploi après un an. Des résultats qui satisfont le recteur, Albert Corhay, même si des améliorations doivent être apportées, notamment dans la connaissance des langues.
L’ULg a entrepris de réaliser un sondage auprès de ses alumni ayant décroché leur diplôme entre 2009 et 2012, afin de savoir combien de temps après leurs études ceux-ci avaient décroché un emploi. Les résultats de cette étude, relayés mardi par le journal L’Echo et disponibles sur le web, montrent que 80% des jeunes diplômés ont signé leur premier contrat de travail dans les six mois, et 90% au bout d’un an. Vingt pour cent d’entre eux avaient même trouvé un job avant d’avoir terminé leur cursus. Ce taux d’emploi varie entre les facultés. Celle des sciences vétérinaires affiche les meilleurs résultats (92% au bout de six mois), suivie par la faculté d’architecture (91%), les sciences appliquées (90%) et la médecine (89%).
L’ULB ne dispose en effet pas de statistiques en la matière. Why sharpening your soft skills could spell success. Whether you’re looking for a job in finance, marketing or engineering - one thing remains consistent, the job market is competitive.
When pursuing opportunities many candidates focus all their energy on promoting their experience and job-specific skills. Of course, a healthy CV with relevant experience and technical knowledge is important but it isn’t always enough to secure a role. Plongée au coeur du "business game" de Solvay: à quoi ça sert ? - RTL Info. C’est quoi un « business game » ?
De plus en plus on recourt au jeu pour apprendre ou même pour prouver ses compétences, on est en quelque sorte hors du monde réel, mais on agit « comme si », souvenez-vous de cette merveilleuse expression de notre enfance « on disait que » … Et bien c’est la même chose dans ce Solvay Business Game, pendant deux jours, des étudiants de bachelier et de master, triés sur le volet, réunis par paire, tentent de résoudre 6 défis basés sur 6 questions concrètes que se posent des entreprises dans le monde réels. Qui proposent ces challenges ? Les entreprises partenaires du Business Game, à savoir McKinsey, Unilever, BDO, Electrabel, Baume et Mercier et la SNCB.
Ces entreprises sélectionnent des questions qu’elles se posent, les proposent aux participants et analysent leurs réponses. Écoles d'ingénieurs : les "soft skills" montent en puissance. En informatique, il y a le hardware (les composantes de l'ordinateur) d'un côté, et le software (les logiciels) de l'autre.
On retrouve le même vocabulaire dans la bouche des recruteurs au sujet des jeunes diplômés issus des écoles d'ingénieurs. Ils cherchent en eux autant de "hard skills" (compétences techniques et scientifiques) que de" soft skills" (compétences relationnelles). "Il ne s'agit pas seulement de savoir parler en public ou de gérer les conflits, explique Virginie Groussard, directrice du recrutement chez PwC (PricewaterhouseCooper), cabinet d'audit et de conseil. Pendant le recrutement, le candidat passe notamment un entretien RH au cours duquel nous évaluons cinq compétences, dont quatre sont des 'soft skills' : les capacités relationnelles, la connaissance de l'environnement et des enjeux économiques, la capacité à comprendre les enjeux politiques, sociaux et culturels mondiaux, le sens du leadership.
" Rencontrer les clients. Soft skills, le digital redonne à la personnalité sa place dans l'entreprise. Le diplôme, le parcours professionnel et les compétences «techniques» déterminent depuis plusieurs dizaines d'années la valeur d'un salarié.
Ces hard skills sont aujourd'hui en passe de céder la place aux soft skills, les qualités humaines propres à chacun. Les spécialistes reconnaissent en effet que la généralisation du digital modifie radicalement les relations externes et internes de l'entreprise. En effet, on parle d’entreprise horizontale, de réduire le nombre voir même de supprimer les intermédiaires, on mentionne également l’entreprise hors des murs, la nécessité de nouveaux leaders dans l'entreprise etc... Dans ce contexte, la culture du secret, du contrôle et de la défiance ne favorise pas l'ouverture et la souplesse qu'exige le numérique.
Place donc à l'autonomie, à la créativité, à la curiosité, à la bienveillance et à l'empathie, à l'esprit d'équipe, à la confiance et au charisme, bref à tous ces talents non quantifiables. Why sharpening your soft skills could spell success. Pour trouver un emploi, la personnalité compte plus que les stages. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Marine Miller A formation égale, qui a le plus de chance d’être choisi par un recruteur ?
Le candidat le mieux doté en qualités humaines (soft skills, en anglais), répond une étude LinkedIn dont Le Monde a eu la primeur. Menée auprès de 320 jeunes diplômés et 309 recruteurs français, tous membres du réseau social professionnel, elle pointe leur décalage de vues sur les critères essentiels pour obtenir un emploi. Si recruteurs (35 %) et jeunes diplômés (32 %) s’accordent sur l’importance des compétences techniques, les candidats à l’embauche ont tendance à accorder bien plus de valeur au stage (31 %) qu’aux qualités personnelles (seulement 20 %). Alors que c’est l’inverse du côté des employeurs potentiels : 19 % disent favoriser les stages, contre 31 % qui privilégient les qualités personnelles.