Hubertine Auclert. Journaliste et militante féministe française (Allier 1848-1914).
Hubertine Auclert, qui avait des conceptions politiques républicaines, fut remarquée par Victor Hugo qui la fit entrer au journal l'Avenir des femmes, dirigé par Maria Deraismes et Léon Richer. Cependant, sa vision plus radicale de l'émancipation des femmes – exprimée notamment dans ses essais : le Droit politique des femmes (1878) ; l'Égalité sociale et politique (1879) – ne put s'accommoder longtemps des opinions modérées défendue par ce journal. Mise à l'écart du mouvement féministe après son mariage avec Antonin Levier (1888), elle accompagna ce dernier en Algérie. De retour en France après la mort de son mari (1892), ses différends avec la rédaction du journal entraînèrent la fin de la publication de la Citoyenne (1892).
Hubertine Auclert. Hubertine Auclert en 1910 Hubertine Auclert (1848-1914) (morte à 66 ans) est une journaliste et militante féministe qui combat pour le droit de vote des femmes.
Une vie de militante[modifier | modifier le wikicode] La France, comme l'Angleterre, a ses Suffragettes. La querelle est au camp des suffragettes françaises. Certaines d'entre elles, encouragées par l'exemple des suffragettes anglaises, prétendent employer la manière violente pour revendiquer leurs droits. Elle grandit dans une famille s'opposant au Second Empire.
Sa demande d'entrer dans la vie monacale est refusée par deux fois, après des séjours en couvent où son comportement rebelle n'est pas apprécié et elle devient anti-cléricale. En 1876, elle fonde une société qui soutient le droit de vote des femmes et milite contre les lois du Code civil napoléonien qui ont institutionnalisé la subordination des femmes aux hommes.
En 1878, elle utilise les méthodes des suffragettes anglaises. En 1914, elle meurt à l’âge de 66 ans. Hubertine Auclert. La suffragette française Les premiers mots sont empruntés à son biographe, Steven C.
Hause. Hubertine Auclert, The French Suffragette (Yale, 1987) est le titre du livre qu’il lui a consacré. Dans le contexte politique de la Troisième République, ce qualificatif souligne d’emblée la singularité de cette femme. Tandis que ses contemporaines optent pour une stratégie des petits pas qui consiste à revendiquer d’abord l’égalité des droits civils, Hubertine Auclert milite en faveur des droits politiques des femmes. Pour remettre en cause la hiérarchie entre les sexes, il faut que les femmes participent à la décision politique, qu’elles prennent part à l’élaboration et au vote des lois. Si aujourd’hui, cette revendication apparaît bien légitime, à l’époque, elle signe l’originalité de son parcours militant. Une Pionnière Tel est le terme le plus souvent associé à son nom. Lorsque de maigres progrès égalitaires voient le jour, elle s'engage pour de nouveaux droits ! Activiste. Bibliothèque Marguerite Durand : présentation. Les collections de la Bibliothèque Marguerite Durand (Paris) Par Annie Metz En 1931, la Ville de Paris acceptait le don des collections réunies par Marguerite Durand depuis 1897, date de la fondation de son journal La Fronde et créait ainsi la première bibliothèque officielle de documentation féministe.
Cette bibliothèque fut accueillie à la Mairie du 5° arrondissement, Place du Panthéon, où elle développa son activité pendant plus d’un demi-siècle. Mais des locaux trop exigus nécessitèrent son transfert ; depuis 1989, la bibliothèque est installée dans le 13° arrondissement, dans un édifice moderne qui abrite également la Médiathèque Jean-Pierre Melville.
La bibliothèque est consacrée à la cause des femmes, à leur condition au cours des siècles, à leur rôle dans la société et dans la famille, à leur travail, à leurs oeuvres littéraires et artistiques, et à leurs diverses activités. Coordonnées et heures d’ouverture Métro : Olympiades Bus : 62 et 83 Marguerite Durand (1864-1936) HARLOR. Marguerite Durand. Portrait de Marguerite Durand en 1910 Marguerite Durand (1864-1936), est une journaliste qui a créé plusieurs quotidiens.
Elle est connue pour sa défense des femmes et de leurs droits. Ses débuts[modifier | modifier le wikicode] Premier quotidien[modifier | modifier le wikicode] Elle décide de fonder La Fronde en 1897, quotidien féministe rédigé par des femmes, suite à sa participation au Congrès Féministe International de 1896, où elle prend conscience de la justesse des revendications des participantes. Autres projets[modifier | modifier le wikicode] Campagne électorale : 1er avril 1910 Elle crée à Asnières le premier cimetière animalier au monde en 1899. Marguerite Durand. Ancienne actrice, journaliste, elle fonde en 1897 le premier quotidien féministe.
Après un passage au Conservatoire et une carrière au théâtre, Marguerite Durand devient journaliste à « La Presse » et au « Figaro ». Sa participation au Congrès Féministe International de 1896 lui fait prendre conscience de la justesse des revendications des participantes et elle fonde, l’année suivante, le journal « La Fronde », premier quotidien féministe.
D’autres suivront, « L’Action », en 1905 ou « Les Nouvelles », en 1909. « Non, pour nous, le féminisme ce n’est pas la lutte contre l’homme, ce n’est pas la bataille des sexes... mais nous ne voulons pas que la femme, représentant une valeur sociale égale à celle de son compagnon en tant qu’ouvrière, ménagère, génératrice, soit sa subordonnée et soit traitée en accessoire par les lois et par les mœurs »