NIETZSCHE, NOTES SUR PLATON EN RAPPORT AVEC LE BANQUET. "On entre pas dans la vérité, si ce n'est par l'amour.
", Saint-Augustin. => primauté ontologique de l'amour comme mode d'accès au vrai. "L'homme, avant d'être un être pensant ou un être voulant, est un être aimant. => après Empédocle, il indique que la connaissance a deux sources : l'amour et la haine. "Un solide égoïsme préserve de l'amour, mais à la fin on doit se mettre à aimer pour ne pas tomber malade, et l'on doit tomber malade lorsqu'on ne peut aimer => pour autant, toute réflexion sur l'amour débouche-t-elle sur les apories de l'amour de soi ?
"L'amour supprime la réflexion grâce à l'absence totale d'objet. Mais quid de l'amour objectivé par sa réflexion [comme dans le Banquet] ? Prologue. I. II. Diotime, à Platon ce qu'est à Socrate sa mère. Esprit aimant "qui sait et enseigne" à l'Esprit aimé, vs. un esprit encore ironique "qui ne sait rien" face à un "petit moi" corporel qui croit tout savoir.
III. . §1. . §2. 1. L'amour et le désir chez Nietzsche. Ordinairement, l'amour est le fruit d'un désir de possession, un sentiment qui exprime une envie, une attirance ou un besoin, c'est-à-dire une tendance d'attachement et d'union à l'égard d'êtres plutôt agréables ou familiers.
Ce sentiment qui recherche plutôt du plaisir se manifeste comme un mélange confus de sensations, d'émotions et de représentations. Lorsqu'il est excessif, lorsqu'il est le fruit fantaisiste d'une imagination qui se représente un futur ni naturel ni nécessaire, voire inaccessible, il devient selon Sartre "une conduite d'envoûtement",[1] c'est-à-dire pour Nietzsche un désir passionnel qui est indissociable de la sexualité : "L'amour ardemment désiré !
"Déjà sur la blancheur des mers s'épand en silence la pourpre de ton amour, suprême adieu de ta félicité qui s'attarde encore. " [8] Le philosophe se réjouit alors, très simplement, de quelques douces sensations à la fois proches et éloignées du désert de ses sentiments, comme dans une toute petite oasis : [29] Voir M. Kierkegaard, les paradoxes de l’amour.
Ce-que-les-philosophes-en-disent-6873. Les philosophes épris de rationalité se méfient généralement de l’amour comme de la peste.
Mais cela ne les empêche pas de se pencher sur ce grand mystère. Les plus grands penseurs, de Platon à Jean-Paul Sartre, ont livré leur vision du sentiment amoureux. Clique x Alain Badiou - Part 1 : l'Amour. Luc Ferry : De l’Amour, une philosophie pour le XXIe siècle. Dans De l’Amour, au cours d’un dialogue philosophique avec son compère Claude Capelier, Luc Ferry pose les bases nécessaires d’une question cruciale : comment mieux nous aimer et aimer l’humanité ?
Par Thierry Guinhut. LE MONDE COMME VOLONTE ET COMME REPRESENTATION BIBLIO EXTRAIT METAPHYSIQUE DE L AMOUR (38 pages 463 ko) Une éthique de l'amour. Dans la production de Kierkegaard, l’interrogation sur l’éthique est multiple et très diverse.
Alors se pose la question de l’unité, ou au moins de la cohérence, de cette pensée éthique. Étant admis qu’un texte est toujours à rapporter au lieu de l’énonciation et à la position du sujet de l’énonciation (conformément à la thèse de la primauté du comment sur le quoi), on conçoit bien que la multiplicité des discours sur l’éthique donne lieu à des tensions et parfois à des oppositions. Aussi est-il requis de penser en relation les divers points de vue sur l’éthique. On rappellera d’abord l’annonce, formulée dans l’introduction du Concept d’angoisse, d’une « seconde éthique », et l’on admettra (même si ce point n’est jamais explicitement affirmé) que cette annonce est réalisée par les Œuvres de l’amour. La seconde éthique prend en compte la dogmatique chrétienne, spécialement le dogme du péché héréditaire (ou originel).
Considérons le premier point de l’expression à expliquer. De l'amour (Stendhal) Stendhal par Ducis en 1835, Bibliothèque Sormani, Milan Rendu malheureux par son amour pour celle qu'il appelait Métilde, Stendhal a l'idée, le 29 décembre 1819, « Day of genius[1] » comme il le dira lui-même, d'écrire un essai d’idéologie (dans le sens de Destutt de Tracy, qu’il admire) sur les sentiments amoureux, « parler de sa passion malheureuse par le truchement d'idées plus générales »[1], plutôt que de passer par la fiction, comme il en avait initialement l'intention.
Il le termine en juillet 1820. Il charge une connaissance, le comte Severoli, de l'amener à Strasbourg. Par suite de négligence, le manuscrit est perdu pendant plus d'un an. Stendhal ne le récupère qu'en 1821, lors de son retour à Paris, sachant tout espoir impossible avec Métilde. Matilde Viscontini Dembowski Le cheminement de la Cristallisation dessiné par Stendhal dans Le rameau de Salzbourg C’est dans les Compléments, rajoutés en 1853 par Romain Colomb que se trouve le chapitre intitulé Des fiascos[N 2].
Spinoza, philosophe de l’amour – extrait de Jaquet, Sévérac et Suhamy. L’amour, pour Spinoza, est « une joie accompagnée de l’idée d’une cause extérieure ».
Cette définition frappe par sa simplicité lumineuse, mais aussi par une singulière pauvreté, comparée à l’épaisseur de la réalité vécue, qui mêle jouissance et souffrance, quiétude et inquiéhtde, plénitude et manque. Qui peut affirmer que son expérience de l’amour est de part en part une expérience joyeuse ? Spinoza ne fait-il pas preuve d’un optimisme naïf, ainsi que d’une ignorance de la littérature et de la réflexion philosophique qui ont tant médité sur la complexité et l’ambivalence de l’amour ?