Travailler de manière collaborative, oui ! Mais comment s’organiser. Plusieurs des présentations et tables rondes auxquelles j’ai assisté lors du Ouishare Fest s’intéressaient au travail et à comment la collaboration le transforme en profondeur.
Les modes collaboratifs peuvent-ils fonctionner dans des entreprises qui demeurent hiérarchiques, pyramidales ? Et si ce n’est pas cas, comment mieux distribuer la gouvernance, l’organiser ? Epouser une culture de la collaboration nécessite-t-il de la pousser jusqu’au bout, jusqu’aux modes d’organisation et de partage du pouvoir qu’est l’organisation du travail elle-même ? Réinventer nos modes d’organisation avec les outils du XXIe siècle Nous travaillons avec et appartenons à de plus en plus de réseaux, d’organisations, de communautés… Si les réseaux et organisations en réseaux ont toujours existé, comment se reconfigurent-ils à l’heure de la société connectée ? Maro Horta est venue présenter FairCoop, une coopérative organisée via internet qui vise à réduire les inégalités. Même son de cloche chez FairCoop. Quelle est la meilleure réponse à l’ubérisation ? Les collectifs ! Les algorithmes sont devenus nos nouveaux patrons, nos nouveaux collègues de travail, non sans créer de nouvelles tensions dans les rapports de travail… On peut s’en prendre aux algorithmes ou aux limites de l’économie collaborative (voire notre dossier).
Mais sont-ils les seuls en cause ? Aux récents Etats généraux de la révolution numérique, Noémie de Grenier, de la coopérative d’activité Coopaname, rappelait que pour répondre à l’individualisation de la société que nous proposent les entreprises algorithmiques – les entreprises du travail à la demande comme Uber ou Take eat easy, ces entreprises de la Gig Economy, cette économie des petits boulots -, il existe déjà des réponses basées sur la solidarité. Dossier : l'économie collaborative a beaucoup à apprendre de l'économie coopérative pour devenir un modèle économique fondé sur la solidarité. En matière d'économie qui a du sens, il y a d'un côté la respectable économie sociale et solidaire (ESS), ancrée dans une tradition qui remonte aux expériences associatives, coopératives et mutualistes du XIXe siècle, et de l'autre, la jeune et fringante économie collaborative, qui n'a parfois de «collaborative» que le nom mais qui porte aujourd'hui une image de renouveau des pratiques entrepreneuriales.
Alors que s'achève le mois de l'ESS, AlterEcoPlus revient avec Dominique Mahé, président de la MAIF, sur les liens, existants et à construire, entre ces deux univers. Affaire Uber : économie collaborative et économie coopérative ne sont pas synonymes. TRIBUNE de Hugues Sibille,président du Labo de l’économie sociale et solidaire (ESS) L’affaire Uber en est une preuve évidente : économie collaborative et économie coopérative ne sont pas synonymes.
Elles ne doivent plus être confondues. L’économie collaborative, récente, est, selon Wikipedia, « une activité humaine qui vise à produire de la valeur en commun, en s’appuyant sur une organisation horizontale, rendue possible par les plates-formes Internet ; elle privilégie souvent l’usage sur la possession ». Ici commence une forme de mystification : supprimer les intermédiaires ne veut pas dire mettre en commun la valeur créée. Culture d'entreprise : les secrets de la réussite.
La culture d’entreprise ne peut être pas figée : elle peut et doit s’enrichir d’influences internes ou externes.
Elle n’est pas déconnectée des grands projets de transformation. Au contraire, elle les doit les soutenir. Mais comment ? Au moment de lancer des initiatives de modernisation et de transformation, l’entreprise a tout intérêt à se focaliser sur ses points forts et à développer son expertise, ses valeurs, sa résilience, sa capacité à évoluer…. Le fait d’investir dans sa culture constitue un atout et peut se traduire en avantage concurrentiel. Transformation numérique : moins d’une entreprise sur dix experte du digital. 2015 a été l’année de la transformation numérique et 2016 ne va pas ralentir son élan !
Pourtant, selon une récente étude de Capgemini Consulting, seules 7% des entreprises se qualifient d’expertes du digital… 7% des 135 entreprises interrogées par Capgemini Consulting ont investi dans le tout numérique : nouvelles technologies et réorganisation en profondeur pour une vraie agilité face aux tendances du marché. Qu’en est-il alors des 93% restantes ? Selon Capgemini Consulting, 56% des entreprises commencent tout juste à développer leurs connaissances digitales et 21% d’entre elles identifient déjà une amélioration de leur performance. A l’inverse, 16% des organisations manquent encore d’agilité et de compétences numériques pour entreprendre leur transformation digitale… D’ailleurs, le cabinet de consulting PwC, vient de publier une étude qui révèle que seules 6% des entreprises dans le monde ont recruté un Chief Digital Officer pour mener à bien leurs projets de transformation digitale !
Grande école du numérique : les formations dans les starting-blocks. Transformation digitale : peu d’entreprises ont véritablement sauté le pas. Selon une récente étude, seules 7% des entreprises peuvent être qualifiées d'expertes du digital. « Le numérique avant tout ».
C’est la stratégie adoptée par seulement 7% des 135 entreprises interrogées par le cabinet Capgemini Consulting.