Oeuvrer à l’avènement d’une école inclusive en débusquant les faux-semblants de la méritocratie républicaine… Bernard Gerdre dirige le Centre Ressources Rhônalpin pour le Raccrochage des jeunes en Rupture scolaire (C4R).
Cet enseignant a de la suite dans les idées. Depuis des années, toute son action tournée vers les élèves laissés pour compte par l’enseignement standard… Dans le contexte de la refondation portée par le Ministre de l’Education Nationale, cet infatigable scolarisateur engage de nouveau toute son expertise dans une nouvelle aventure. Bernard Gerde, après La Bouture et le Clept vous venez de créer le C4R pourquoi ? En 1996, la naissance de l’Association La Bouture – pionnière sur le front de la lutte contre le décrochage scolaire – a permis de placer dans l’espace public cette question fortement masquée et euphémisée alors. À qui s’adresse le C4R ? Pédagogie et ressources numériques en ligne : quelques réflexions. Pédagogie et ressources numériques en ligne : quelques réflexions Georges-Louis Baron, Éric Dané Avertissement. le présent texte a servi de base pour une publication dans la revue espagnole Comunicacíón y pedagogia : Pedagogia y recursos numéricos en linea : Algunas reflexiones ; 2007 / n° 18. - .
Il reprend et développe des idées publiées en 2006 dans un article de Médialog n° 60 signé par G. -L. Baron et Michelle Harrari (Entre invention, prescription et marchandisation). L'éducation fait, depuis longtemps, appel à des supports, des outils, des médias et des ressources divers, dont certains sont à présent tellement familiers qu'ils semblent avoir toujours été là (il en va ainsi du tableau noir et des manuels). Depuis une dizaine d'années, on rencontre, dans ce contexte de plus en plus souvent le terme « ressources » associé à divers qualificatifs à la signification souvent imprécise : multimédias, numériques, éducatives, pédagogiques, libres... ce qui entraîne des risques de confusion. 2_meilleurs-pratiques-complet2.pdf (Objet application/pdf)
L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ? Par Jean Heutte Comme il n’existe pas de déterminisme pédagogique des technologies numériques, la maîtrise réfléchie de leur usage, selon les attendus du C2i n°2 « enseignant », ne peut se concevoir sans des dispositifs d’accompagnement et de formation de l’ensemble des acteurs (1) s’appuyant sur des compétences et des connaissances éprouvées, mêlant astucieusement des exemples de pratiques pédagogiques éclairées par les avancées de la recherche scientifique concernant l’apport du numérique dans les actes d’enseignement/apprentissage.
L’idée que l’apprentissage serait facilité par le numérique est souvent admise comme une évidence. Pourtant, même au niveau international, il existe très peu d'études scientifiques rigoureuses concernant l'impact du numérique sur les apprentissages scolaires. Les principaux résultats remarquables de l’étude. Chroniques en innovation et en formation » Blog Archive » « Développer l’autonomie de l’élève », faire que cela soit plus qu’un voeu. Quelle est la question ? Est-ce le hasard ou la nécessité ? Plusieurs établissements ou instances de formation se sont signalés récemment dans une quête difficile, longue et déjà ancienne pourtant : « développer l’autonomie de l’élève », tels sont les termes récurrents pour des équipes dont les publics sont objectivement différents, entre des étudiants en BTS et de jeunes élèves des conservatoires franciliens.
Et pourtant, au-delà, de ces spécificités, toujours mises en avant (par peur d’une éventuelle communication ?) , il s’agit bien de la même chose ; une interrogation désormais franche sur les compétences du métier d’enseignant et sur l’organisation du travail dans l’établissement. La question que l’on pose est une question que l’on se pose. Humanités numériques : so what. Geoffrey Rockwell s'énervait récemment contre les critiques - un peu convenues - de Stanley Fish ou - très féroces - de Matthew Reisz à l'encontre des Humanités numériques.
Les deux universitaires adressent la même critique récurrente aux Humanités numériques (là même que je faisais moi-même) : elles doivent faire la démonstration de l'importance de leur contribution... Mais les universitaires installés qui mènent cette critique ne tiennent-ils pas un discours mortifère sur l'utilité des contributions aux sciences humaines ? , s'interroge Rockwell.
Sur ce principe, on pourrait tout à fait demander à quoi sert l'astronomie... Veille et Analyse TICE. Il y a bien longtemps que les promoteurs du numériques tendent à affirmer que leur entrée dans la classe va transformer les pratiques des enseignants, les pratiques pédagogiques. Tant qu’on n’a pas défini ce que l’on désigne ainsi, cela ne fait de mal à personne de faire ce genre de déclaration.
Par contre si l’on demande à ceux qui l’affirment ce qu’ils mettent derrière cette expression, il est bien rare que l’on ait une réponse « opérationnelle »… Ce discours récurrent que l’on voit transparaître dans les auditions menées par B Studer à l’Assemblée Nationale tout comme il y a quarante ans avec les plan Informatique Pour Tous, doit être critiqué sans a priori. La page du site du ministère consacré à l’opération « Territoires Numériques Educatifs » comporte des affirmations, des ambitions et autres modalités de mise en œuvre. On peut lire cela ici : Encore faut-il essayer d’analyser et de faire des hypothèses sur ce qui est sous-jacent. Traces Numériques. Ce pochoir à l’entrée d’une station de métro de Saint-Germain-des-Prés à Paris sur la loi Loppsi illustre un des grands principes de notre monde contemporain : la potion magique outillée comme poison et remède dans un univers de bouc émissaire où il existe une nécessité de purification : purger le mal de la société.
C’est là même ce que recouvre le terme de "pharmakos" comme rite de purification dans la Grèce antique. Le pochoir Loppsi sur une bouteille constitue un symbole fort évocateur du Pharmakon. Les philosophes Jacques Derrida, René Girard s’y sont intéressés et Bernard Stiegler qui fonde une partie de ses écrits sur l’expulsion, le Pharmakon ainsi défini : "En Grèce ancienne, ce mot désigne à la fois un remède, un poison, et un bouc-émissaire. Tout objet technique est pharmacologique, à la fois poison et remède. Un message sur le mur (sans Facebook)… Se donner rendez-vous au coin du Boulevard Saint-Michel et du Boulevard Saint-Germain à Paris et ne pas se re-trouver.