Les écrans, le cerveau et... l'enfant. Impacts du numérique sur l'apprentissage. «L'être et l'écran» «Le philosophe Dominique Lecourt analyse les bouleversements apportés par la révolution du numérique dans notre rapport à l’apprentissage et dans nos relations aux autres. » La Croix, le 24/09/2013 Apprend-on mieux sur un support papier ou sur un écran ? « Différentes études seraient plutôt en faveur du papier, mais la différence est faible [...]
Un chercheur français (André Tricot, université de Toulouse) affirme, lui, que la lecture sur un écran est plus complexe car il faut en permanence réfléchir à une action : cliquer ou non sur un lien, déclencher le déroulement du texte ou passer à la page suivante. Futura Sciences, le 22/03/2013 Les enseignants plébiscitent le manuel numérique 90% des enseignants interrogés dans le cadre d’un sondage de Savoir livre estiment que le manuel numérique leur permet de mobiliser l’attention de toute la classe.
Livre hebdo, 27 mai 2010. Café pédagogique, 18 avril 2010 Fourgous, Jean-Michel. IGEN ; Borne, Dominique. Autres caractéristiques. La pédagogie 3.0, où l’art de valider l’impact direct de l’enseignement sur la réussite des élèves. Rencontre avec Stéphane Côté pour en savoir plus sur son approche d’enseignement novatrice, qu’il nomme « la pédagogique 3.0 ». Née d’une incessante remise en question de la part d’un enseignant du primaire, la « pédagogie 3.0 » se veut un bel équilibre entre la pratique enseignante et le besoin d’appliquer des méthodes probantes éprouvées en classe.
En effet, Stéphane Côté, admirateur du professeur John Hattie, de l’Université de Toronto et auteur de Visible Learning, est l’un de ceux qui éprouvent le besoin de valider l’impact direct que ses stratégies d’apprentissage ont sur la réussite de ses élèves. C’est pour cette raison qu’il a bâti un bon nombre d’outils lui permettant d’obtenir une rétroaction de leur progression. Une évolution logique de la pédagogie contemporaine La terminologie reprend quelque peu celle des différentes nomenclatures d’Internet (Web 1.0, 2.0, etc.) pour identifier différents courants de la pédagogie moderne : De la bagarre pédagogique en classe, il y en a!
Civilisation numérique, le retour du primitif. Civilisation numérique, le retour du primitif Paradoxes Le digital raviverait nos croyances les plus archaïques et réactiverait nos liens avec la pensée magique Plongée avec le philosophe Hervé Fischer, le biologiste Cyrille Barrette et le sociologue Sami Coll Troisième loi d’Arthur C. Clarke – tout le monde connaît: «Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie.» Effet boomerang, retour du refoulé. La revanche d’une pensée fantastique, donc? Résultat: «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu. Pourvoyeur d’impressions d’hyperpuissance, d’hyperconnexion, de superintelligence, l’univers digital livre un semblant de sens global, comme tous les autres mythes avant lui, selon Hervé Fischer. Histoire ancienne, inscrite dans celle de l’espèce. Faut-il tout débrancher pour retrouver la raison?
La Pensée magique du Net, Hervé Fischer, Editions François Bourin. «Il y a dans nos esprits beaucoup plus de magie qu’il n’y en a jamais eu» Les bienfaits de la pensée magique. Par Rémi Sussan le 25/04/12 | 10 commentaires | 6,600 lectures | Impression Le consensus semble établi par la plupart des chercheurs en neurosciences. L’homme n’est pas un animal rationnel. Tandis que les experts en neuroéconomie, le prix Nobel Daniel Kahneman en tête, découvrent que l’être humain est un pauvre calculateur (au point que certaines personnes souffrant de lésions cérébrales montrent une bien meilleure capacité à investir et évaluer les risques que des personnes saines), d’autres chercheurs appréhendent les origines biologiques et cognitives de la religion : un récent numéro de New Scientist a d’ailleurs fait sa couverture sur le sujet. D’un autre côté, Matthew Hutson, journaliste scientifique spécialisé dans les sciences cognitives et les neurosciences, nous chante les bienfaits de la superstition.
Il vient de publier le livre : Les 7 lois de la pensée magique : comment nos croyances irrationnelles nous gardent heureux, en bonne santé et sains. Rémi Sussan. Comment les outils numériques modifient notre cerveau - La Croix. Des études scientifiques ont montré que l’utilisation massive d’Internet transforme notre mémoire et notre attention Réécouter l'émission de France Inter "La tête au carré" présentée par Mathieu Vidard, en partenariat avec La Croix. « Internet rend-il bête ?
» Tel est le titre un peu provocateur d’un best-seller de l’essayiste américain Nicholas Carr, qui vient d’être traduit en français (1). S’appuyant sur des études scientifiques effectuées outre-Atlantique, il y montre comment l’utilisation d’Internet a opéré une véritable « révolution » dans notre cerveau. Éminemment plastique, cet organe se serait déjà adapté à l’usage intense des nouvelles technologies, comme il l’a fait dans le passé avec l’invention de l’écriture ou avec le développement de la lecture.
Les nouveaux outils numériques auraient modifié le fonctionnement de notre mémoire, de notre attention et, plus profondément, de notre intelligence, de notre façon d’appréhender le monde et de le penser. . (1) Éd. Newsletter. Comment les outils numériques modifient notre cerveau - La Croix. Impact du numérique sur les processus sociocognitifs. Anamnèse/hypomnèse (Mémoire) Anamnèse. Issu du grec ána (remontée) et mnémè (souvenir), ce terme signifie réminiscence, que l’on traduit aussi par ressouvenir. On distingue deux dimensions dans la mémoire: l’enregistrement que les Grecs appelaient « mnesis » et les Latins « memoria », et la remémorationque les Grecs appelaient « anamnesis » et les Latins « reminiscientia ».
Enregistrer ne suffit pas, il faut ensuite faire remonter ou revenir ce qui a été enregistré. Hypomnèse. Cette opposition parcourt l’histoire de la philosophie (de Platon à Derrida, etc.) et engage le statut de l’écriture – dont le numérique est le dernier stade. L’enregistrement seul est une mémoire morte, et la remémoration, requise par la lecture par exemple, est typiquement une activité qui ne peut être entièrement déléguée et agencée sous une forme technique. Où se loge la mémoire ? La mémoire, « ce pouvoir des choses absentes », aussi bien que « l’avenir du passé », enferme l’homme au dehors – dans ses hypomnémata. Comment notre cerveau se débrouille-t-il avec les TICE. Dossier15/12/2013 Apprendre une information via le web, est-ce la même chose que de l’apprendre dans un livre ou de la bouche d’une personne ?
Pas vraiment, si on en croit les différentes études menées sur les processus d’apprentissage et les nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement. Depuis l’utilisation massive de la recherche d’information par les moteurs de recherche jusqu’à la lecture sur écran, notre environnement numérique chamboule notre cerveau.
Cela commence par l’écriture qui depuis des millénaires s’effectuait sur des supports physiques ; les mouvements de la main guidant le stylo participent fortement à l’apprentissage ; avec la frappe sur un clavier qui remplace peu à peu la feuille de papier et le crayon, notre mémoire perd un atout précieux. Même chose pour la lecture sur écran qui demande à nos neurones beaucoup plus d’efforts pour rester concentré. Néanmoins, le constat est loin d’être aussi négatif. Une pédagogie éclairée, des apprentissages numériques - Ma vie numérique. Les utopies numériques, par Maïté Léon pour mvn0 votes1 vote0 vote0 votes1 vote0 voteVoir l'image en grandLe numérique va-t-il aider les apprentissages ? Rendre nos enfants de meilleurs élèves ? Le philosophe et historien Marcel Gauchet, directeur d’études à l’EHESS publie, ces jours-ci, Transmettre, apprendre. Pour lui, le maître omniscient s'est perdu dans les années 70, mais l'élève acteur de ses propres apprentissages, ça ne marche pas non plus.
Alors, s'ouvre le temps des utopies numériques ? Voire... L'école est en question. Le "numérique" semble apporter un flot de solution. Marcel Gauchet recadre : « L’école traditionnelle s’est trompée, elle a voulu transmettre des connaissances détenues par un maître en les inculquant à des élèves passifs.
Dans un entretien au Monde il veut tout remettre en perspective : « Nous avons vécu un tournant important dans les années 1970. . (1) Transmettre, apprendre, avec Marie-Claude Blais et Dominique Ottavi, Edition Stock. Apprendre/désapprendre. Sur la ligne de crête des apprentissages numériques. Dossier13/12/2013 Pour qui s’intéresse, comme le fait le Digital Society Forum, aux relations entre les technologies et nos sociétés, la question de l’apprentissage est un vrai cas d’école. Dans ce domaine comme dans tant d’autres, il suffit de chercher à mesurer l’effet des technologies sur les performances scolaires pour ne rien trouver.
En elles-mêmes, les Technologies de l'Information et de la Communication pour l'Enseignement (TICE) ne sont causes de rien, ne rendent pas les enseignants plus pédagogues, les enseignés plus performants ou la société plus savante. Numérisation du tableau blanc, du cartable, du manuel scolaire, des exercices, de la relation avec l’enseignant ou des échanges entre apprenants, il ne suffit pas de substituer, pièce par pièce, un dispositif numérique à un outillage analogique pour que, comme par magie, les apprentissages s’améliorent, les inégalités devant l’éducation s’évaporent ou que les capacités créatives se développent. Regarder ailleurs Qu’apprendre ? Dominique Cardon - les auteurs de référence. Note sur le lien: Blogs. Marcel Gauchet. Les comportements addictifs liés à l’usage du numérique. Jeux Vidéo. Centre de santé et de consultation psychologique - SAÉ UdeM.
Êtes-vous cyberdépendant ? L'Internet et les nouvelles technologies sont devenus indispensables pour la grande majorité d'entre nous. Bien que la plupart des gens en font un usage approprié, certains se retrouvent à développer un rapport de dépendance à l'égard de ces technologies. Les usages problématiques d'Internet, nommés aussi cyberdépendance, constituent un champ d'étude très récent et les caractéristiques délimitant le normal du pathologique demeurent à être définies. Malgré l'absence de consensus sur la définition et les critères diagnostiques du phénomène en question, il n'en demeure pas moins que cette problématique est bien réelle et que ses conséquences peuvent être nuisibles pour ceux qui sont aux prises avec une telle dépendance.
Savoir reconnaître les signes d'un usage problématique d'Internet peut vous aider à évaluer vos habitudes et déterminer si vous avez besoin d'y apporter des changements. Grille d'auto-observation Briser la routine Alterner les plaisirs Ressources. Note sur flux RSS: